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8 avril 2020 3 08 /04 /avril /2020 15:31

sujet 14/2020 - clic

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« Ca y est ! Ils l'ont fait ces bouffons »

« Qu'est-ce qui t'prend, Bébert ? »

« Y z'ont fermé mon laboratoire d'expériences »

« Y z'ont tout fermé ? »

« Ouais, Lucette … le toboggan, le bac à sable, enfin tout le matos quoi ! »

« Pourquoi y z'ont fait ça ? »

« T'es pas au courant Lucette ? Tout est bouclé because The Confinement »

Lucette saute de joie : « Alors tu vas pouvoir venir jouer dans ma chambre avec mes poupées ? »

Albert lui tire la langue, encore inconscient que cette mimique vaudra cher plus tard... bien plus tard.

« Plus tard Lucette. Faut que j'monte quelques seaux de sable dans ma chambre si j'veux poursuivre mon taf»

Lucette fait la moue, c'est ce qu'elle sait faire le mieux parmi toutes les mouflettes de l'immeuble : « ça peut pas attendre tes petits pâtés de sable ? »

« C'est essentiel pour fignoler ma théorie du mouvement brownien, mais y'a que les génies pour comprendre ça»

Lucette minaude, c'est ce qu'elle sait faire le mieux etc : »Tu crois que j'ai pas vu comment tu mates mes poupées ? »

Songeur, Albert ignore la remarque : « Est-ce que tu crois que l'inertie d'un corps dépend de son contenu en énergie ? »

« De quel corps tu parles, Bébert ? »

« Laisse tomber … retourne à tes Barbies »

Moqueuse, Lucette fronce les sourcils : « Et comment y va faire le p'tit génie sans son toboggan ? »

Albert semble résigné : « Je sais, y'a que l’expérience qui peut décider de la validité d’une théorie mathématique» et en soupirant « ça va laisser du temps à ma vioque pour repriser mes fonds de culotte » …

Il retourna vers sa chambre en marmonnant.
Cette histoire de viande de pangolin le turlupinait et – nom d'un Einstein – il devait tirer ça au clair...

 

 

Le blog de Vegas sur sarthe

7 avril 2020 2 07 /04 /avril /2020 16:51

sujet 14/2020 - clic

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Le p'tit coin d'paradis

était tout déconfit

Il croyait qu'on l'avait banni

dans la cabane plus d'enfants

plus personne sur le tobbogan

egayant les après-midi

Le cercle magique était vide

la brouette aussi était vide

le camion attendait le béton

et le château en construction

attendait quoi ? Il ne le savait pas

Mais à la fenêtre un enfant

lui fit des signaux insistants

pour lui faire comprendre instamment

que c'était le confinement

Le p'tit coin d'paradis

lui cria un grand merci

et rasséréné, lui aussi attendit

que finisse la quarantaine

que cette folie bactérienne

se décide à décamper

et qu'un meilleur temps revienne

pour voir ses enfants rappliquer

 

Le blog de Lecrilibriste

7 avril 2020 2 07 /04 /avril /2020 12:56

sujet 14/2020 - clic

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Le génie qui vient à moi me répète sans cesse : fais trois vœux et je les exaucerai, je suis à ton service, tu peux me demander ce que tu veux, je ferai en sorte de le réaliser.

Mais que choisir ? Dois-je être égoïste ou faire profiter les autres de cette aubaine ?

J’opte pour la deuxième solution.

Oh, génie, peux-tu arrêter le virus qui décime la population mondiale ?

Le génie me répond que non, ce n’est pas faisable, trop énorme pour lui et que c’est aux personnes de se protéger pour éviter d’être infectées

Je suis déçue, mais je continue quand même sur ma lancée : oh génie peux-tu faire cesser les guerres dans le monde ?

Là aussi il me répond ce n’est pas possible, les gens des pays en guerre ont trop de haine en eux.

Du coup, je suis déconfite, j’espérai beaucoup de ces vœux.

Donc je lui demande, oh génie, peux-tu apporter du bonheur dans ma famille qui a connu des malheurs et qui a besoin d’aide pour aller mieux.

Il me répond que c’est trop personnel, chacun vivant avec ses malheurs individuellement.

