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21 septembre 2020 1 21 /09 /septembre /2020 10:37

sujet 34/2020 - clic

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« Quel volume ! » est la dernière analyse « géométrique » de ma bibliothèque répartie sur deux pièces : le salon et le bureau-dressing alors que le polar en cours (et les suivants) de la médiathèque sont dans mon lutrin de lecture de ma chambre. C’est impressionnant a-t-il rajouté comparant ce volume à celui des vêtements de sa belle-mère décédée. Pourtant à part  les angles des bibliothèques (noire pour le salon, bois pour le bureau), mes livres (à ranger) n’ont pas grand-chose de géométrique. Quand mon mari est mort, j’ai su que je devrais déménager pour moins cher donc plus petit. J’ai commencé à mettre des livres en petits cartons. Puis, il y a eu le confinement et j’ai arrêté les cartons car il était clair que je n’allais pas déménager tout de suite. Et je ne me voyais pas vivre entouré de cartons pendant des mois. Un premier déménageur est venu : la note était salée. Pendant, le confinement, j’ai fait du tri et vidé beaucoup de boîtes, d’archives. (Un 2 e déménageur est venu, le devis était moins important. Après mon voyage en juillet pour les vacances, tout s’est accéléré et j’allais recontacter le 3 e déménageur (qui était le moins cher et le plus disponible) quand un copain m’a dit : ne dépense pas ton argent, je vais  te faire ce déménagement… les doigts dans le nez. J’y ai cru à moitié mais comme j’étais seule…Et j’ai eu raison, car ça s’est passé encore plus mal que je pensais. Bref, sa première idée était de mettre les livres et boîtes de magazines d’art en grands sacs. Il est vrai que c’est plus facile à porter qu’un carton mais ce n’est pas de la géométrie. Tous ceux qui sont intervenus dans ce déménagement (que je remercie) ont trouvé qu’il y avait beaucoup de livres et magazines d’art. Moi aussi… Mais alors que je vide les sacs et que j’essaie de ranger, à chaque livre que je retrouve, se superpose une visite, un voyage, une lecture, une nuit, des baisers, son sourire, ma vie passée et à venir, mon présent difficile à porter, lourd mais riche d’une disponibilité d’esprit, une curiosité qu’on m’envie souvent sans la comprendre. Il en a peut-être été victime mais il est au moins mort d’avoir vécu une vie livresque et passionnante. Je me dois de continuer de même.

 

 

Le blog de Laura Vanel-Coytte

20 septembre 2020 7 20 /09 /septembre /2020 17:14

sujet 34/2020 - clic

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Ah qu’elle me plaît cette tête bien faite, que l’on peut descendre en toute sérénité dans ce colimaçon, cerveau très actif qui ne cesse de rechercher le livre parfait, celui qui nous fera voyager à travers le monde, avec une intrigue fantasque, des personnages haut en couleur et que nous n’oublierons jamais, tellement ils nous ont fait rêver.

Cette tour de Babel, figure géométrique au sein de notre crane, montre que nous sommes insatiables quand il s’agit de livres. Thrillers, comédies, policiers, autobiographies, tout y passe avec un réel plaisir, devenant même pour certain une addiction.

Pour ma part, le livre qui m’a marqué étant plus jeune, et que je relis régulièrement et dont je ne me lasse pas, c’est la maison aux esprits, d’Isabel Allende, livre magnifique d’une famille drôle avec des personnages extravagants dans un contexte noir et cruel, et qui vous marque pour la vie. Il y a même eu une adaptation cinématographique de cette histoire magnifique. Mais rien ne vaut le livre, laissant la place à l’imaginaire.

Personnellement, je préfère les thrilleurs et les comédies, à moins de tomber sur une pépite comme je viens de citer. Il y a certains auteurs que je suis avec avidité, toujours dans l’attente du prochain opus, et j’ai lu tous les histoires très noires de cet auteur, Jean-Christophe Grangé.

Les comédies me font rire aussi, et c’est pourquoi je commence souvent deux livres en même temps, un thrilleur, et une comédie, comme ça c’est plus léger à lire.

