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13 juin 2020 6 13 /06 /juin /2020 11:49

sujet 24/2020 - clic

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L 'été de toutes les ducasses
A vec ses manèges et autres stands d'amusement...

 

R oue de la bonne fortune
O ù l'on ne gagne pas des mille et de cents,
U n sou, un geste et tourne la roue
E t tourne la chance...

 

T ac tac tac tac tac... tac... tac...tac !

O h une breloque, le gamin espérait le p'tit train...
U ne autre fois, peut-être,

R êve t-il en repartant, déçu...

N on la vie ce n'est pas tous les jours Noël,

E lle a ses côtés défaites...

 

 

Le blog de Jill Bill

8 juin 2020 1 08 /06 /juin /2020 20:05

sujet 23/2020 - clic

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J'ai dû vider mon escarcelle

pour réparer le toit du château

l'était comme çui d'Cadet Rousselle

plein de gros trous,de gros bobos

mais les sous s'étaient fait la belle

y'avait plus rien dans l'escarcelle

 

Ah ! Ah ! l'Eldorado

c'était la débacle et l'fiasco (bis)

 

L'ami Jacquot ouit mes sanglots

ne t'en fais pas ma belle oiselle

viens avec moi dans mon bateau

tu verras comme la mer est belle

on ira pêcher l'bigorneau

et si tu veux du virtuel

on surf'ra jusqu'aux esquimaux

 

Ah Ah l'Eldorado

Avec mes palmes et mon maillot

j'ai suivi le beau jouvenceau

 

 

Le blog de Lecrilibriste

8 juin 2020 1 08 /06 /juin /2020 12:35

sujet 23/2020 - clic

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J’ai  du bon paysage dans mon escarcelle

J’ai du bon paysage, viens et regarde

J’en ai de la campagne et de la ville

Tu peux les acheter et les lire

J’ai bon paysage dans mon escarcelle

J’ai du bon paysage, viens et regarde

 

J’ai des paysages lacustres

Où j’ai commencé à t’aimer

J’ai des paysages maritimes

Où j’ai mis plus que les pieds

 

Sur le pont d’Avignon

Tu m’as photographié

Sur le pont d’Avignon

Les débuts d’un bout d’éternité

 

J’ai des paysages du Nord

Où notre maison a brûlé

J’ai des paysages d’ici

Où notre maison a été écroulée

 

J’ai des paysages du Sud-ouest

Où le foie gras se mangeait

A l’apéritif ; j’ai des paysages roses

De villes à la violette

 

J’ai des paysages marocains

Où je me suis sentie légère

J’ai des paysages marocains

Comme le dernier voyage

 

J’ai  du bon paysage dans mon escarcelle

J’ai du bon paysage, viens et regarde

J’en ai de la campagne et de la ville

Tu peux les acheter et les lire

J’ai bon paysage dans mon escarcelle

J’ai du bon paysage, viens et regarde

 

 

[1] clic

 

 

Le blog de Laura Vanel-Coytte

 

8 juin 2020 1 08 /06 /juin /2020 09:52

sujet 23/2020 - clic

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Mon ami Charles n'a pas d'ordinateur, et il me charge d'envoyer sa participation

 

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Voulez-vous danser marquise ?
Voulez-vous danser le menuet ?
Vous serez vite conquise
Donnez-moi la main s'il vous plaît…

Refrain:
Ah ah ah ah
Ah ah ah ah
Entrons en danse
Quelle cadence
Ah ah ah ah
Ah ah ah ah
Le menuet c'est la polka du Roi !

Pendant que le marquis sommeille,
Je veux poser un baiser sur vos doigts fluets
Et sur votre bouche vermeille
Moi pour l'amour je suis toujours prêt.

{Refrain}

Montons sans faire de tapage,
Tout en dansant le menuet là-haut
Montons jusqu'au troisième étage
Du bonheur nous aurons bientôt.

{Refrain}

J'enlève votre jolie robe
Et, doucement j'ouvre votre corset,
Votre perruque est malcommode
Il faut vous en débarrasser.

{Refrain}

Oh doux émoi minute brève,
C'est dans la joie la soie et le satin
Que j'accomplis mon plus beau rêve
Chérie je vous possède enfin…

{Refrain}

Mais soudain qu'y a-t-il marquise,
Je ne vous sens plus très bien dans mes bras
Vous fondez comme une banquise,
Expliquez-vous je ne comprends pas !

