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12 octobre 2014 7 12 /10 /octobre /2014 09:20

 

Puisque vous bafouillez en écorchant mon nom
Souffrez que moi aussi j'écorche mon visage
qu'un patient maquilleur en un savant dosage
silicona si bien en attrape-minon.

Ah je vous ai bien eu, affublé de ce masque
oubliés Foresti, Dujardin et Devos
en indigne vieillard j'aurai par cette frasque
de l'antique grand-messe dépoussiéré les os.

Cette supercherie aurait plu à Molière
qui pour la fourberie n'était pas né d'hier.
Souvenons-nous comment il nous fit ses adieux...

Si la vie est cruelle, les hommes monstrueux
au théâtre il n'est point de délit de faciès
prononcez bien mon nom, Denis Podalydès

Vegas sur sarthe

 

commentaires

N
Ah ! Il a été fort, Podalydès, sur ce coup-là ! Et toi, Végas, tu nous le rappelles avec talent !
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J
Belle tirade!
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P
Excellent, un véritable hymne à la Comédie-Française.
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L
Très bel hommage...<br /> avec le sourire
Répondre

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