Là, je lui demande à quoi il sert, il me dit alors que je dois faire des vœux pour moi-même.

Alors je lui demande une nouvelle maison, plus grande et en meilleur état que celle que j’ai.

Je lui demande aussi de l’argent pour être à l’abri des besoins et pour aider mes fils.

Et enfin, je luis demande d’aller sur la lune pour pouvoir observer de loin cette planète qui se déchire et où le virus tue encore et encore.

Vœux exaucés, depuis la lune je peux voir combien le peuple mondial ne prend pas soin de sa planète, réchauffement climatique, trous dans la couche d’ozone et pollution à tout va.

Le génie me dit au revoir et bon courage car ce n’est pas une nouvelle maison et de l’argent qui vont changer les choses. Il y aura toujours des guerres de religion et les gens ne feront pas plus d’effort pour protéger la terre.

Je remercie le génie qui s’en va dans un nuage de fumée, et c’est à cet instant que je me réveille.

Je regarde autour de moi, rien à changer, chaque chose est à sa place, mais le rêve est encore dans ma tête et je me sens bien, prête à aborder une nouvelle journée de confinement.

 

 

TARVAL

7 avril 2020 2 07 /04 /avril /2020 06:23

sujet 14/2020 - clic

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Par le trou de la serrure,
 
de la serrure grande ouverte ;
 
gît l’abeille ; petit GÉNIE joli.
 
Sauter d’un pneu à l’autre,
 
sur la glissade, user le fond ;
 
le fond de ses culottes.
 
Jouer dans le sable fin,
 
le sable fin du parc.
 
Dans la brouette, le camion ;
 
du sable à transporter.
 
Y construire un beau château ;
 
un beau château de sable.
 
Le façonner avec de l’eau ;
 
de l’eau de l’arrosoir.
 
Nous donner la main ;
 
chanter de doux refrain …
 
Quoi !
 
C’est que ce n’est plus possible !
 
Tout ça, c’était avant …
 
avant le coronavirus !
 
Unissons-nous, faisons le sacrifice ;
 
le sacrifice de notre parc.
 
Protégeons-nous ; protégeons les autres.
 
Restons chez nous et sauvons notre vie ;
 
la nôtre et celle des autres !

 

 

Le blog de Colette

7 avril 2020 2 07 /04 /avril /2020 06:14

sujet 14/2020 - clic

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C’est comme un besoin, une évidence, aujourd'hui il lui faut parcourir les chemins de son enfance. Déjà elle gravit la butte menant à la petite chapelle. Dans la prairie, des chevaux tête-bêche unissent leurs efforts pour chasser à coups de queue les premiers insectes. Le printemps est là !

Deux cyclistes font tinter leur sonnette et la sortent de sa rêverie. Gare, ils sont pressés.

En passant devant la maison de Mathilde elle sourit. Pour sûr la nonagénaire à sa fenêtre aurait envie de faire un brin de causette mais inhabituellement elle se contente de faire un signe de la main puis elle lève un pouce en forme de « tout va bien pour moi »

Rassurée sur le sort de Mathilde elle dévale à présent le chemin menant au fond de la vallée. Un couple de marcheurs venant en sens inverse s’écarte vers le talus pour la laisser passer. Sensation étrange. Serait-elle pestiférée ?

 

Le ruisseau encore gonflé des dernières pluies et averses de neige serine son chant sans fin. Là, près du pont, elle allait jadis se baigner avec ses frères et ses amies dérangeant probablement les truites arc-en-ciel…

Le ciel ? Il est si limpide ce matin sans les innombrables traces blanches des long-courriers rejoignant Londres, Amsterdam ou New-York.

Du clocher de l’église le temps s’égrène à travers la campagne… dix, onze coups de cloche et puis seuls les chants des oiseaux poursuivent l’animation. Une jeune femme précédée par son enfant juché sur son petit vélo s’approche d’elle. A son tour elle s’écarte pour les laisser passer en se risquant à un petit sourire. La femme, yeux rivés à son portable, l’a-t-elle seulement aperçue ? Elle en doute… Bof !