{Refrain}

Hélas Monsieur je suis en cire
Et vous vous êtes au Musée Grévin
Louis XIV ? Ah triste sire
Nous ne sommes plus des humains.


Ah ah ah ah Ah ah ah ah
Finie la danse
Plus de cadence
Ah ah ah ah Ah ah ah ah
Ainsi s'achève la polka du Roi

 

 

Le blog d'Emma

8 juin 2020 1 08 /06 /juin /2020 06:41

sujet 23/2020 - clic

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Dans ces murs habités,
 
d’une si grande beauté,
 
Ah ! Cela ne me sied.
 
.
 
Vos rêves, vos envies,
 
un château de cartes :
 
un mirage écroulé.
 
Puis sans aucun regret,
 
comme nuages dans le ciel :
 
ce rêve effondré.
 
Et, ne vous déplaise,
 
château : tombeau pour moi ;
 
merci à vous monsieur !
 
Dans votre ESCARCELLE,
 
vite sans plus tarder,
 
ce beau bijou rangez !
 
.
 
Dans ces murs habités,
 
d’une si grande beauté,
 
Ah ! Cela ne me sied.
 
 
Le blog de Colette
7 juin 2020 7 07 /06 /juin /2020 17:16

sujet 23/2020 - clic

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La marquise sortit à 5h...

Quand l'horloge principale du château, celle au dessus de la marquise de la porte Sud, sonna enfin le déconfinement. Théodore l'agrippa :

 - Où vas-tu comme ça dès potron-minet ?

- Si on te le demande grand-père, tu leur diras que je suis partie dans la baie des anges. C'est ici que se retrouve toutes les marquises de France et de Navarre. Un peu à la manière des druides qui se réunissent chaque année dans la forêt des Carnutes. Il paraît même qu'Angélique y aurait été aperçue en la compagnie de Madame de Montespan, Madame de Sévigné et bien d'autres encore. 

Théodore Agrippa d'Aubigné retourna au château comprenant que sa petite fille devenue une jolie demoiselle lui échappait peu à peu. Il retourna donc à ses poèmes.

En vérité, la jeune marquise s'en allait rejoindre un autre poète écrivain: Paul Scarron qui lui fit cette déclaration :

Il n'est plus temps de rimailler ;
On m'a dit qu'il faut détaler :
Moi, qui suis dans un cul de jatte ;
Qui ne remue ni pied ni patte,
Et qui n'ai jamais fait un pas,
Il faut aller jusqu'au trépas

 

La pauvre marquise venait d'échapper au pire, faire quelques pas avec lui, même tout petits, dans les jardins de sa propriété de Fontenay-aux-Roses. C'en était fini des salons littéraires au cœur de la capitale, des rencontres qui auraient pu lui apporter richesse et gloire. Il ne restait plus que son ambition qu'elle alla confier à son amie la marquise de Sévigné qui la gratifia d'une de ses tirades :

Il n'y a qu'à être en Espagne pour ne plus avoir envie d'y construire des châteaux.

Forte de ces sages paroles la marquise concluait que désormais le bonheur, ça serait ici et Maintenon !

 

Sur un incipit aussi banal que "La marquise sortit à 5 heure", comment voulez vous que je fasse un roman !

 

 

Le blog de Margimond

7 juin 2020 7 07 /06 /juin /2020 11:50

sujet 23/2020 - clic

 
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« Bichon, tu veux pas monter l'chauffage ? On s'caille le fessard ici ! »
« Ecoute Germaine … rien ne t'obligeait à ôter tes fringues, et puis je ne crois pas qu'il y ait jamais eu de chauffage en ces lieux»
Germaine est du genre frileuse et quand elle a froid elle ne lâche pas le morceau facilement.
« Y doit bien y avoir un thermostat quelque part. Y'a forcément des thermostats chez les aristos. Regarde derrière les tentures»
« Germaine, on avait dit juste une petite turlute royale pour combler ton fantasme! Si le gardien déboule, on sera dans de beaux draps »
«A propos, y connaissent pas l'assouplissant ici, ce drap est aussi rêche qu'une serpillière … alors ce thermostat, tu l'as trouvé ? »
 
J'entends résonner des bruits de pas dans l'escalier. Sûr que c'est le gardien.
« Rhabille-toi Germaine, je sens que ça vient d'en bas !! »
« T'inquiète pas bichon, avant qu'y z'aient rouvert au public, j'aurai terminé not' petite affaire ! Allez, reviens là et tant pis pour ce foutu thermostat ».
 