Les livres sur fond d’histoire médiévale me plaisent bien aussi, souvent bien renseignés sur les habitudes et le contexte de l’époque sur laquelle le livre s’appuie.

Quoi qu’il en soit, la lecture apporte beaucoup, nous fait nous évader, nous fait rêver, et il y en a pour tous les gouts, alors ne nous en privons pas, et voyageons l’esprit libre.

 

TARVAL

20 septembre 2020 7 20 /09 /septembre /2020 12:02

sujet 34/2020 - clic

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Le bac en poche,

Ce n’est pas un abri-sous-roche,

Pour une situation de tout repos,

Entourée d’oripeaux.

Il faut encore travailler,

Sans atermoyer.

Sur la pallier que d’étudiants,

Devant eux tous les ingrédients !

Des livres en escalier

Pour remplir de nombreux cahiers,

Qui ont leur place dans la tête,

Un vrai casse-tête !

 

Chacun devra atteindre le palier du haut,

Avec de multiples cahots.

Livres de Français,

Difficiles d’accès.

Livres de droits,

Pour ceux qui sont adroits.

Livres de géométrie,

A éviter l’idolâtrie.

Livres scientifiques,

Couverts de nombreux graphiques.

Livres médicaux,

Pour les futurs chirurgicaux.

 

Que de marches à franchir !

Des loisirs, il faut s’affranchir.

Les week-ends avec les copains,

A rayer de vos calepins.

L’escalier est étroit,

Pour s’appuyer, pas de parois.

Il ne faut pas prendre tous les livres,

Mais uniquement ceux qui vont vous permettre de suivre,

Les maîtres de conférences,

Qui enseignent avec assurance,

Les travaux pratiques,

Souvent acrobatiques.

 

Il vaut mieux une tête aux livres bien rangés,

Qu’un ensemble d’étagères dérangé.

Sur les marches, pas d’expédients,

Vers le sommet, moins d’étudiants.

Les autres essoufflés,

Ne pouvant se camoufler

S’assoient sur une marche

Pour faciliter leur démarche,

Ou s’appuient sur un bâton,

En avançant à tâtons.

Votre temps est compté,

Ne vous laisser pas démonter.

 

 

 

Le blog de Chatondaniel

20 septembre 2020 7 20 /09 /septembre /2020 09:51

sujet 34/2020 - clic

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On peut en connaître un rayon

Et ne pas trouver le bon angle

Un triangle des Bermudes mental l’aspirait

Elle perdait pied dans la tour de Babel

Elle cherchait, lisant en diagonale

Son cerveau posté en haut de l’escabeau

Ses idées escaladant l’échelle mentale 

Les pensées l’encerclaient, mystérieuse géométrie

Ses neurones miroirs restaient en plan

Thalès battait son plein et le pavé

Comment faire bonne figure ?

C’était la quadrature du cercle

 

Quand les hypothèses s’usent

Il faut trouver une médiatrice

Ce fut la bibliothécaire

Depuis ce jour-là, ce qu’on pensait d’elles

leur était bien équilatéral : 

Jusqu’au bout des angles

Elles étaient losanges   

 

 

Le blog de K

20 septembre 2020 7 20 /09 /septembre /2020 07:16

sujet 34/2020 - clic

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Une bibliothèque dans sa tête !

Elle tourne autour de ses livres.
Pour elle, non, pas un mal de tête
mais, bien plus ; un amour des livres.
.
Elle ne vit que de GÉOMÉTRIE.
Veut en résoudre tous les problèmes.
Dans sa tête, point de dilemme ; 
de tous ses livres se réjouit.
.
La géométrie, toute sa vie !
Ces ami(e)s en ont pris leur parti,
s’y exercent à y voir le bon côté ;
c’est mieux pour la fraternité
.
Une bibliothèque dans sa tête !
Elle tourne autour de ses livres.
Pour elle, non, pas un mal de tête
mais, bien plus ; un amour des livres.
 
