Vile caricature masquée d’opprobre, d’hypocrisie, de jalousie, d’ambition ou mensonge galactique, mue chagrine, démasclage savant ou fourbe camouflage, pirouette géniale ou reniement de sa propre psyché, de sa véritable image, Eon éhonté, malade imaginaire, épouvantail de luxe ou suborneur du Temps, éternelle jeunesse fallacieuse croyant renaître à chaque nouveau démaquillage.
Peut-être, démineur de bombes factices, bonimenteur de vraies nouvelles, tricheur clownesque aux considérations troubles ou émasculateur de sentiments sains, corrupteur de vrai talent mélangeant l’Amour, le fantastique, la Mort, avec son seul bâton d’érudit pèlerin. Déviationniste orthodoxe multipliant les anaphores pour entériner ses certitudes de moralisateur ou incongruité de petit écran, frénésie de cinématographe, couleurs de chambre noire ou narcissique exacerbé, mal élevé, ou excrémenteux malandrin aux incessantes insinuations olfactives franchement merdiques ou star éphémère, plus rapide que l’étoile filante, émasculée conception aux visions hautement subjectives mais intimement personnelles, partageant ses inventions éclairées au monde ténébreux.
Impayable Panturle de village pataugeant devant le cénacle des… élites, Sganarelle d’opérette, maladie du siècle, arriviste travaillant sans relâche au filon de la connerie humaine ou visionnaire à lunettes, boussole de sud, iconoclaste d’icône, affiche torpide feignant la vieillesse pour renaître encore devant un public empoté ou simulateur d’orgasme ou cacophonie d’exposition, bariolage de nabi nain un soir de narguilé ou masque insipide, figure de proue de bateau mouche, gravure de mode surfant sur un pseudo-génie imaginatif ou gloire impérissable pourchassée par quelques démons fumigènes, postiche d’imposteur, pastiche de poster, exemple à ne pas suivre, trublion de salon, dépoussiéreur de lieux communs, s’invitant un instant sur l’autel des… célébrités.
Ou, caméléon cupide aux coruscations écarlates ou métamorphose de cloporte insolent sous sa carapace de vieille carlingue ou cancrelat baignant dans la fange putride des médias spécialisés ou Genèse insolente d’un nouveau monde de pellicule, pieuvre salace aux mille tentacules ou alchimiste de bastringue, dompteur de micros, enjôleur de pianos, dragueur de sale mine, effusion de noctambule, baiser d’incestueux apatride ou défroqué croyant, grand saigneur de son château de cartes, montreur d’ours en peluche, mystificateur d’évidences bornées remisant le septième Art à une occupation d’effeuillage de carnets de chèques.
Résidu d’Amour défendu débordant de son plastique tiède ou enfant illégitime et dégénéré d’aïeux pourtant talentueux, croyant à lui seul réinventer l’Art avec quelques acrobaties guignolesques ou génération spontanée, mercenaire, autodidacte, crachant, snobant et méprisant la vraie Beauté avec ses concrétions scatologiques fumeuses ou réincarnation fugace d’un Illustre flottant encore sur des succès pourtant désuets.
Peut-être, petit masturbateur de ses seuls effets spéciaux, initiateur de son inique pantalonnade grotesque, bouffon de scène, aigrefin Scapin, ou invertébré monstre de suie au maquillage fantomatique, se gargarisant d’allégresse de ses ignominies de fantoche avec une faconde d’illusionniste. Affabulateur de pacotille, baratineur pour femmes savantes, émule de « Bas les masques », montagne de mensonges ou paraphraseur sans mérite, paratonnerre d’orages d’applaudissements de précieuses ridicules ou batailleur sans guerre, lampiste sans lumière, docteur en rien, pêcheur sans filet, acrobate sans appât ou pusillanime courageux, téméraire timoré, malade imaginaire, prêchant pour sa seule gouverne aux vents fourbes de ses ambitions intéressées avec des métaphores faibles et des majuscules de trou de balle.
Dom Juan, discoureur de jupons, lubrique impuissant, faisant de l’Amour de la gymnastique et de la gymnastique, un reportage de télévision ou fantastique ordinaire, gourou de guirlande festive, fumigation douteuse, muance nébuleuse, absurdité ambulante ou incroyant inculte, brûlé sur le brasier des regards envieux d’une masse insipide et frustre ou insensée caricature d’insolent transformiste s’enivrant de l’immensité de la Bêtise Humaine et empochant ses dividendes comme des butins forcément mérités.
Ou, prince des faux-semblants, fanatique dans le rang, fou dans la cour des grands ou cupide sangsue, proxénète notoire, buvant le sang des intermittents de ses spectacles ou pirate de planches théâtreuses ou négociateur de trouble, dénonciateur d’évidence, sublime galéjade, ou élu, démiurge, par la force de l’incurie planétaire, fustigeant les conventions respectables avec ses convictions de bourgeois gentilhomme.
Muet bavard, aveugle visionnaire, étourdi vigilant, généreux avare, masque de fer, comédien dell’arte, loup, carnavalesque pantomime, simulacre de réalité amphigourique ou amphitryon de porcelaine, caillou dans ma chaussure, forcenée investiture, insolente gravure parodiant d’insolence profane l’être et le paraître aux sons de ses cantates captieuses.
Peut-être, sujet du roi, tartuffe insolent, et roi des sujets, mystificateur de vérité, poudre aux yeux, démonstrateur de faiblesse aux ambitions d’empereur, simple éventail de courtisane ou gangrène de la sincère Poésie, lambeaux de compétence, parasite de la vraie Beauté, anachronisme ambulant, impromptu attendu, goupillon de mécréant ou scatophage affamé à la langue bien pendue, dépuceleur de porte ouverte ou précurseur du Néant de l’Art ou sombre calculateur, passeur d’Etoiles, charmeur de serpents, fieffé dissimulateur désinvolte prônant l’anarchie méticuleuse avec moult mots émouvants…
Qui est-ce ?
Pascal.
(A suivre… )