Le pantalon sur les genoux, je reviens en courant vers le lit à baldaquin; c'est vrai que ça caille ici et le trajet me paraît interminable.
« Comment t'as dit qu'ça s'appelait ici, bichon ? »
« Euh … le château de l'Aumonière … ou de l'Escarcelle, je ne sais plus trop »
« Y z'avaient des drôles de blazes ces gens-là quand même, tu trouves pas ? »
« Germaine, magne toi. J'entends des pas »
« T'inquiète bichon. C'est juste ce foutu baldaquin qui fait un boucan d'enfer. On est tellement mieux sur notre Ikéa»
« J'te préviens Germaine, si on casse quelque chose, tu le paieras sur tes deniers»
« Bichon, des meubles comme ça c'est increvable et puis j'aimerais que tu m'appelles Baronne»
« Hein ? »
« Appelle-moi Baronne... dis-moi : Vous siérait-il Baronne de m'honorer d'une royale turlute ? »
«Quoi ? »
« Allez bichon... j'en rêve depuis longtemps et puis ça m'excite »
 
« T'as pas besoin de ça Germaine. Si tu ne le sens pas, ne le fais pas. On se rhabille et on quitte cette glacière »
« Pas question maraud ! Une Baronne ne capitule pas … et ne te dérobe pas maraud ou j'appelle mes gens qui te pèleront le jonc comme au bailli du Limousin qu'on a pendu avec ses tripes et ... »
« Déconne pas Germaine et arrête avec ces répliques des Visiteurs . Y'a pas de gens ici à part le gardien qui va nous jeter dans un cul de basse-fosse»
«Qu'est-ce que c'est qu'ce binz ? »
« Ça va ! On est en 2020, Germaine … j'ai juste envie de me barrer d'ici »
Germaine soupire.
« T'es pas drôle bichon. Allez bourse molle, on s'tire de ce congélateur »
 
Au passage de la porte, le gardien nous regarda d'un œil soupçonneux ; j'avais le pantalon en vrille et Germaine du vague à l'âme dans le chignon.
On devait avoir des têtes à piller des chandeliers car il nous suivit du regard jusqu'au bout des douves.
Elle a raison ma Baronne … là où y'a du chêne y'a pas d'plaisir.
 
 
Le blog de Vegas sur sarthe
6 juin 2020 6 06 /06 /juin /2020 17:36

sujet 23/2020 - clic

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Découvrir tes châteaux,
Touraine ma bien aimée.
Ils sont si nombreux
Qu’une vie ne suffirait pas
À les connaitre de fond en comble.
 
Comme toute région de France,
La Touraine a ses trésors,
Venant de ceux qui avaient une escarcelle bien remplie,
Pour payer artisans et ouvriers.
 
Château du Moyen-Age,
Langeais et son pont le vis.
Château du Rivau
Et sa forteresse médiévale.
Château de Luynes
Forteresse royale de Chinon,
Château de Loches,
Château de Tours,
Face à la Loire.
 
Avec François 1er
Vous découvrirez le château de Blois.
À Amboise palais des rois de France
Et la demeure de Léonard de Vinci,
Au château du clos Lucé, appelé autrefois :
Manoir du Cloux.
Le château de Chenonceau
Avec ses deux galeries superposées,
À cheval sur le Cher.
 
Le château de Chambord
Le plus vaste des châteaux de la Loire.
Le château d’Azay-le-Rideau
Qui vient d’être restauré
Le château de Cheverny,
Dénommé Moulinsart
Que vous connaissez grâce à Tintin,
Dans « Le secret de la licorne ».
Le château de Cinq-Mars-la-Pile,
La Touraine, terre de châteaux.
 