 
Le blog de Colette
20 septembre 2020 7 20 /09 /septembre /2020 07:06

sujet 34/2020 - clic

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J'ai toujours rêvé de posséder une grande bibliothèque. Vous savez, de celles qui sont majestueuses et qui pour que je puisse atteindre les ouvrages du haut doivent avoir une échelle. Une échelle que l'on glisse sur une barre de cuivre qui fait le tour de cette tour d'ivoire. Et justement pour bien y voir, une lumière de rêve pour que les auteurs soient bien éclairés. Éclairée je le deviendrai entourée par tant d'écrivains tant de mots tant d'histoires tant de caractères imprimés et bien trempés !
 
Ma maison a brûlé, ma bibliothèque n'est plus que tas de cendre, mes livres se sont tous envolés en fumée.
 
Dans mon petit studio où géométrie rime avec planimétrie, j'ai une liseuse électronique.
 
Je n'ai jamais rêvé posséder un truc pareil. Un truc qui m'a fait plein de promesses : celle de transformer ma majestueuse et haute bibliothèque pleine de pavés lourds imprimés de millier de caractères sur des pages qui gardent l'odeur de mes passages, la trace de mes allers-retours, la corne de mes amours, le bruit délicat de l'histoire qu'on tourne avec impatience, le dessin d'une larme tombée par hasard…
 
Oui la promesse de changer tout cela en quelques mégaoctets plats plats plats et qui se transportent facilement dans une boîte noire impersonnelle d'une centaine de grammes.
 
J'ai glissé dans un autre monde.
 
 
Le blog de Jamadrou
19 septembre 2020 6 19 /09 /septembre /2020 16:52

sujet 34/2020 - clic

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J’ai dans la tête des milliers de mots, des milliers d’images, des milliers d’histoires qui ne sont pas les miennes et que pourtant je m’approprie le temps d’une insomnie, d’une veille prolongée, quotidienne et nécessaire. Oui, car ma vie n’est pas assez intéressante et romanesque pour que je m’en contente, levée chaque matin à 8 heures, couchée pile à 21 heures, une journée fade, sans couleur et sans surprise, sans visites et sans bonheur. En fait, ma vraie vie commence le soir lorsque mon autre vie s’endort.

Et quand la nuit arrive, au creux d’un lit bien chaud, renforcé par l’appui moelleux de trois oreillers et d’une lampe LED douce mais efficace, je me laisse enfin glisser vers mes univers livresques et multiples, peuplés de personnages joyeux, fantasques, mythomanes, cruels, et parfois même assassins. J’aime qu’on me surprenne, j’aime les meurtres au coin d’un bois, mais aussi le romantisme troublant, la petite larme à l’œil, les amours contrariées et l’instant où les corps vont enfin s’étreindre, malgré tous les obstacles qui auraient dû rendre tout cela impossible.

Le plus dur pour moi, c’est de laisser, vers les 2 heures du mat’, la page en son milieu, juste au moment où l’on croit que tout va se résoudre, que l’intrigue va se dénouer, que le héros va enfin se dévoiler à ses lecteurs impatients, montrer son vrai visage et à tous, le genre de type qu’il est vraiment. Parfois même, tant il semble me narguer, j’ai l’impression qu’il s’adresse uniquement à moi, en me regardant droit dans les yeux et en me hurlant : tu as vu, ma vieille, je t’ai bien bernée, je ne suis pas celui que tu crois et si tu penses que c’est moi le coupable, tu te… tu as… tout bon, tout faux…

Bref, je saurai ça demain. Car il est temps de dormir. J’attrape le livre avec rage et le balance sur ma table de nuit. A demain, mon vieux, nous n‘avons pas fini d’en découdre tous les deux.

Mais parfois, il se passe des choses tellement tendres, qu’il m’arrive inconsciemment de caresser longuement d’une main l’oreiller vacant à mon côté et de l’autre tenir le livre à la page 86, sublime de tendresse et d’appel à l’amour : elle me tendit la main. Saisir une main, c’est mettre ses doigts dans une prise électrique et aussitôt connaître l’intensité qui circule dans la peau de l’autre(1). Je n’ai jamais rien lu de si beau. Et ce livre, je le relirai encore et encore, c’est certain.

