atelier d'écriture en ligne
Du Bronx jusqu'au cimetière de Green-Wood par la ligne 5, il faut exactement trente neuf minutes avec le changement à Atlantic Avenue. Je le sais parce que je fais le trajet chaque premier dimanche du mois. C'est là qu'elle dort au 375 de l'avenue des...
Lire la suiteJe me souviens de cette pub qui disait : Soudain dans la rue un inconnu vous offre des fleurs…Et bien ça y est c’est mon tour ! Cela fait tellement longtemps que l’on ne m’a pas offert un bouquet de roses ; Pourquoi des roses d’ailleurs ; les lys sentent...
Lire la suiteHello, Mary-Kate ! Ca fait si longtemps que je ne t’ai plus rendu visite… Tu te souviens de moi ? Moi, oui, Mary-Kate, je me souviens de toi… Et pourtant comme j’aurais aimé n’avoir jamais croisé ta route. Ce jour-là, John avait voulu acheter un bouquet...
Lire la suiteQuelle fête, quelle ambiance ! Il y a trop de monde, à cet anniversaire Oui c'est moi la petite brune qui vous parle- J'arrive tout juste à l'épaule des grands- Je vais manquer d'air si ça continue- Les filles arrêtez de m'écraser les pieds avec vos talons...
Lire la suiteIl était là, comme chaque jour, depuis… depuis avant le bouquet. J’ignore tout de lui, sinon qu’il est déjà dans la rame quand j’y monte, en sortant du collège, et qu’il en descend deux stations avant moi. C’est dire que j’ai le temps de l’observer. Je...
Lire la suiteDans ce bête métro de banlieue, je ressemble à un quelconque vainqueur d’une toute aussi quelconque victoire. Les soubresauts des aiguillages ballottent mes fleurs comme des adieux de gants en couleur sur un quai de partance. D’ici que je sois arrivé,...
Lire la suiteVais-je la retrouver au milieu de cette foule ? Qu’ils sont donc tous agaçants à me serrer d’aussi près ! Et ce grand moustachu au fond qui me barre la vue. Y a pas idée d’être aussi grand ! On dirait qu’il fuit mon regard pour ne pas avoir à se bouger....
Lire la suiteStanley, plus le même P'tit prolo Endimanché prit le métro Avec son cornet de chrysanthèmes Pour conter fleurette A la fille de son patron en escarpin (M'sieur Brel, fabricant de bonbons au pin...) Au doux prénom de Violette... Stanley, tombé amoureux...
Lire la suiteIls sont venus, ils sont tous là Dans la lumière du théâtre. Ils ont mis leurs habits du dimanche Leurs jabots de dentelle Et leurs lavallières même le petit Assis sur les genoux de sa Nanni De peur de ne pas savoir Ce qu’ils viennent voir Ils ont acheté...
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