 
Le blog de Chatondaniel

 

6 juin 2020 6 06 /06 /juin /2020 17:02

sujet 23/2020 - clic

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La vie de château n’est pas faite pour les procrastinateurs …
 
Monter
 
Descendre
 
Entretenir
 
Modifier
 
Financer
 
Astiquer
 
Cirer
 
Laver
 
Brosser
 
Aspirer
 
Réparer
 
Cimenter
 
Tailler
 
Arracher
 
Soigner
 
Planter
 
Inviter
 
Fleurir
 
Tondre
 
Démonter
 
Aménager
 
Charpenter
 
Expertiser
 
Faire visiter
 
Oui, j’en suis vraiment certaine : La vie de château n’est pas faite pour les procrastinateurs mais pour celles et ceux qui ont du verbe !
 
 
Le blog d'Annick SB 
6 juin 2020 6 06 /06 /juin /2020 14:27

sujet 23/2020 - clic

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« Jeune homme 23 ans, libre, séduisant, diplômé études supérieures, goûts simples et artistiques, désire rencontrer vue mariage personne sentimentale, ayant mêmes affinités et disposant fortune lui permettant de voyager. Âge indifférent.
 
Cher Monsieur,
 
Votre annonce, parmi des centaines d’autres, a tout de suite attiré mon attention. Je me présente, je m’appelle Anne-Sigismonde de la Ramée du Saule, château d’Ambroise, Allier. Mes amis m’appellent Sigis, je suis une femme facile…à vivre, sans chichis aucun. J’aime la vie simple au grand air, la vènerie, l’halieutique, la tauromachie, le golf et les clairs de lune à Maubeuge…Comme vous le voyez, je ne suis pas une femme compliquée. Je prise également les longues promenades dans les larges allées de mon domaine, suivie de mes fidèles labradors. J’aime humer à mâtines les effluves enivrants des roses fraîchement écloses. Je suis sentimentale et romantique, je chatouille la muse de temps à autre et publie mes poèmes sur le site « Le petit écho de l’Adobe ». J’ai obtenu trois accessits et un diplôme d’honneur pour mon élégie « L’aster que tu m’avais jeté…», poème champêtre en vers croisés et rimes composites alternées. Je cultive mon jardin et m’occupe de mes serres, je suis aussi une adepte inconditionnelle de la chlorophytophonie qui est, comme chacun sait, l’art de faire écouter de la musique aux plantes vertes pour en accélérer la pousse. J’espère que vous partagez mon regard sur le monde, à savoir qu’une existence simple et bien réglée vaut mieux qu’une vie de stupre et de débauche. Je suis aussi très attachée à certaines vertus, dont la confiance et la fidélité dans le couple. Votre jeune âge ne présente aucun inconvénient pour moi, j’espère que la réciproque sera vraie. Que vous dire d’autre ? Si les grandes demeures ne vous épouvantent pas et si la vie à la campagne vous agrée, je suis prête à vous faire visiter mon domaine et à vous proposer de partager ma vie triste et solitaire depuis la mort de mon époux, feu le baron de la Ramée du Saule.
 
Quant à ma fortune, même si elle s’est amoindrie au cours du temps, je pense qu’il nous en restera suffisamment pour effectuer ensemble quelques merveilleux voyages. Veuillez agréer, cher Monsieur…
 
PS Pouvez-vous m’envoyer une photo récente ?
 
 
 
Le blog de Cloclo
6 juin 2020 6 06 /06 /juin /2020 11:49

sujet 23/2020 - clic

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Une nuit dans ce château,
Ah passe encore
Toute une vie
Tu me prends pour un roi Micheline... !?
 
Mon escarcelle
N'est plus celle que tu penses...
 
Certes, j'ai beaucoup gagné
J'ai beaucoup perdu, au jeu... la roue tourne !!
 
J'attends un chèque, moi baron quelque peu désargenté,
D'un ami très cher, Jérôme Napoléon Antoine,
Enfin façon de parler,
Va encore me faire la morale ce radin... !
 
Bloqués ici à attendre, à l'écluse,
Son coup d'fil au café d'la marine,
Maria la patronne nous fait l'élégance d'un crédit sur quelques repas...
Oui Micheline, à bord de mon yacht,
Que tu appelles barquette ! Merci bien...
 
Après quoi j'irai me refaire au casino de Monte-Carlo
Et avec un peu d'chance tu l'auras ta nuit royale !
 
Aaah tu préfères foutre le camp avec un marinier...
Mais que vogue la galère
Et le pâté en boîte... !
 