Dans ma jeunesse, je me souviens avec bonheur des livres que je dévorais  et qui me faisaient mourir de rire. C’était ceux de San Antonio, alias Frédéric Dard. Je pense les avoir tous lus. J’adorais non pas le scénario, toujours le même, mais ses personnages truculents et insolents appelés Bérurier, Berthe et bien sûr l’Inspecteur San-Antonio en personne, toujours si sûr de lui. Le vocabulaire était désarmant, on ne pouvait comprendre les mots qu’avec une longue habitude, l’auteur l’a avoué lui-même. J’ai fait ma carrière avec un vocabulaire de 300 mots. Tous les autres, je les ai inventés.

S’enrichir par les mots, par les idées, par l’extraordinaire pouvoir de tous ces auteurs qui m’aident chaque soir à survivre, à vivre mille vies en une seule, à me construire d’innombrables imaginaires dans ce monde souvent terne et prévisible, où chaque jour succède sans surprise à un autre. Voilà mon bonheur.

 

Le blog de Cloclo

 

  1. 1. Christian Bobin, Louise Amour
19 septembre 2020 6 19 /09 /septembre /2020 12:16

sujet 34/2020 - clic

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Prisonnière du livre

Faut-il qu'on l'en délivre

Se demande sa mère

Se demande son père... !?

 

La tête dedans

Quand

Ses amis sortent en boîte,

Benoîte

Elle... rentre dans ses livres

Ivre

De prose, de vers,

Le verre

Aucun intérêt par la suite

Il endort dans la cuite... !

 

Bouquin de géométrie

Comme de géographie

Bouquin d'histoire

Comme vieux grimoire

Du bouquin, du bouquin

Du bouquin, du bouquin... !

 

La voilà songeuse, sérieuse tel un évêque...

Que louer ce soir à la bibliothèque... !?

 

Du roman, le dernier Nothomb... ou

L'énigme de la chambre 622, Dicker,

Ou la vie secrète des écrivains, Musso...

 

Au coup de coeur des premiers mots,

Il aura le dernier... !

 

Prisonnière du livre

Faut-il qu'on l'en délivre...

Les soupirants soupirent, Benoîte reste de givre,

Elle ne voit qu'eux, les livres... !

 

 

Le blog de jill bill

15 septembre 2020 2 15 /09 /septembre /2020 07:11

sujet 33/2020 - clic

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19 tentatives d’élucider pourquoi le 19 est entouré.   

 
1.     J’étais pas libre le 18, mais pas libre pourquoi ?
2.     Bon, c’est vrai que j’aime pas le vendredi… ou bien c’est le poisson, je ne sais plus
3.     Le 19 d’accord, mais de quelle année au fait ?
4.     Me rappeler de recharger en potassium ?
5.     19 d’accord, je veux bien, mais j’ai perdu le 84, il est passé où ?
6.     Un rendez-vous mnémotechnique en Corrèze ?
7.     Ah, mon anniversaire a changé de date ?
8.     Bon, entouré en rouge, c’est peut-être une erreur finalement… et ce serait pas mal.
9.     Vérifier quand même si j’ai pas rendez-vous dans le 19e …siècle ?
10.   Est-ce un calendrier ou une grille de loto ? je finis par douter de tout …
11.   J’espère juste ne pas m’être trompé de semaine, et d’une semaine la tâche deviendrait
insurmontable s’il faut ajouter le 12 ou le 26, ça va finir en compte est bon
12.   Aller chercher ma marionnette chez le réparateur ?
13.   Le code d’entrée du poulailler où le butin est caché ?
14.   C’est mon numéro de cellule ?
15.   Un rond rouge pour faire croire que j’ai un agenda de ministre ?
16.   L’assassin a déménagé
17.   J’ai été élu pape et c’est mon numéro ?
18.   Appeler les pompiers avec une erreur de calcul ?
19.   Le 19 serait une date limite parmi les mil et une possibles ?
 
