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- Roi, dame, valet, voilà l'essentiel de la littérature, et surtout du théâtre, de la tragédie antique au vaudeville : le mari, la femme et l'amant.
- Ah oui, vraiment ? tu crois que l'histoire de l'humanité peut se raconter comme un roman photo ? et la dame de pique, là dans le coin ?
- Elle, c'est la mort, dans les arts divinatoires. Donc tu vois, on a tout sur cette scène : l'amour, la guerre, la mort.
- Un peu court quand même : aucun enfant par exemple.
- C'est eux qui forment le chœur antique, dans les limbes de la fosse d'orchestre, figurants, et bien souvent victimes.
La dame, c'est Judith Lecoeur, fort mal nommée pour une dame de cœur, pourquoi pas Charlotte Corday ou Médée, le temps qu'on y est. Non, il aurait fallu l'appeler Iseult ou Guenièvre, la dame de cœur…
Ni sirène, ni femme fatale. Juste un peu languissante pour qu'on la croie fragile (son frère l'appelait la nouille, mais on sait comment sont les frères). Juste assez myope et floue pour paraître romantique. Juste un peu ronde pour avoir la joue douce et les courbes moelleuses (son frère l'appelait la grosse, mais les frères, hein ?)
Crémeuse à inspirer une violente envie de protection.
- Un peu bêtasse, une blonde, quoi ! c'est ça, l'idéal féminin ?
- Pas du tout, simplement elle n'est pas concernée par ce qui fait courir les autres, elle est dans son monde à elle, un peu étonnée d'avoir été projetée dans le nôtre.
- Bovary en somme ?
- Pas tout à fait. Judith Lecoeur vient de soutenir une thèse assez remarquée sur les modèles mathématiques des fluides granulaires en milieu compressé.
Son patron, mentor, guide, et plus car affinités, c'est Alexandre Leroy, bardé de titres et nimbé de gloire, dans les milieux compressés du moins.
Il signe les papiers qu'écrit Judith, parce que, dit-il, grâce à sa propre aura, cela la rendra visible aux yeux des pairs.
Au repos le guerrier aime la chair fraîche. 20 ans les séparent, il est de la vieille école, il l'épouse.
Il est son Pygmalion et deviendra son seigneur et maître. Ainsi sont les rois.
La dame de cœur y consent, cela lui semble être le cours du destin ; elle s'en fiche un peu, en réalité.
- Et le valet ?
- Bon, lui, il ne le sait pas encore, mais c'est l'amant, tu l'as deviné. Un jeunot impétueux et imprudent : chez Labiche, c'est lui, là, sous un lit ou dans un placard. C'est Tristan, ou Lancelot, la conquête au fil de l'épée, y compris celle de la femme du patron.
- Mais le valet ici s'appelle Hector !
- Certes, mais tu te souviens qu'Hector est resté sur le carreau, c'est donc Lancelot qui a repris le rôle. Alors ce jeunot-là, il a connu Judith à l'école : il en était fou, comme tout le monde, parce qu'elle était un peu myope, un peu ronde, un peu éthérée et indifférente, et qu'elle avait des boucles blondes qui la condamnaient aux rôles de princesse dans la cour de récré.
Il a toujours gardé la photo de classe de CM2 derrière laquelle il a recopié.:
Je ne connais pas de fille plus belle
Unique pour mon cœur
Demoiselle aux yeux d'azur
Image du bonheur
Tes joues sont des pétales de rose
Honneur à ta beauté
Bref, ils ne se sont pas vus depuis 20 ans. Les réseaux sociaux, ces (bons) génies, les remettent en relation.
Il a toujours le jarret ferme, (lui). Elle s'ennuie un peu, il galère beaucoup, bingo !
Dans la fosse d'orchestre, le chœur passe en mi mineur, mais qui s'en soucie ?
Le blog d'Emma
^^
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Le 07/01/2011, Mil et une voyait le jour et proposait comme sujet du mois une peinture d'Edward Hopper - clic
La cadence est passée rapidement à un sujet par quinzaine et par la suite à un rythme hebdomadaire.
Dix ans =
- 424 sujets proposés
- 5.399 textes publiés
- 124.520 visiteurs uniques
- 86 abonnés aux avis de publication
- 47 abonnés Reader Overblog
Dix ans, le bel âge... mais Mil et une
ne serait rien sans vous, les participants.