 

Le banc posé dans une courbe du sentier traversant le pré semble lui faire des reproches : Hé, tu me délaisses ? Ne suis-je plus qu’un peu de bois dur ? N’as-tu pas, comme d’habitude, envie de te reposer sur moi et d’observer la maison de ton enfance ? Mais pour toute réponse elle se contente de le caresser furtivement. Le pauvre ne sait pas qu’il est mis au ban de la société.

Un bourdon délaissant une jonquille vrombit autour de l’hôtel à insectes et déjà le chemin rejoint la plaine de jeux désertée de toute présence enfantine. Quel gentil génie les délivrera de ce sortilège maléfique elle, ces jeux et le banc là-bas ?

Probablement pas la police faisant son boulot, pas toujours facile, de veiller au bon respect des mesures exceptionnelles prises en ces temps troubles d’épidémie.

Circulez braves gens, seul ou à deux, à pieds ou à vélo en partant de chez vous et en vous tenant au minimum à un mètre cinquante de distance l'un de l'autre.

Circulez, il n’y a rien à voir !

 

Mais elle sait son enfance bien cachée dans un coin de son cœur et comme souvent c’est là qu’elle puise la force de continuer encore et encore son chemin de vie.

 

Où la mènera-t-il demain ?

 

 

Le blog de Mony

6 avril 2020 1 06 /04 /avril /2020 12:57

sujet 14/2020 - clic

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Plus personne au pied du toboggan désert :
le circuit sans ses trains,
le camion en souffrance,
le terrain sans ses hôtes,
finie l’effervescence,
pour seul jeu le silence.
Les jouets sans leurs mômes,
une vie de fantôme,
le bonheur confiné
et la vie en attente…


Et pourtant au bois proche
bravant les interdits
et redonnant un peu
au square un air ravi,
tout au bout de sa branche,
en guise de revanche,
une feuille mutine
à l’allure enfantine
doucement se balance…

 

Le blog de Cloclo

5 avril 2020 7 05 /04 /avril /2020 14:17

sujet 14/2020 - clic

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Terrain de jeu

C'est enfantin

Je glisse doucement

Je m'accroche

Tes reins

La courbe de tes hanches

La beauté de ton visage

Je pénètre la douceur de tes lèvres

Ta bouche, ta langue

Je glisse encore

Puis, je m'accroche enfin

Ta fièvre monte

tu as du mal à respirer

C'est mon terrain de jeu

 

 

Le blog de Margimond 

5 avril 2020 7 05 /04 /avril /2020 10:22

sujet 14/2020 - clic

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Pour dire, on serait attaqués par un mauvais génie !

Pour dire, on empêcherait tout le monde de sortir !

Pour dire, on resterait enfermé avec toute la famille, à six dans trente m² !

Pour dire, on regarderait par la fenêtre et le parc serait vide !

Pour dire, on aurait tout laissé en plan, comme une cuisine encombrée après un repas arrosé !

Pour dire, on rêverait d’aller au parc et même à l’école !

Pour dire, la maîtresse nous manquerait !

Pour dire, on serait attaqué par un virus !

Pour dire, on aurait trafiqué les données de chaque humain !

Pour dire, on choisirait les gens qui vont vivre et ceux qui devront mourir !

Pour dire, on nous dirait « ce n’est rien, tout est sous contrôle »

Pour dire, ce serait nous qui serions « sous contrôle »

Pour dire, le monde serait devenu fou !

 

Papa, tu veux bien jouer avec moi, je serais le président et toi le chercheur ?

Mais oui, mon fils, puisque ce n’est qu’un jeu !

 

 

L'Entille

4 avril 2020 6 04 /04 /avril /2020 14:50

sujet 14/2020 - clic

 
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Un génie, est une créature mythique,
Souvent acrobatique,
Qui réalise des choses magnifiques,
Racontées dans des ouvrages autobiographiques.
Ces êtres peuvent nous appréhender,
Et des profondeurs du temps nous commander.
Ils prennent en main notre intelligence,
Soit pour accomplir leur vengeance,
Soit au contraire pour nous rendre service,
Comme dans un magasin libre-service.
 