 
Le blog de K
14 septembre 2020 1 14 /09 /septembre /2020 15:02

 

sujet 33/2020 - clic

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Quand elle avait eu le tracé du Tour de France avec les dates et les étapes, elle avait entouré de rouge le 19 juillet. L’événement national passait tout près de sa ville natale, entre celle-ci et la plus grande ville où elle avait fait ses études. Les cols qui se situaient entre les villes &tapes étaient ceux qu’elle avait commencé à grimper avec ses parents qui étaient tous deux passionnés de la petite reine. Sans jamais le forcer, ils lui proposaient juste des sorties avec eux, alternative au foot avec les copains. Elle avait choisi le vélo et elle aime autant le regarder à la télé qu’en faire. Elle revoyait les Thévenet et Anquetil des images d’archives  et ses idoles de jeunesse, Jalabert et Virenque, monter ces cols où elle avait décidé de faire son échappée, la bonne, celle qui irait jusqu’au bout. Elle aurait suffisamment d’avance pour résister au retour du peloton. Et son endurance de grimpeuse serait couronnée par sa vélocité équilibrée de pistarde pour le final. Elle écrirait son dans les annales des magazines spécialisés qu’elle dévorait. Elle monterait sur le podium et serait félicitée par le Grand (petit) Hinault. Des hôtes(pour l’égalité) l’embrasseraient puisqu’on avait trouvé un vaccin contre la COVID.

 

 

Le blog de Laura Vanel-Coytte

14 septembre 2020 1 14 /09 /septembre /2020 11:32

sujet 33/2020 - clic

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Lucie est heureuse, ça y est, elle l’a attendu ce 19, bien entouré sur son calendrier, et là, elle a la pression, elle commence à tourne volter, avec de grands éclats de rire, puis elle perd l’équilibre et tombe sur le canapé. Elle est heureuse, l’œil pétillant, et des étoiles pleins les yeux.
 
Aujourd’hui c’est le grand JOUR, elle va enfin revoir son compagnon, militaire de carrière et donc souvent absent. A chaque permission, elle l’attend avec beaucoup d’impatience, elle adore qu’il raconte des anecdotes sur sa vie dans l’armée, et elle a plein de choses à lui dire aussi sur son quotidien et sur ses projets. Elle enfile une petite robe coquine, se maquille et se coiffe comme elle peut car elle a une sacrée crinière sur la tête, et elle a du mal à dompter sa chevelure.
 
Vite, elle prend sa voiture et fonce à la gare, où il y a beaucoup de monde et trouve une place pas trop loin. Là, elle essaye de trouver Jean, au milieu de cette foule compacte et l’aperçoit au loin. Oh qu’il est beau son légionnaire, et avec son uniforme, il ne passe pas inaperçu. Enfin il la voie, et se met à marcher plus vite en lui faisant des grands signes auxquels elle répond et en moins de 2 minutes, elle est dans bras. Ah, le 19, quel jour merveilleux, qui lui apporte que du bonheur, mais elle sait qu’il ne restera pas longtemps, et qu’elle aura une autre case à entourer sous peu.
 
Mais pour l’instant, elle n’y pense guère, elle ne pense qu’à ses bras qui l’enserrent, à ce corps qui lui donne tant d’amour, et elle a hâte de revenir avec lui dans leur petit nid douillet.
 
 
TARVAL
13 septembre 2020 7 13 /09 /septembre /2020 17:57

sujet 33/2020 - clic

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Profondeur mystérieuse du temps

que des mathématiciens pointilleux

ont mis en cage pour le cerner mieux

des jours, des mois et des calendes

au rythme règlé d'un métronome

battant la mesure inexorablement

donnant un temps au temps qui va

 

Les temps changent et les êtres passent

mais le temps file sans se presser

sans nuances et sans états d'âme

sans précipitation, sans échappées

sans barrières et sans frontières

sans jamais à sa règle déroger

Qui peut dire quand il va finir ?

Qui peut dire quand il est né ?

 

Et nous, pauvres humains

funambules sur sa corde tendue

jubilons de trouver le calendrier

pour fébrilement programmer

les temps qui nous sont impartis

et qui remplissent autant nos vies

les attentes, les jours heureux

les vacances et les jours de rentrée

ou les rendez-vous amoureux

 

Et pour bien marquer cette étape

sur cette corde d'infini

on fait un rond comme un soleil

autour d'une date pour qu'elle veille

à bien clouer le bec au temps,

l'espace d'un instant

 

 

Le blog de Lecrilibriste

13 septembre 2020 7 13 /09 /septembre /2020 17:52

sujet 33/2020 - clic

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Joanna regarda le calendrier accroché au réfrigérateur, et s’arrêta soudainement.

