sujet 31/2019 - clic
Teindre la voix couleur onde sable sur la plage à l’océan d’un ciel d’été à la nudité d’eau… s’engouffrer dans le sang des mots étendus sur la ligne au vent du cri qui souffle sur les os syllabes et consomme à la moelle la vie aux consonnes d’un journal sans domicile à peine né qu’il devient torche cul pour légumes de la pensée ou broyé par la main poisseuse ou souche sans racine… tentacule de la marée vomit son encre d’un volume outré d’ennui à la suffisance de m’adresser la parole un jour de grande joie dépliée dans mon cœur possédé de toi…
— T’as pris ma place…
— Ne crie pas.
— Tu prologues et l’essentiel t’échappe…
— T’es qu’une ordure !
— Normal, tu m’as consommé, je suis à présent un reste palpable.
— Éparpilles ton insolence dans un autre ailleurs.
— Insolence ?
— Mes sentiments ne sont pas une sève enracinée dans le tronc pourri d’une bouteille d’alcool !
— Et ma sève c’est du beurre ?
— Ne sois pas arbitraire dans ton propos.
— T’es qu’une pyramide de mensonges à cœur de venin.
— Arrête !… ou je te fais sauter la cervelle !
— Et la tienne en même temps, écervelé !
— T’as la langue bien pendue.
— Ton outrecuidance l’est d’autant.
— Tu n’es qu’une imitation une variante crucifiée une apologie du néfaste… une…
— Les mots te manquent ? Tu es en pleine crise, vaurien, je ricane.
—…
… l’oreille de l’immeuble sourd à sa maçonnerie, le palier de service tremble a la détonation d’une arme à feu…
— Dis, t’es mort ?
Le blog de Max-Louis MARCETTEAU