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Assis seul sur son rocher,
Personne ne peut l’approcher.
Il est seul, tranquille, il peut rêver.
Vêtements délavés
Dans la nuit, il ne gêne personne,
Et chante le madison.
Qui le contredirait,
Ses copains passent la nuit dans un cabaret,
À user le saphir,
Espérant séduire.
Face à cette nuit étoilée,
Il pense à son amie envolée,
Vers un pays lointain ;
Elle voulait connaitre la vie des Tibétains
Pour en écrire un livre
Sur leur façon de vivre.
Lui, il a peur de l’avion
Et préfère l’aviron
Sur une mer d’huile,
Sans aucun crocodile.
L’Ado n’est plus sur le rocher,
La mer l’aurait-il accroché ?
Vers le ciel étoilé il s’est envolé,
Des ailes d’aigle lui servant de cabriolet.
La voie lactée l’a absorbé
Sans le perturber.
Domaine des fées,
De leurs voiles coiffés.
Rêve inassouvi,
Épreuve de survie.
De là-haut il voit la mer et son rocher,
Duquel il s’est décroché,
Pour un voyage lointain,
Comme son ami tintin.
Il n’a pas eu besoin de fusée
Il en est médusé.
L’ombre de la nuit couvre la terre,
Sur laquelle il vit en célibataire.
Son amie est à l’autre bout du globe,
De la taille d’un microbe.
La reine des fées lui montre un petit carrosse,
Celui d’Éros,
La déesse de l’amour véritable
Pour les jeunes inoubliables.
Il te ramènera doucement sur ton rocher,
Près duquel tu t’étais approché.
Éros a déposé en toi, dans ton cœur, une graine d’amour.
Ta vie est à grand carrefour ;
Protège cet ensemencement,
Sois un bon amant.