sujet 6/2020 - clic
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Il est de bon ton aujourd’hui (et depuis quelque temps pour certains) de critiquer le textile, industrie polluante et esclavagiste.
Etant née dans une ville où la bonneterie était la principale industrie, j’ai fait mes premiers jobs d’été dans des usines de textile ou des magasins d’usine quand ces commerces ont peu à peu supplanté l’industrie textile elle-même dans cette ville devenue un lieu de tourisme commerçant. Mon père y a travaillé aussi à un plus haut niveau.
C’est dans cette ville que j’ai rencontré mon futur mari décédé il y a peu : il avait travaillé dans cette ville dans le textile, secteur où il travaillait toujours en dirigeant deux usines d’un même groupe dans deux régions différentes. C’est ainsi que j’ai connu le textile d’un autre point de vue que celui de consommatrice ou d’ouvrière. J’étais la compagne puis la femme du directeur que j’ai pu voir s’investir dans les quelques vingt entreprises (au minimum) dans les vingt cinq années que j’ai eu la chance de passer avec lui. Chaque fois, il y a mis, il s’est donné corps et âme dans le tumulte d’une industrie en crise.
Le blog de Laura Vanel-Coytte