Le 19 était entouré, mais pourquoi le 19, Joanna ne savait pas, et ça la stressa.

Avait-elle oublié un événement important ?

Elle chercha dans sa mémoire, mais rien ne se passa,

Elle restait sans réponse, les yeux fixés sur le calendrier, et là,

Elle eut une illumination, d’un coup, comme ça,

Elle avait RV avec son médecin pour discuter, vraiment,

De cette mémoire qui s’envolait, même avec des rappels, justement,

De ce qu’elle devait faire, mais ça aussi elle l’oubliait,

Elle se mit à pleurer, consciente qu’elle perdait,

A chaque instant un peu plus de sa mémoire.

Elle vivait seule dans un manoir,

Personne pour l’aider, et elle ne voulait pas être hospitalisée,

Avec ces fantômes de la vie, des vies brisées,

Par cette maladie qui vous enlevait toute dignité,

Et tellement dure à vivre pour les proches,

Qui, mains dans les poches,

Essayaient de la rassurer,

Mais elle n’était pas dupe, elle savait

Comment cela finirait,

Elle pensa alors au suicide, pour soulager sa famille et ses amis,

Mais c’est plus facile d’y penser que de le faire vraiment,

Elle savait qu’elle pouvait compter sur ses amis,

Et peut-être pourraient-ils l’aider à partir justement,

Mais elle savait que demain elle aurait tout oublié

Elle se remit en boule et recommença à pleurer,

Elle ne savait plus quoi faire et elle se leva pour s’habiller

Et aller chez le médecin avant d’oublier le RV,

 

TARVAL

13 septembre 2020 7 13 /09 /septembre /2020 17:36

sujet 33/2020 - clic

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Un 22 septembre au diable vous partîtes..

Cela on le sait, Georges, mais le 19, que fîtes vous ?

Vous vous aimâtes-vous ?

Ou vous vous disputâtes-vous

Jusqu'à la date susdite ?

 

Le 19/09/2020 on célébrera les Emilie. Et les Janvier, ce qui est plus insolite. L'Ange Gardien d'astreinte ce jour-là sera  Yéhuiah, sauf si  c'est votre anniversaire, auquel cas vous êtes Vierge, et  c'est  Ménadel qui se collera à votre protection rapprochée !

(Consultation complète réservée aux abonnés)

 

Toutefois, pour qui a la fibre républicaine, selon le calendrier révolutionnaire, nous serons le 2 Sansculottide An CCXXVIII, et fêterons le génie !

 

Le calendrier révolutionnaire débute le 22 septembre 1792,  (Ier Vendémiaire de l' An I de la République). De ce fait, pas d'équivalent du 19 septembre dans vendémiaire, non plus que dans fructidor qui est le dernier mois de l'année précédente, parce que, dans le si poétique calendrier de Fabre d'Eglantine, manquent 6 jours pour coller avec le calendrier solaire, les saisons n'étant pas d'humeur révolutionnaire. Des jours flottants initialement nommés sans-culottides.

 

Mr Google, indispensable à notre culture, nous apprend qu'il y a un tas de gens célèbres, saints, vertueux, ou gibiers de potences qui sont nés ou morts un 19 septembre.

Ainsi c'est le 2 Sansculottide An MCMLXXIV qu'est née une dame nommée Victoria S., ici dans le simple appareil d'une beauté qu'on vient d'arracher au sommeil

 

Comme moi, personne n'a oublié, bien sûr, que c'est le 19 septembre 1648 que Pascal a découvert le vide, et que le 19 septembre 1783 Montgolfier a lâché un ballon à air chaud.

 

C'est un 19 septembre 1899 qu'Alfred Dreyfus a été gracié par Emile Loubet.

Le 19 septembre 1914, la cathédrale de Reims a été bombardée, et  le 19 septembre 1955, Peron fut destitué.

Le 19 septembre 1985 Mexico subit un violent tremblement de terre, qui fait au moins 10 000 victimes. 32 ans plus tard jour pour jour, et à peine deux heures après la fin des commémorations de ce séisme, l’Etat de Puebla au Mexique a été frappé à nouveau par un terrible tremblement de terre. Qui aime bien châtie bien.

