“Dans son vieux pardessus râpé”...
Vieux ? Ah ! pas du tout loin de là, c'est en costume entouré de ses enfants endimanchés
qu'il pose... le vieux. Ne vous méprenez pas sous ses airs de bienveillance, c'est un homme dur, voir violent, il a tué sa femme à petit feu et en silence s'il vous plaît car chez ces gens là, on
se tait surtout les femmes qui ont le seul droit, enfin obligés, de “pondre” des mioches » braillards qui devenus grands n'attendent de leur géniteur qu'héritage, car ils ne connaissent pas
l'amour malgré leurs « attachements » par tous les moyens.
La grande regarde amoureusement le père les yeux emplis de demandes. Si elle pouvait
remplacer la mère disparue, elle en serait heureuse . Le fils, l' aîné c'est avec admiration et envie qu'il contemple son créateur mais rien à faire, le vieux n'en a que faire. Il a
posé sa forte main sur la tête de l'avant dernier, non pas par tendresse mais par possession, c'est son bien comme son usine, son château, son argent... il a droit de vie et de mort sur tout ; Il
est inutile à ce dernier de s'échapper.
Le tout petit qui n'a en tête que jouer avec son frère , s'ennuie, cette séance dure
trop longtemps.
Aimela