sujet 5/2020 - clic
-----
Cher monsieur,
Vous que j’ai à peine entrevu, vous, que si j’avais été seule, auriez pu et pourtant, vous que je ne connais pas et, que je ne reconnaîtrais pas ; vous à qui j’ai été incapable de dire ce que maintenant, il me fait tant plaisir de vous dire …
Vous à qui j’aurais aimé écrire, ce que je puis faire ici maintenant, de tout ce que je n’ai pu vous dire dans le temps ; parce que je ne vous voyais pas venir.
Quelles étaient vos intentions ? Qu’auriez-vous fait, si la personne qui m’accompagnait n’avait pas au loin hurlé mon prénom ? Oui, d’accord, nous faisions du ski dans le grand champ par un jour de tempête, j’en conviens. Mais vous, qu’aviez-vous à être là, grimpant la côte enfonçant qu’aux genoux dans le seul but de me rejoindre !
Une bonne question, tiens, comment se fait-il que vous ayez si subitement rebroussé chemin constatant qu’il y avait quelqu’un avec moi !
Peut-être avez-vous pensé que nous étions plusieurs, qu’importe, c’est de vous, que j’attends la réponse !
De toute façon monsieur, ajustez bien votre COMPTEUR car vous allez tout simplement savoir de quel bois je me chauffe, après tant de temps.
Vous avez sans doute pensé que j’étais plus jeune que je ne l’étais en réalité et c’est là, que vous auriez fait ce qu’il fallait et moi, je ne serais sans doute plus là, pour vous dire enfin ce que je pense réellement de vous :
Vous n’êtes qu’un vaurien ; un moins que rien ! Callez ça dans notre poche et mettez-y votre mouchoir par-dessus !
Votre proie manquée.
Le blog de Colette