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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 08:34

 

Dans un triangle de lumière
Tamisée par les lourdes draperies
Alors que j'entrais dans la pièce
Rayonnante de l'embrasement
Du couchant
Je les ai vues, toutes deux assises
Si sages, appliquées …

Mon cœur a chaviré
Elles avaient l'air si vivant
Ah bien sûr trop de flammes
En mon cœur
Qui ramenait cette image
D'elles si belles.

Peu à peu le chatoyant de leurs robes
S'est fondu, les plis confondus au brocart
Je voyais encore leurs visages
Toujours plus de transparence
Plus qu'un sourire, leur sourire !
Elles me parlaient et je leur répondais
« Mes chéries, mes petites, mes douces... »

La vision s'est effacée
Alors que la nuit entrait, pourtant
Je n'étais pas triste, je n'étais plus triste
Je ne pouvais plus être triste
Non, ce n'est pas de l'acceptation !
Ce feu avait tout brûlé
Et c'est amour
Absence/présence
C'est amour.

 

 

Miche

commentaires

J
présence/absence douceur de sentir dans l'incarnation du souvenir
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A
La douleur est si vivace qu'elle fait oublier la tristesse ...un instant .
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J
Rayonnement.<br /> Il suffit quelque fois d'entrer dans un lieu connu pour que resurgissent souvenirs et sentiments, &quot;tamisés&quot;, &quot;l'air si vivants&quot;, &quot;fondus&quot;, &quot;transparents&quot;.<br /> on réalise alors que vivre l'absence est amour.
Répondre
J
Maudit sois ce feu pour cette maman....
Répondre
M
Une vision douce amère d'êtres chers disparus ; oui, elle dégage beaucoup d'amour...
Répondre

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