 

Le 19 septembre 1991 : Découverte d'Ötzi mort il y 5300 ans, à environ 45 ans, soit sensiblement l'âge où Fabre d'Eglantine posa sa tête sur l'échafaud.

 

Troublante coincidence.

 

Mais surtout n'oublions pas :

A Sainte-Emilie, luzerne à pleine faucille.

 

 

 

 

 

Le blog d'Emma

13 septembre 2020 7 13 /09 /septembre /2020 09:55

sujet 33/2020 - clic

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Le 19 verrons-nous une belle échappée
pour une belle arrivée
Le contre la montre vaudra-t-il le détour?
Au fait savez-vous pourquoi
aucun coureur ne porte le numéro 19 ?
Peur du Covid 19 ?
 
 
Le blog de Jamadrou
13 septembre 2020 7 13 /09 /septembre /2020 09:42

sujet 33/2020 - clic

 
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J’avais entouré le 19 au feutre rouge. Mais pourquoi ?
 
Le 16, j’avais la coiffeuse.
 
Elle m’a coiffée à l’as de pique, je lui avais dit de me couper la mèche, eh bien, à force de papoter avec sa meilleure cliente, elle m’ a fait de gros crans sur le front, cette idiote, j’ai l’air de la poupée du diable, en pire. Jean-Mi m’a asticotée en rentrant et en me priant de changer illico de salon.
 
Le 17, le test Covid
 
Une heure d’attente. J’avais la gorge nouée. Peur du résultat. Je ne les aurais que dans 2 jours. Ouf, rien de ce côté-là, je suis épargnée, du moins pour cette fois.
 
Le 18, Julien et sa nouvelle copine.
 
Ah ! sa copine, quel genre, et quel vocabulaire, je n’ai pas compris un mot de ce qu’elle m’a dit. Et sa façon de m’appeler d’emblée Mamie Juju, on n’a pas gardé les cochons ensemble, que je sache. Où a-t-il été encore la dégoter celle-là ? Dire que Manon était si belle, si douce, et avait des manières si polies et si élégantes de me parler. Mais pourquoi l’a-t-il quittée ? L’autre, là, sans éducation, qui attrape un à un tous les objets sur ma commode pour les observer de près, qui se ressert de la tarte sans me demander la permission et qui rit comme une folle à toute les blagues de Jean-Mi. Et qui trouve, pour couronner le tout, que mon Tigrou serait bien plus mignon sans ses kilos en trop. De quoi je me mêle ? Je ne l’ai pourtant pas élevé comme ça, notre petit-fils, Julien est un jeune homme effacé, presque timide, et celle-ci une bombe de vulgarité et un monstre d’irrévérence. Je lui en toucherai deux mots demain au téléphone.
 
Le 19. Le 19 ?
 
Qu’avais-je donc à faire de si important ce jour-là pour l’avoir entouré de manière si visible sur mon agenda ?
 
Mamie Juju, tu pers un peu la tête, me dit gentiment Julien au téléphone. Et toi, gros nigaud, tu ne la pers pas, peut-être ? Que fais-tu avec cette pimbêche grossière et mal éduquée ? Et que va dire ta mère quand elle le saura ? Elle est déjà au courant ? Eh bien, je ne lui fais pas mon compliment, elle va m’entendre quand je la reverrai. En tout cas, ne me ramène plus JAMAIS cette fille chez moi, je ne veux plus en entendre parler !
 
Quand il a raccroché, j’ai entouré de rage la date du 19 au stylo rouge, pour m’en souvenir à jamais. Enfin, j’espère !
 
 
Le blog de Cloclo
13 septembre 2020 7 13 /09 /septembre /2020 07:16

sujet 33/2020 - clic

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Cette date ÉCHAPPÉE ici, me comble et me réjouit.Comment pourrais-je l’oublier ;alors qu’elle me fait rayonnerde reconnaissance et de bonheur, de joie, d’amour et de douceur !.

C’était du mois d’août un lundi, en plein cœur d’avant-midiet, le soleil était aussi de la partie ;pas une seule petite goutte de pluie.Même si le monde était en guerre, rien ne vint perturber l’atmosphère !.