Merci !
sujet 01/2021 - clic
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Pierre était un homme riche, il était connu dans tous les coins de la ville qu’il habitait et sa fortune était au centre des préoccupations de tout le monde, un véritable mystère, cet homme n’était pas issu d’une famille connue, son père possédait un petit magasin dans lequel il travaillait toute sa vie, sa mère était analphabète mais sage, lui il quitta l’école avant de terminer ses études et il avait travaillé dans un pub, après la mort de son père il avait pris la charge du magasin jusqu’au jour où il décida de changer sa vie. Pierre aimait les jeux de cartes, ce jeu lui faisait vibrer les sentiments, il était vraiment très passionné, très charmé par le plaisir qu’il provoque, cet homme désir le risque et il adore voir les traits de la peur sur les visages des autres en dirais un véritable monstre qui se nourrit de la peur, du désespoir des gens. Un jour il décida de faire un voyage parce qu’il avait entendu parler de quatre princes que personne n’avait jamais gagnés contre eux dans les jeux d’argent et, d’après l’histoire, celui qui les battra va prendre leurs fortunes, mais c’était juste une légende qui fait rêver les joueurs, alors, notre compagnon le cœur ardent et le visage qui eut tendance de pendre les expressions de joie quand il s’agit de prendre des risques, il commença son voyage à la recherche de ces joueurs légendaires. Après dix ans il retourna à son village avec une fortune étonnante, et la légende des quatre princes devenait la légende du roi.
Ha Ni
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Mais quel était ce jeu finalement ?
Quatre ans durant
Un théâtre d’ombres
Conceptuel contemporain et dramatique
Mystérieux opaque
On sentait bien la tendance :
Il faut que cela soit compliqué, difficile
Pour que personne d’autre surtout
N’emboîte ce pas
Bref
…un poker menteur …
« Vous trichez ! Vous n’avez pas les cartes que je vous distribue ! »
Une bataille rude aux cartes biseautées
…Et puis ce fut le bout du tunnel
Un peu comme dans le sujet 47
Sera-ce une bonne pioche ?
Restera-t-il en descendant du Shuttle
des atouts Outre-Manche ?
Quelques cartes maîtresses feront sans doute bonne figure
Faut-il les chercher dans les têtes couronnées ?
Bien.
Tirez une carte. Des suggestions ?
Andrew ?
-Hector le valet avalait des hectares
William ?
-Heu… Judith, j’hésite pour l’edam
Charles ?
-Alexandre Leroy était dur de la feuille.
Edward ?
-Manquerait plus que Pallas palisse si la police la pique
Ok, ça vous embête si on appelle Monaco ?
Le blog de K
sujet 01/2021 - clic
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Si Pépère avait perdu l'accent du Midi,
Entendu en lisant ou en voyant du Pagnol,
Il portait souvent à sa boutonnière de la lavande
Qui lui rappelait le parfum de son pays.
Pépère, c'était mon héros, mon idole.
Il avait été un prince du ring et en gardait des traces.
Tu me fends le coeur, pépère
Quand je frotte de la sauge entre mes doigts:
Une autre odeur qui me fait penser à toi.
Il y avait encore la menthe sur ta salopette;
La menthe du Maroc où tu fus soldat naguère.
La menthe du thé à ne pas noyer dans la candeur du sucre.
Tu me fends le coeur, Pépère
Quand je revois le couple que tu formais avec Mémère,
Mon refuge des tristesses et injustices d'enfance.
Ma partisane en révoltes d'adolescence.
Tu me fends le coeur, pauvre petite bretonne
Qui sut se donner au provençal de Sorgues,
Scandaleux père célibataire, résistant et réfractaire
Au STO. Tu me fends le coeur, Mémère,
Quand je repense aux parties de cartes
Que nous jouions entre deux confidences,
Deux délires qui nous faisaient tant rire.
Tu me fends le coeur lors de nos batailles
Où tu trichais si effrontément que
Tu m'as passé l'envie de la triche.
Tu me fends le coeur, Mémère;
Je n'ai jamais su bluffer , c'est parfois utile.