Avec moi cela aurait pu être Versailles
Oui Micheline, oui, Versailles et compagnie...
Mais ta patience est petite vertu
Comme ton corps... !
 
Ah les femmes, une belle création de Dieu
Mais complices du diable...
 
Pauf'con !!
 
A la revoyure Madame, car on se reverra,
Nous sommes du même monde... !
 
 
Le blog de Jill Bill
5 juin 2020 5 05 /06 /juin /2020 13:58

 

 

 

sujet 22/2020 - clic

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La musique envahit l’espace qui m’entoure, la nuit est chaude, mon corps est moite, ma robe légère. J’observe la foule en liesse qui s’agite, mon regard voyage de groupe en groupe. Les couples se forment puis se séparent au gré des titres, certains sont au corps à corps tandis que d’autres n’osent pas se toucher.

Je t’aperçois dans la foule, je ne t’ai jamais vu auparavant et pourtant j’ai l’impression de te reconnaitre, ta silhouette élégante, ton regard qui scrute l’espace à la recherche d’une partenaire de dance, ta tenue parfaite est déjà une invitation ! Soudain tes yeux accrochent les miens par surprise et rien sinon les silhouettes qui nous séparent ne peuvent les dissocier.

Lentement tu te diriges vers moi, tes yeux incrustés dans les miens et tu me tends les mains, elles sont belles, longues, fines et fermes. Sans prononcer un mot mais avec l’esquisse d’un sourire je fais un pas en avant et je prends ta main droite tandis que je passe l’autre main autour de ton cou. Nos corps se rapprochent alors sensiblement l’un vers l’autre et s’enlacent tels des aimants.

Un titre de Leonard Cohen se fait entendre et mon cœur se laisse porter par les notes de musique et la voix si chaude et sensuelle qui chante : Dance me to the end of love ! Tu guides si bien mes pas que j’ai l’impression qu’il ne reste que nous sur la piste de dance. Je sens mon cœur qui s’emballe et qui enfle, je te respire  à pleins poumons, je sens des papillons dans mon ventre, mon émotion est si forte que tu me portes presque pour m’éviter de tomber. Je ne veux pas que ce morceau s’arrête, je veux garder la magie de ce moment pour toujours et l’enfermer dans un médaillon que je porterai chaque jour de ma vie, mon amour.

 

Laurence B

5 juin 2020 5 05 /06 /juin /2020 11:32

 

 

 

sujet 22/2020 - clic

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Je me souviens de ces jours gris au Lycée de Périgueux vers le milieu des années cinquante.

Je me souviens du Foyer des internes où nous nous réfugiions les jours de pluie après la pause du déjeuner

Je me souviens de Moussa, ce garçon africain de classe terminale, interne comme nous.

Je me souviens qu’il me parlait parfois de son pays dont je ne me souviens pas du nom, quelque part en A.O.F,  l’Afrique Occidentale Française

Je me souviens qu’il me l’avait montré un jour, en médaillon, sur la carte en couleurs des Colonies Françaises, dans la classe d’Histoire Géo.

Je me souviens de ces jours là, pluvieux, où confinés dans le foyer, certains jouaient aux cartes avec de grands éclats de voix tout en se repassant une cigarette P4.

Je me souviens que d’autres bricolaient les boutons du poste TSF qui grésillait et faisait des pfuit pfuit quand ils changeaient de station.

Je me souviens de Luis Mariano et de George Guétary et de Ray Ventura et d’Edith Piaf avec les Compagnons de la chanson.

Je me souviens que sur l’estrade, avec un camarade, mon ami africain essayait de remettre en marche le tourne disque du Foyer.

Je me souviens qu’il avait amené ses disques à lui, des 78 tours épais qu’il sortait précautionneusement de leur pochette et du soin  qu’il prenait pour déposer l’aiguille sur le premier sillon.