En mil neuf cent quarante, je vous l’dis,n’étant pas encore de ce monde-ci, bien que depuis longtemps j’ai appris ;que deux ans plus tard j’en fus le fruit.Du jour du mariage de mes parents ;le 19 août, c’est vraiment épatant !

 

Le blog de Colette

12 septembre 2020 6 12 /09 /septembre /2020 15:56

sujet 33/2020 - clic

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Simple calendrier
Perpétuel
Pour un rappel
Des anniversaires
De la famille
Des amis,
De ceux qu’on aime.
Pourquoi la date du 19
Est cerclée de rouge ?
Pour ne pas oublier !
Mais oublier quoi !
Qui me le dira !
 
La mémoire flanche ;
Je ne me souviens plus très bien.
De nombreux trous noirs.
Elle a besoin de petits mémos
Des rappels sur tous les murs,
Cuisine, bureaux, salons !
Les agendas
Introuvables
Le 19 est un samedi,
Pas de rendez-vous.
Les spécialistes en week-end ;
Les cabinets médicaux fermés.
 
Échappée belle !
Ce n’est plus de notre âge.
Partie seule
Dans un petit bois !
Qui me rappellera
Le chemin du retour !
La direction à prendre !
La maison est perdue,
Seule abandonnée.
Qui en fera le ménage ?
Qui ramassera le courrier ?
Je suis perdue !
 
En ballade,
Pas de téléphone,
Le fil est trop court,
Pour l’emmener avec moi.
Un portable !
Il est fixé au mur !
Mes enfants n’ont pas de fil,
Leur téléphone en poche.
Les chiffres sont trop petits,
Mes yeux fatigués,
Mes oreilles un peu fermées.
Rien ne vaut la téléphoniste !
 
 
Le blog de Chatondaniel
12 septembre 2020 6 12 /09 /septembre /2020 12:41

sujet 33/2020 - clic

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Quoi de neuf le dix-neuf...

J'ai oublié le pourquoi ai-je entouré le dix-neuf... !

 

Je ne sais plus,

J'ai la mémoire qui flanche

J'm'en souviens pas... !

 

Un rendez-vous, mais lequel... ?

 

La coiffeuse pour moi

Ou la toiletteuse pour Jo, mon cocker... ?

 

Un café sur la Grand Place, avec, Georges ou...

Un théâtre,

Une journée à... ?

 

Décidément, ce dix-neuf me trouble...

Et si je ne trouve pas d'ici-là

Ca va encore faire des étincelles

Avec l'un ou l'une !

 

Mémoire qui fout l'camp,

« Drôle » de maladie... !

 

Echappée petit à petit de ma vie,

Mémoire, plus qu'un mot...

 

Quoi de neuf le dix-neuf

J'ai oublié le pourquoi ai-je entouré le dix-neuf...

 

 

Le blog de jill bill

11 septembre 2020 5 11 /09 /septembre /2020 18:36

sujet 32/2020 - clic

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- Yoyo ! Yoyo ! ma p’tite Yoyo

- ah te voilà ! Tu as vu l’heure ! Quatre heures du mate !

-ma p’tite Yolande

-j’suis plus ta Yolande ! non mais, pour qui tu t’prends…

- allez envoie moi les clefs

-va t’en coucher ailleurs espèce de pantin

j’ai un polichinelle dans le tiroir et ça me suffit bien

- yoyo , mon p’tit yoyo

- je suis pas un jouet qu’on lance en l’air et qu’on reprend

 Et je ne suis plus ta marionnette

Tu peux faire ton fantoche à draguer des minettes avec tes airs de fanfaron

T’es rien qu’une lopette, une espèce de bouffon !

-allez yoyo, envoie les clefs, ça commence à cailler…

-dégage et du balai ! ne reste pas devant ma porte ou j’appelle les matons !

Va retrouver tes mignonettes, leur chanter des fadaises

….Poupées de cire poupées de son…

 

(Chanté :)

 

Moi je suis plus ta marionnette

Ta fifille en papier mâché

T’es qu’une espèce de girouette

Compte pas sur moi pour te pleurer 

 

 

Ilonat

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