9 février 2015
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Dans le car qui les emmène
De Saint-Sulpice à la Souterraine
Chacun tricote à sa manie,
La longue écharpe de l’ennui.
Petits points serrés des heures perdues,
En rêverie, en vain roman ou Sodoku,
Tout pour remplir ces heures incongrues,
Où le temps est comme suspendu,
Entre le foyer et sa bobine de routine
Et le labeur, pelote de tant d’épines.
Dans les petits points des heures perdues
Se glisse la beauté de la sage inconnue.
Chut…La vois-tu ?
La vois-tu ?
Alors tout n’est pas foutu !
Lyne