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26 mars 2013 2 26 /03 /mars /2013 14:38
Quand un honneur se joue à la croisée des tuiles
sous son feutre élimé Carlos est volubile
au minable tirage ses doigts crispés s'agitent
cherchant parmi les points un foutu double huit.

Laissant filer son tour, privé de solution
il crie à l'attentat, à la Revolución!
il jauge les regards, trépigne sous la table
accuse son rival d'une chance incroyable.

Au cri de “Me pegué!” le vainqueur a bondi
sur le tas de pesos que lorgnait sa compagne
occupée à bâtir son pueblo en Espagne.

Le bouchon a sauté d'un vieux rhum agricole,
on parle revencha, on s'enivre on rigole,
la défaite est amère et Carlos est maudit.

Vegas sur sarthe

commentaires

J
<br /> ah perdre au jeu ...<br />
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E
<br /> ah l'honneur, quelle belle forme pour ce sonnet tonique<br />
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C
<br /> Comme d'habitude, original, bien écrit, captivant ! bravo <br />
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A
<br /> virtuosement tourné, hombre!<br />
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M
<br /> C'est vrai qu'ils sont vivants les doigts de ce joueur maudit. Pas encore de pueblo en Espagne, madame devra patienter. Beau travail !<br />
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J
<br /> Un rien mauvais perdant le Carlos... et les pesos à l'autre !  Au jeu comme dans le vie... <br />
Répondre

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