8 novembre 2015
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Sur le banc de la colline, il s’arrête souvent.
Sur le banc de la colline, il s’évade. Au-delà de l’horizon un autre monde. Il le rêve, en compose une symphonie faite des vocalises du vent, des chuintements de l’herbe qui pousse, du bruissement des feuilles qui se posent avec douceur sur le sable de l’allée.
Sur le banc de la colline, il sort de son enveloppe pour rejoindre la vie derrière les barreaux de sa prison.
Sur le banc de la colline il est un autre, celui que personne ne peut voir, ne peut connaître, hormis lui.
Sur le banc de la colline, il vit !
Altifolia
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