Mais au poker ou au menteur, je suis mauvaise.
Après m'être tenu à carreau, j'ai mis tout mon coeur, Mémère
Dans des amours où les rois de trèfle sont devenus valets de pique:
Pique, pique mon coeur mais grandit mon âme
Et réchauffe mon coeur avec un joker devenu mon prince
Que je n'ai pas attendu mais chanté à tue -tête.
Tu me fends le coeur , pépère
Mais la Ste Victoire de Cézanne adoucit mes souffrances
Lorsque ses "joueurs" affolent les enchères.
Tu me fends le coeur, mémère
Mais les landes bretonnes
Abritent notre secret que les cruels ignorent.
Le blog de Laura Vanel-Coytte
sujet 01/2021 - clic
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Mais qu'est-ce qu'on fait là ?
Elle nous a mis dans un castelet
On ne veut pas jouer guignol
Y a-t-il matière à cela ?
Regardez donc Judith qui regarde Hector
Langoureusement
et Hector qui regarde Judith
amoureusement
et voilà Judith qui cède à ses mots doux
et pour un valet
tourne le dos à Alexandre, son époux
Et Alexandre où a-t-il la tête ?
Mais il n'a plus sa tête Alexandre
il n'est plus le roi
il n'est qu'un homme, voilà tout
fasciné par Pallas, la belle menteuse
la méchante et perfide Pallas
qui l'attire à tout va dans sa nasse
Elle aura le pouvoir et le roi
et son argent, elle s'y emploie
de ses ruses machiaveliques
Il l'apprendra bien un jour
mais, hélas, ce sera trop tard
Jeux de l'amour, jeu du hasard
Jeux de dupes ou bien avatar
ça vaut bien une farce à Guignol
et conté d' une plume badine
de Molière, Feydeau, ou Mourguet
l'écrit plaisant d'un vaudeville
Le blog de Lecrilibriste
sujet 01/2021 - clic
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Bonjour à vous les mil et une
Et Bonne Année !
Je suis resté longtemps sans vous écrire
Mais j’étais là, je vous lisais souvent avec plaisir
Et toujours étonné de votre créativité.
La mienne étant restée un peu en berne
Dans les méandres et les abrupts du tunnel que l’on sait
Je me promets de la réactiver au Gui l’An neuf
Ou pour l’Epiphanie comme les Rois mages en Galilée
Bon ! Pour le thème en cours
Je vais pas me fouler
Mais comme c’est tendance
Je vais y sacrifier :
Rapprochez vous du Roi de trèfle
Comme il est toujours plein de picaillons
C’est un placement sûr
Fuyez comme la Peste l’infâme Dame de Pique
Et ses conspirations funestes
Le Valet de carreau sera toujours l’ami sur qui vous appuyer
Et vous y trouverez toujours le gite et le couvert
Et Mil et Une sources d’inspiration pour tromper votre ennui.
Quant à la Dame de Cœur
Je me garde la mienne… elle a déjà plusieurs visages
Mais vous avez la vôtre n’est ce pas ?
Gardez la bien au chaud
Elle vous sera d’un grand secours
Par ces temps de frimas.
Mon enfant ma sœur, songe à la douceur d’aller là bas vivre ensemble … là tout n’est qu’ordre et beauté, luxe et calme et volupté…
Ilonat
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Les jours s’étirent. La journée bien remplie. Des soirées parfois plus longues.
Que dire des week-ends. Ils sont occupés. Les temps morts ? Un jeu de cartes et quelques tours de solitaire. Encore mieux. Sur l’ordinateur. Mais il faut couper du reste de la journée : pour les yeux. Pour les rayons émis. Pour la station assise qui abîme cou et dos. Avec le smartphone on peut être allongé. Alors. Bon.
Le groupe d’amis décide d’aller au théâtre : c’est tendance et la pièce jouée ce soir-là du meilleur vaudeville. Allons-y gaiement.
Elle se trouve assise à côté d’un parfais inconnu… comme cela arrive en salle de spectacle bien souvent. Il riait de si bon cœur. Elle aussi. Quand les lumières s’allument c’est naturellement qu’ils discutent. La foule s’écoulant lentement vers la sortie favorise un contact prolongé.
