sujet 38/2020 - clic
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Il se réveilla une nouvelle fois.
Juste là, maintenant… Tout ça parce qu’il avait parlé de mettre la clé sous la porte ce qui, si l’on y songe, n’est pas si facile. Sous un porte-malheur alors ? Non plus.
Il se rappelait vaguement ces histoires de portes, un truc qui doit être ouvert ou fermé, une porte doit être toute verte ou fermée, ouverte ou bleue, bleue comme quoi déjà ? - la peur, sois à ce que tu penses !
La porte ! La ferme ! plutôt crever, rien ne le faisait flipper comme une porte entrouverte, non rien et sans doute, était-ce à cause de l’entrée possible de la moitié des abus.
Et puis, mince, en toute indignation, une porte entrouverte, la confusion, tu fais comment pour y écouter le chant des termites, ah ça, personne n’en parle jamais ! Déjà que les murs ont des oreilles.
Dans sa bulle, sa geôle, retenu -par qui ? pourquoi ? quels porte-flingues (que ne l’avaient-ils pas mis à la porte) ? – son séjour se prolongeait, sans carte, et il avait perdu la notion du temps : fini, midi à sa porte. Et plus que son cœur, les portes battaient en lui, une obsession, un véritable porte-à-porte mental qui espérait-il le conduirait à la porte de secours où l’on crie en urgence « y a quelqu’un ? » … enfin pas trop fort sinon ils vont te repérer.
Derrière sa porte de frigo, il claquait des dents autant qu’une porte mal fermée et cette pensée paradoxalement le remplissait d’espoir, à défaut d’enfoncer des portes ouvertes, est-ce ainsi qu’un passage se crée ?
Pour l’espion qui ne venait et n’allait plus nulle part mais végétait derrière sa porte de bois, balayer devant sa porte était ce qu’il voulait le plus au monde désormais, ça voulait dire je suis sorti !
Le blog de K