Faut-il croire à ces légendes,
Certaines venues du Groenland,
Qui ont survécu à tant de siècles successifs,
À travers des contes expressifs,
Des figurines méchantes,
Mais, ô combien attachantes.
Ces légendes venues d’outre-tombe,
Traversent comme des colombes,
Des régions entières,
Sans avoir d’œillères.
 
Oublions toutes ces légendes du passé,
Qui, dans notre enfance, nous ont tant angoissés.
Cet enfant est un génie,
Pour sa famille, un garçon béni.
Il faut qu’il fasse de grandes études,
Pour ses professeurs, une certitude.
Il comprend très vite les cours,
Et réussira de nombreux concours.
Ce génie en herbe,
À un avenir superbe.
Ne projetons pas trop rapidement,
L’avenir de nos enfants intelligents,
Souhaitant qu’il réussisse ce que nous n’avons pu réaliser
Au risque de les épuiser.
Laissons-les vivre à leur rythme,
Ce ne sont pas des algorithmes.
Un génie ne se décrète pas ;
Soyez envers eux sympa.
Vous leur rendrez service,
Rejetant tous les sévices.
 
Un génie a besoin de temps,
C’est un combattant,
Avec ou sans diplômes,
Avec un faible curriculum,
Il concrétisera ce qu’il a en tête,
Ce sera pour lui, une grande fête.
Sa valeur se mesure par son invention
Qui est sa propre création.
Aucun domaine spécifique,
Ni de découverte magique
 
 
Le blog de Chatondaniel
4 avril 2020 6 04 /04 /avril /2020 14:47

sujet 14/2020 - clic

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« Donnez-nous, donnez-vous

Des jardins

Pour y faire des bêtises

D'où l'on revient des p'tites fleurs à la main

Quand on déchiré sa chemise

Des jardins d'où l'on est si contents

De rentrer les genoux tout en sang... »

 

Dis la brouette, tu les entends, les confinés...

Oui le camion un pneu que je les entends chanter

Derrière la vitre de leur HLM

Le teint blême...

 

Et nous à tourner en rond ici...

 

Ben comme eux tu sais l'amie... !

 

Le toboggan n'a plus de contact

Tel un pédophile qu'on tracte !!!

Ô que c'est triste Venise,

Triste Venise...

 

Eh la brouette qu'est-ce que tu chantes-là hein,

On est à Tourcoing !!!

 

Ô la solitude m'égare, petit train...

C'est la fin,

Je défaille,

Je déraille...

Quel bon génie va tuer l'ogre qui les mange...

Où sont mes p'tits anges

Mes diablotins ô

Entre zizanie et coup de râteau...

 

Tu divagues la brouette, tu divagues...

Sans blague !

 

La mer ah la mer, elle est où la mer... ???

 

Bonne mère !

Vivement qu'on nous relâche les petits fauves

Moins tendres que la guimauve

Mais vivre sans eux

C'est comme une Pâques sans oeufs...

 

 

Le blog de jill bill

4 avril 2020 6 04 /04 /avril /2020 14:27

sujet 14/2020 - clic

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Le génie, c'est de représenter un paysage de telle sorte qu'on est l'impression d'y être
 
Le génie, c'est de représenter une personne comme si elle était là, présente
 
Le génie, c'est de ne pas représenter le monde et que beaucoup s'y retrouvent quand même
 
Le génie, c'est de ne représenter personne et que certains s'y reconnaissent
 
Le génie c'est Quentin de la Tour [1] le pastelliste  que l'on peut regarder en toutes circonstances
 
Le génie, c'est le paysagiste fidèle comme Ravier qui donne envie de faire une promenade
 
Le génie c'est Picasso qui forme et déforme, qui choque mais fait beaucoup vendre
 
Le génie, c'est Monet qui fit scandale avant d'être adulé comme l'impressionnisme
 
 

[1] clic

 

 

