Le soleil s’est couché mais la nuit n’est pas encore là. Le ciel a perdu son soleil mais n’a pas encore trouvé les étoiles. C’est l’heure suspendue, l’heure où tout est silencieux, l’heure où le monde est en harmonie avec le lumière. Dans cette lumière d’un bleu profond, les feuilles frémissent, l’eau clapote et tout est concentré pour exprimer l’amour, l’amitié, la tendresse. C’est l’heure où les parfums se développent.
Un soir de doux été, un homme rentre chez lui après une journée de travail. La Seine lui fit un clin d’œil et il s’arrêta pour la contempler. C’est cette heure si particulière que les Impressionnistes on défini comme l’Heure bleue. L’homme est grand admirateur de cette peinture ; il parfumeur enfin il est « nez ». C’est dans cette atmosphère que lui vint d’un parfum composé de senteurs d’héliotropes vanillées qui vont se fondre avec les arômes bois de santal sur un lit de rose de Bulgarie…
Nous sommes en 1911 et Jacques Guerlain vient de créer « L’heure bleue » qui rend hommage à ce moment particulier et à cet élan impressionniste qu’il aime tant.