Et je me souviens particulièrement du jour où retentit pour la première fois dans le Foyer la voix puissante et éraillée de Louis Armstrong :

« Nobody knows the trouble I’ve seen… Nobody knows my sorrow… »

Et que tout à coup c’était l’éclat et le déchirement de sa trompette qui envahissait tout, couvrant les voix, imposant le silence, comme un cri de douleur :

Sometimes I’m up, Sometimes I ‘m down

Sometimes I’m almost to the ground   Oh yes Lord

Nobody knows the trouble I’ve seen… Glory Alleluiah clic

Ilonat

4 juin 2020 4 04 /06 /juin /2020 06:42

 

 

 

sujet 22/2020 - clic

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       Assise dans mon canapé à m’empiffrer des derniers brownies d’un paquet fraichement acheté, je regardais un vieux film en noir et blanc. J’en étais au passage classique du tourne disque que l’on met en marche, du vieux père qui danse avec sa fille le soir de son mariage.

Pitié, vite un autre truc gras à me mettre sous la dent. Allez savoir pourquoi on regarde toujours des films qui sont à l’opposé exacte de notre situation personnelle… J’entendais presque la voix de ma sœur, elle qui aimait répéter sans cesse, sur un air théâtral « Fais pas tant de drame tu veux ?! ».

Je restais pourtant émue devant cette scène, me demandant combien de temps encore j’allais attendre qu’un scénario ridicule de film me faisant trouver l’amour en quelques jours me tombe sur la tronche alors que je restais là, chez moi, recluse, en train de me goinfrer dans mon fichu canapé ! Décidant qu’il était temps d’interrompre cette introspection douloureuse et ce suicide culinaire par la même occasion, j’attrapais la télécommande et éteignais l’écran. Dormir, oui voilà, dormir c’est bien, c’est calme, c’est paisible, c’est… ne plus trop penser.

Cela faisait maintenant deux bonnes heures que je fixais mon plafond, le moelleux du matelas et la chaleur de la couette n’y faisant rien : impossible de dormir, la poisse ! Je frottais le médaillon que je portais au cou, un présent de ma grand-mère dont je ne me séparais jamais. Elle aurait tellement voulu me voir heureuse, amoureuse même. Que de déception pour la famille entière à bien y réfléchir, à commencer par ma mère. Et comment lui en vouloir ? Avoir une fille handicapée sentimentalement parlant c’est pas l’idéal…

Une légère douleur me sortit de mes pensées, j’avais réussi à me piquer le pouce sur le médaillon. Une perle rouge sanguine commençait à pointer le bout de son nez et je restais un peu interdite, car même en étant également une personne très « gauche », le médaillon n’était qu’un ovale lisse et parfait.

Etouffant un fou rire, je me lançais à moi-même :

- Et c’est là qu’un vampire terriblement sexy surgit de nulle part, s’empare de mon corps et de mon cœur, ma vie se transforme et je vécus heureuse jusqu’à la fin de temps !

- Enfaite, les vampires c’est très surfait, et ce n’est plus du tout à la mode.

Un couinement m’échappa, bon d’accord, un hurlement à réveiller les morts, lorsque j’entendis une voix rauque répondre. En apercevant une silhouette sombre et imposante dans un coin de la chambre, je me carapatais, tentais une fuite plus sonore que réussie, m’empêtrais dans les draps et chutais gracieusement au pied du lit. Ce n’était pas le moment de ressembler à un gamin qui joue à la chenille avec un sac de couchage ! Mortifiée, j’étais déjà presque embaumée !

La silhouette s’avança lentement, toujours dans l’obscurité de la chambre. Mon cœur martelait mes tempes, ma poitrine, enfin il essayait de sortir de n’importe quel endroit de mon corps ! J’hurlais :

- Qui êtes-vous bordel ? Qu’est-ce que vous faites chez moi ?

Puis tempérais légèrement d’un chouinement digne d’un chat mouillé :

- Pitié ne me faites pas de mal, je… Vous pouvez prendre tout ce que vous voulez je ne dirais rien à personne, je…

L’inconnu s’était arrêté et n’esquissait aucun mouvement, une lueur étrange anima un regard que je n’aurais pas dû percevoir dans cette pénombre totale. Un bon fou rire me parvint depuis l’endroit où il était placé.

- Vous êtes quelque chose vous ! J’aurais dû filmer cette scène, enfin… Elle restera gravée dans ma mémoire pour longtemps, ha ha ha… Je ne suis pas venu voler si c’est la question, quoi qu’il y a bien quelque chose que je désire en effet…

- Alors prenez le et fichez le camp… S’il vous plaît… Je n’appellerai pas la police je vous promets de ne rien dire…

- Et si je vous dis que c’est vous que je veux ?