 Le blog de Laura VANEL-COYTTE

4 avril 2020 6 04 /04 /avril /2020 13:56

sujet 14/2020 - clic

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Comment vivre le plus agréablement possible le confinement?
Comment vivre tous ces tourments?
Peut-être faut-il commencer par l'accepter,
Pour se protéger
Et protéger sa famille et ses amis,
C'est vrai les journées sont longues hormis
Ceux qui continuent à travailler,
Sans toujours avoir de quoi se préserver,
Mais avec beaucoup de courage,
Des hommes et des femmes de tout âge,
Des génies qui mettent leurs vies en danger,
Et bravent le virus pour venir en aide aux personnes infectées,
Si  nous n'appliquons pas les mesures de confinement correctement,
Nous mettons en danger notre vie et celle des autres sûrement,
Il y a de quoi s'occuper, lecture, écriture, internet, TV, activités manuelles,
Bien sûr ce n'est pas naturel,
De devoir rester chez soi,
Mais il faut garder la foi,
Même si l'isolement est compliqué,
Surtout pour les personnes âgées,
Il faut respecter cette décision du gouvernement,
En attendant la fin du continent.
 
 
 
TARVAL
4 avril 2020 6 04 /04 /avril /2020 11:00

Image Annick SB - clic et clic

 

(Annick SB signale ici une occupation intéressante et amusante en ces temps de confinement)

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Le mot à insérer facultativement est : GÉNIE

 

 

Les textes, avec titre et signature, sont à envoyer à notre adresse :

 les40voleurs(at)laposte.net

 

Mode de fonctionnement du blog : clic

 

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Ecrivons, photographions, ne nous laissons pas abattre.

Bonne semaine malgré tout,

 

Mil et une

31 mars 2020 2 31 /03 /mars /2020 20:48

sujet 13/2020 - clic

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- Sophie, je vois que je vous ennuie, mais vous me la baillez belle avec vos histoires à dormir debout, et je me dois…

 

- Vraiment Octave ? Vous me trouvez belle quand je bâille ? Voilà un bail que vous ne m’avez plus fait de compliment !

 

- Ce n’en est pas un, mon amie. Vous manquez de discrétion et perdez beaucoup en distinction. Votre main agiterait un éventail devant votre bouche, il en irait tout autrement.

Je me dois, disais-je, de rectifier vos théories fumeuses avant que vous les colportiez dans votre cercle de péronnelles qui ne savent que bayer aux corneilles et alimentent leur quotidien de « on-dit » sans fondements.

 

- Bon, il suffit ! Moi, au moins, j’ai la franchise de vous montrer que vos grandes phrases me fatiguent, et j’ai grandement passé l’âge de recevoir des leçons. Il est fini le temps où je faisais mine de me pâmer au moindre de vos mots. Le ressort de votre séduction est cassé mon cher ! Continuez à en faire accroire à votre petite cour, j’ai assez joué les sottes. Moi, je m’arroge le droit de bailler, que cela vous plaise ou non. Maintenant je vous souhaite la bonne nuit, Monsieur mon mari !

 

 

Le blog de Galet

31 mars 2020 2 31 /03 /mars /2020 15:12

sujet 13/2020 - clic

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Ma veuve était une exaltée
une braise dessous la cendre
de la libido à revendre
et un sexe-à-pile survolté
 
J'y laissai mes piteuses forces
effeuillant le kama sutra
de badaboum en patatras
j'ai bien souvent risqué l'entorse
 
Puis sont venus les bâillements
d'abord discrets puis déplaisants
provocants, dévirilisants
 
ma veuve s'ennuyait sévère
frisant l'ankylose vulvaire
et j'ai bâillé pareillement...
 
 
Le blog de Vegas sur sarthe
30 mars 2020 1 30 /03 /mars /2020 17:35

sujet 13/2020 - clic

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Salle d'embarquement, 3h du mat', le temps s'est arrêté depuis la propagation de ce maudit virus. Mal dormi, aucun ressort ce matin, mise à part celui de la banquette qui m'a blessé le dos. Pas avion programmé pour mon retour. Je vais devoir tuer le temps.

Mais cette simple action dans l'inaction est rendue difficile depuis que les armes sont interdites dans les bagages à main.

 

 

Le blog de Margimond 

30 mars 2020 1 30 /03 /mars /2020 15:57

sujet 13/2020 - clic

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Quoi de plus naturel que le bâillement?

