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sujet 16/2021 - clic
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Cannelle ne savait plus dans quelles Puces elle avait déambulé il y a quelques années. A la faveur d'une invitation gratuite à une exposition(normalement gratuite doc) dans ces puces. Aux portes de Paris, elle avait découvert un univers qu'elle ne connaissait jusque là que par les marchés, les revues d'art et "Louis la Brocante". Elle y passa quelques heures qu'une photo de "Mil et une" avait ramené à sa mémoire.
Puis de puce en puce, ses souvenirs avaient sauté jusqu'aux puces de son patriarche: le bric à brac qu'il s'était volé dans sa voiture, celui de son grenier, son salon... maintenant rangé paraît-il. Comme les tortues, il emmenait avant sa maison sur son dos. Il appelait ça leur "patrimoine".
Il avait promis une canne à pêche du grenier à son gendre. Cannelle lui avait demandé le petit train de son enfance... pour son mari. On avait trouvé une canne pour un cousin retrouvé... et aucun train.
Mais on avait trouvé cette excuse des puces du patriarche pour lui interdire l'entrée de son ancienne maison après cinq cent kilomètres de route.
Il ^parait que tout est rangé maintenant. Ainsi, le patriarche lui a dit que ce n'était pas grave qu'une de ses bibliothèques lui soit tombé dessus. Il avait bien ses livres par terre lui avant....
Elle préfère penser à d'autres puces parcourues avec son amour ou les puces sur son chat d'enfance qui couraient, couraient ou à celle de Candy, sa chatte, qu'on lui avait perdu alors au Maroc alors qu'elle rentrait en avion pour voir les puces de son patriarche.
De Saint-Ouen en souks, le patrimoine de Cannelle est fait de paysages vécus que rappellent des objets-livres ou autres (documents par exemple) et non d'objets gardés... le syndrome de Diogène, érigé en héritage. Elle préfère l'amour:
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Le blog de Laura Vanel-Coytte