Il n’était pas seul. Son ami l’accompagne. À peine plus réservé et aux charmes certains.
Ils s’attardent au bar du théâtre. Échangent. Promettent de se revoir.
Promesses tenues. Elle sans son groupe. Eux. Tous les deux à chaque fois.
Elle. Elle n’a toujours qu’un cœur et ne sait comment le partager.
IdabOU
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sujet 01/2021 - clic
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tendance,
le valet de carreau avec le roi de trèfle, les virées avec Tonton Louis
le valet de carreau avec la dame de pique, le dandy de ma tante Adèle
le valet de carreau avec la dame de cœur, tout petit dans les jupons de sa maîtresse
tendance,
la dame de pique avec le valet de carreau, c’est t’y pas une cougar celle là !
la dame de pique avec le roi de trèfle, de bon ton les bourgeois
la dame de pique avec la dame de cœur, les dames patronnesses sont de messe
tendance,
la dame de cœur avec le valet de carreau, sa muse,
la dame de cœur avec le roi de trèfle, sa dame de compagnie
la dame de cœur avec la dame de pique, les ménesses retroussées
tendance,
le roi de trèfle avec le valet de carreau, rendez vous au bois de Vincennes
le roi de trèfle avec la dame de pique, à défaut de la blonde
le roi de trèfle avec la dame de coeur, 20 ans d’amour, mon doux, mon tendre, mon merveilleux amour, de l’aube claire jusqu’à la fin des jours, je t’aime encore tu sais, je t’aime...
La dame de pique, la dame de coeur, le valet de carreau, les dames patronnesses amène le petiot en confesse
le roi de trèfle, le valet de carreau, la dame de pique, sortie en groupe au bois de Vincennes,
la dame de cœur, le valet de carreau, le roi de trèfle, sa muse présentée à tonton Louis qui n’a pas froid aux yeux et ailleurs d’ailleurs
la dame de coeur, la dame de pique, le roi de trèfle, le valet de carreau, vingt dieu ! je vous laisse imaginer….
la vie, un théâtre !
Géraldine F.
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- Où sont passés les autres rois ?
- Je ne sais qu’une chose les trois rois célibataires sont partis en balade.
- Loin ?
- Oh oui, dans un pays lointain.
- Que sont-ils allés faire ?
- Ils sont allés porter des cadeaux à un tout petit
- Le père est-il un des trois ?
- Ils ne savent pas, alors pour ne pas créer d’impair ils y vont tous les trois.
- Mais trois est un nombre impair ma bonne reine
- Que vous êtes sot mon ami.
- Ont-ils choisi des cadeaux tendance ?
- Je ne sais pas si ces 3 cadeaux sont tendance. Mais je sais que l’or est dans l’air du temps. L’once d’or se négocie fort bien actuellement et le vieux Melchior en apporte
- Et les autres qu’apportent-ils ?
- Des trucs qui ne servent pas à grand-chose je crois !
- Gaspard apporte l’encens et Balthazar la myrrhe
- Ils auraient mieux fait d’apporter un couffin
- Trois hommes et un couffin ça me dit quelque chose…
Le blog de Jamadrou
sujet 01/2021 - clic
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Mais que se passe-t-il dans ce théâtre ?
Les cartes du magicien se sont rebellées,
Elles ont envahi la scène, et tout le cadre,
En colère, elles se sont exprimées
Le roi : ne nous laissons pas faire,
La dame de cœur : on ne va plus se taire,
La dame de pique : ils veulent nous laisser mourir,
Le valet de carreau : vaut mieux en rire
En entendant la dernière phrase, les autres cartes,
Se retournèrent et secouèrent le valet de carreau,
Qu’est-ce qui te fait rire dans ce fracas ?
Tu as perdu la tête, ils ne vont pas nous faire de cadeaux,
Ils ont fermé les théâtres, nous laissant pantois,
Et même, avec le couvre-feu, plus personne ne viendra nous voir,
Il nous faut trouver un autre toit,
Et faire connaître notre savoir,
Sinon nous allons mourir, rangés à vie dans une boîte,
Dans le noir,
Tel est notre destin,
A nous de le prendre en main
TARVAL
sujet 01/2021 - clic
sujet 01/2021 - clic
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En cette nouvelle année qui cache 2020
La tendance est à la recherche des devins,
Tireurs de cartes
À l’exploration de votre Gold carte…
Ils vous annonceront le déroulement de votre année,
Bien enrubannée.