Cela vous surprend vraiment?
C'est vrai, il peut représenter l'ennui,
Mais aussi l'envie de se mettre au lit,
Et de ne plus penser à rien,
Les efforts restent vains,
Pour essayer de résister,,
Et de ne pas hésiter,
Si vous avez en avez envie, de vous endormir,
Peut-être avez-vous peur de mourir,
De ne pas vous réveiller,
Mais ne vous inquiétez pas, vous vous éveillerez,
Le matin est là maintenant,
Et vous avez assez de ressort finalement,
Pour passer une autre journée,
Et de piétiner,
Tous ces démons qui vous font peur,
Et dont vous avez horreur.
N'ayez pas peur de bâiller,
Laissez-vous aller,
C'est votre corps qui réagit,
Quand se fait basse votre énergie,
Vous avez le droit d'être fatigué,
Et de vous ennuyer,
Soyez-en certain,
Meilleur sera le lendemain.
 
 
Tarval 
29 mars 2020 7 29 /03 /mars /2020 17:37

sujet 13/2020 - clic

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Je vous la baille belle

de croire que le confinement

conduit au baillement

suivi de l'endormissement

Sachez qu'il il faut se réveiller

quand « mil et une » vous défie

d'aller chercher des idées

pour relever son défi d'écrit

La photo m'a fait penser à Eddie

à sa chanson « et bailler et dormir » clic

que je fredonnais

pédalant allègrement

sur la route qui m'emmenait

chez ma grand-mère, dans le temps

Mais ces temps- là sont révolus

le temps a rattrapé Eddie

la chanson envolée avec lui

et la photo éditée samedi

l'a réveillée pour mon plaisir,

« et bailler, et dormir

et rêver, et sourire »

 

 

Le blog de Lecrilibriste

29 mars 2020 7 29 /03 /mars /2020 14:30

sujet 13/2020 - clic

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- De l’ennui naquit…

- Euh, le bâillement ?
- Les vacances ?
- La télé ?
- Toujours aussi nuls, à vous, élève Ducobu !
- ???
- Je vous aide :  de l’ennui naquit  l’uni… l’uni…
- ???
- l’uni… l’uni…
- ???
- L’uniform…
- L’uniforme des troupes ?
- L’uniforme mité ?
- Vous y êtes presque !
- L’habit troué ?
- Là, on s’éloigne !
- La veste à carreaux ?
- Mais non, l’uni…l’uni
- L’uniforme pas mité ?
- C’est un mot entier que je vous demande, pas l’inventaire de votre garde-robe ! De l’ennui naquit…
- L’école ?
- La récré ?
- La sieste ?
- Ça commence par uni et ça se termine par ité
- M’sieur, j’ai trouvé : c’est l’Université…
- Mais non, bande de cancres, le mot à trouver , c’est UNIFORMITÉ. Qu’est-ce qu’on dit à son maître ?
- [En chœur] Merci Monsieur De la Motte…
 
 
Le blog de Cloclo
29 mars 2020 7 29 /03 /mars /2020 14:15

sujet 13/2020 - clic

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C’est vrai, je manquais de ressort ce jour-là !
Mais que brutalement cette femme me tance en me disant :
Si ce que je vous dis ne vous intéresse pas, fallait pas venir !
De quel droit m’empêchait-elle de bailler à mon aise ?
Non pas que son discours ne m’intéressât point.
Il faut dire que je m’étais levé bien tôt pour la consulter.
Mais de toute évidence, même si j’étais venu interroger l’oracle,
Elle ne m’apprenait rien de neuf.
Je n’allais quand même pas mettre tous mes sens en alerte
Pour des élucubrations qui ne tenaient ni du bon sens ni de l’évidence.
Elle s’évertuait à me conter fariboles et billevesées sur un destin
Qui pour le moins, n’était certainement pas aussi radieux qu’elle voulait me le faire croire.
Pourquoi donc étais-je venu la rencontrer, me direz-vous ?
Le sais-je moi-même ?
Il est parfois des moments si oppressants qu’un secours, même le plus farfelu,
Est le bienvenu.
Mais une fois assis devant la diseuse de bonne aventure,
L’ineptie de cette démarche s’est révélée dans un bâillement
Ni discret, ni isolé.
Et je suis reparti, mon portefeuille délesté
Et mes illusions encore plus écornées.
 
 
L'Entille

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