Silence de plomb. Boum. Boum. Boum boum boum boum… OK… Mon cœur était en train d’atteindre un rythme affolé et affolant, je pouvais déjà presque entendre mon bip final, vous savez, celui de l’appareil dans les séries médicales qui biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiip quand votre ligne de vie indique, et bien, l’absence de vie.

- Je dois être en train de rêver, c’est bon Kat, tu vas te pincer un coup et ça va aller, putain il faut que j’arrête les livres fantastiques et les films délirants… Aïe ! Mais qu’est-ce que … Aïe, arrêtez bon sang !

- Je vous ai pincé et vous êtes toujours là, moi aussi visiblement.

Ainsi donc, un bon quart d’heure plus tard, j’étais à nouveau dans mon salon, lumière allumée, assise aussi loin que possible de l’inconnu qui s’était laissé choir dans un fauteuil. Grand, plutôt musclé, les cheveux grisonnants alors qu’il n’était clairement pas âgé, et des yeux… heu… marrons orangés ? L’absurdité de la situation était à son comble lorsqu’il ouvrit à nouveau la bouche :

- Un café n’aurait pas été de refus…

- Dois-je vous rappeler que vous êtes un inconnu entré par effraction chez moi au beau milieu de la nuit et que vous avez fait irruption dans ma chambre ?!

Je criais plus que je ne parlais. S’il avait voulu me tuer, ça serait surement déjà fait, il m’avait même aidée à m’extirper de mes draps, je devais être maudite dans une ancienne vie pour être ridicule à ce point, même devant un criminel. J’avais même failli lui dire merci !

Il pointa un doigt en direction de ma poitrine. Je cachais ma nuisette sous un gros gilet, et croisais les bras en signe de défense. Un éclair fugace dans ses yeux suivi d’un autre fou rire plus tard, il articula « le médaillon ». Je m’empourprais comme jamais, quelle prude !

- Bon vous comptez vous expliquer un jour où vous avez prévu de vous payer ma tête toute la soirée ?

- Votre « mamie » m’a gentiment proposé de vous donner un coup de pouce, sans mauvais jeu de mots, ajouta-il en regardant mon pouce rougi par la piqûre.

- Ecoutez, ma grand-mère nous a quitté il y a de cela maintenant cinq ans, donc arrêtez votre baratin et sortez de chez moi. Un amateur verrait que ce médaillon est ancien et inventerai une histoire à dormir debout ! Je suis folle de discuter tranquillement avec un psychopathe dans mon salon au milieu de la nuit.

Je me levais, épuisée par tant de bêtise de ma part. C’est alors que j’accusais un peu le stress accumulé depuis un moment maintenant, la faute à qui… ! Mes jambes cédèrent et je basculais en avant, toujours avec la grâce qui me caractérise. Des bras puissants me rattrapèrent et je me retrouvais tout contre lui. Devrais-je préciser que son fauteuil était trop loin pour qu’il ait eu le temps de venir jusqu’à moi ? Je m’arrachais à cette étreinte en me débattant comme une furie et contre toute attente, il finit par me lâcher. Dans mon délire je n’avais pas anticipé cette éventualité et, emportée par mes propres gestes d’autodéfense, tombais contre la table basse, me heurtant la tête bien comme il faut. Des dizaines de petits monsieurs aux yeux oranges dansaient devant mes yeux, dont un me regardait étrangement, j’aurais juré entendre un juron. Puis ce fut le noir.

 Bip bip bip bip bip…

Je refaisais surface, les yeux toujours fermés. Je m’attendais à me retrouver à l’hôpital, le bip de la machine cardiaque, vous vous souvenez ? Mais alors que j’osais ouvrir un œil, je reconnu ma chambre. Le réveil sonnait, bruyant, déstabilisant. L’autre œil alerte, je guettais la chambre dont le volet laissait passer quelques rayons de soleil. Personne. Je me penchais pour regarder sous le lit. Personne non plus. Je tirais le rideau du dressing. Personne. Je me passais une main sur le visage, prenant note de l’absence de piqûre sur mon pouce… Un rêve, bordel tout ça n’avait été qu’un rêve ! Il me fallut quelques secondes pour réaliser, puis me lever pour aller bosser.