Bonheur et amour vous sont annoncés,
Les mauvais rêves dénoncés.
Tout vous sera favorable,
Une année bien agréable.
Le virus, on n’en parle plus,
Il est resté derrière le talus.
Le rideau s’est ouvert sur une salle vide.
Les acteurs sont livides.
Les meilleures cartes ont été dévoilées,
Les spectateurs se sont envolés.
Décision gouvernementale oblige,
Dégagés leur prestige.
Les salles ont baissé le rideau,
Plus d’affiches sur les panneaux.
Rois et reines sont à l’eau,
Vallès tombés dans le panneau.
Malgré les mesures sanitaires prises,
Partout, c’est la crise.
Le vaccin est arrivé,
Les gens, il faut les motiver.
Les clients des EHPAD ne viendront plus au théâtre,
Ils resteront au cloitre.
Le personnel médical a autre chose à faire,
Ils confortent leurs confrères.
Les restaurateurs ruinés
Eux aussi vont se débiner.
Avec ou sans vaccin, ils resteront fermés,
Et se sentent désarmés.
Les aides ne les relèveront pas,
Ils ne servent plus de repas.
Les cinémas subissent le même sort,Les clients restent dehors.
Les écrans toujours éteints
Ils se sentent pris pour des crétins.
Malgré tout, on leur dira :
Bonne et heureuse année, dès le mardi gras.
Le blog de Chatondaniel
sujet 01/2021 - clic
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L'homme cocu avait une, des maîtresses
La maîtresse avait autres amants...
La femme cocue avait un, des amants
Cet amant avait autres maîtresses...
Au temps des rois et reines
C'était tendance
Ces histoires de cocufiage
Sans se donner bien de la peine
Beau valet avait ses chances
Avec la premier Dame, si peu sage...
Et à l'inverse, en chaud lapin,
Un roi faisait un bâtard
Avec sa belle servante
Point farouche, plutôt avenante,
Corsage à y mettre le regard
Ensuite... Je ne vous ferai un dessin... !
Roi, Reine, valet, servante, de château la fresque,
Au bon plaisir de chacun,
On savait, chut, sans voir...
Il se racontait, en coulisses, que...
Que, que, que
Le valet, certains soirs,
Cocufiait le Roi, qui lui même, hein...
Bref, théâtral à souhait, vaudevillesque !
Le blog de jill bill
image Mil et une
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Le mot à insérer facultativement est : TENDANCE
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Les textes, avec titre et signature, sont à envoyer à notre adresse
les40voleurs(at)laposte.net
Mode de fonctionnement de l'atelier : clic
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Meilleurs voeux pour cette nouvelle année,
gardons confiance en la vie,
Mil et une
ooo
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Meilleurs voeux et bonne année 2021 à toutes et tous !
Merci à vous qui, par vos participations
et vos commentaires, donnez vie à
Mil et une
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sujet 47/2020 - clic
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sujet 47/2020 - clic
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C’était une drôle de chose qu’il traînait avec lui. Il avait grandi avec, partout avec lui sa présence, un «inscrit» habitant de son être, non pas comme un «déjà vécu» mais comme un «à vivre», impérieux, inéluctable, essentiel.
Et voilà on y était.
Il savait ce qui allait se passer. Exactement ce qui allait se passer, il le savait. Il savait et ne résistait pas et d’ailleurs comment aurait il pu faire? Il n’était pas conçu pour résister à un tel impact.
Alors inlassablement, la scène se répétait, cruelle, mortelle, les mots à elle ressurgissaient devant lui, tels des vagues scélérates, inlassablement mille morceaux de lui explosaient à nouveau, hurlaient, s’éparpillaient, dégringolaient, roulaient roulaient roulaient, jusqu’à ce que chacun et tous finissent par atteindre le bout du tunnel.
Alors que tout était achevé, dans un ultime mouvement, tel le son d’un clairon au matin, vibrant, joyeux, appelant à l’éveil, j’ai vu son âme s’ envoler.
J’ai pleuré.
Géraldine FELIPE