En passant dans la cuisine, un élément attira mon attention. En m’approchant, je trouvais une poche de glace (pas encore fondue comme elle aurait dû l’être si je l’avais oubliée la veille) posée sur le comptoir avec une petite note où je lus :

« Pour votre tête

PS : Nous n’avons pas fini de discuter. Préparez un café pour ce soir. »

 

 

Le blog de Tilancia

1 juin 2020 1 01 /06 /juin /2020 10:51

 

 

 

sujet 22/2020 - clic

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Prendre ma force dans le médaillon que tu m'as offert

Et sur lequel il manque un brillant; ce brillant c'est toi.

 

Prendre ma force dans nos danses, rares car que tu n'aimais

Pas ça mais tu te forçais pour me faire plaisir; sinon tu étais

 

La bonne "copine" qui garde le sac; prendre ma force

Dans ton regard sur moi sur la piste et ta confiance

 

Qui me laissait vivre ; prendre la force dans notre musique:

La tienne et la mienne qui se mêlent dans nos vinyles.

 

Prendre ma force en faisant tourner sur la platine

Nos danses d'amour, de joie et de vie.

 


 Le blog de Laura Vanel-Coytte

 

1 juin 2020 1 01 /06 /juin /2020 07:03

 

 

 

sujet 22/2020 - clic

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Dans son grenier bien rangé,

le tourne disque empoussiéré

ne fait plus honneur aux soirées.

Il est tout abîmé

et ses disques égratignés.

.

Non plus, la belle Josée,

de son joli MÉDAILLON ornée

ne fait la tournée

des boîtes à danser

car, d’un âge assurée.

.

De ses pieds fatigués,

elle ne saurait avancer

 sur une piste endiablée.

Son choix, prendre le thé ;

pas mal moins compliqué.

.

Ses jolies robes empilées,

ne font plus honneur aux soirées

mais, ses souvenirs amassés

ne sont pas empoussiérés ;

tous dans son cœur bien gardés.

.

Le blog de Colette

31 mai 2020 7 31 /05 /mai /2020 16:00

 

 

 

sujet 22/2020 - clic

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Ca tourne

en large en long

Pas très rond

et ron et ron

petit patapon

Les bergères gardent encore les moutons

 

Sur un certain pont d'Avignon

Des messieurs font la cour

A des dames en cavale

Avignon n'a plus de bal

C'est le festival du mouton cannibale

 

Ca tourne

de moins en moins rond

Contrefaçon du son  

Le cœur n'y est plus

La magie est rompue

 

Arrêtez la musique !

 

Voilà bien des années que le disque est rayé

la cire a fondu,

l'aiguille est émoussée

Le mécanisme usé

Dans son vieux meuble abîmé

Sans même poignée pour le transporter

Le trimballer dans un ailleurs meilleur

Où Les messieurs font comme ça

Et Les belles dames aussi

 

 

Le blog de Margimond

31 mai 2020 7 31 /05 /mai /2020 07:06

 

 

 

sujet 22/2020 - clic

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Phonographe ou tourne disque,

Ou mange-disque

La ritournelle nous entraîne,

Au chant des hirondelles

Au-delà des nuages,

Pas question d’âge.

 

Bien loin les autres danseurs,

Qui ne sont pas des agresseurs.

Musique d’autres fois,

Bien loin parfois,

Celle de notre jeunesse

Où était moins florissant le business.

 

Les bals avaient de l’importance,

Ils faisaient partie de l’existence

Surtout dans les petits villages,

Après les battages.

Rencontres amoureuses

Qui rendaient les filles heureuses. 

Loin de la surveillance des parents,

Rencontre avec leur aspirant.

Un simple mot : tu as une jolie robe.

Tes parents ont de bons jobs.

Ton médaillon est magnifique.

Splendide est son graphique.

 

Pas de baratin inutile,

Au début de l’édile.

On est là pour s’amuser avant tout,

Et danser surtout.

Les slows corps à corps collés,

Sans nous affoler.

 

On dansait toute l’après-midi,

Sans aucune perfidie.

Éventuellement une petite amourette,

Autour d’une cigarette.

L’heure du retour venait de sonner

On craignait trop les avoinées.

 

 

Le blog de Chatondaniel

30 mai 2020 6 30 /05 /mai /2020 16:22

 

 

 

sujet 22/2020 - clic

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Ah ! ma première surprise party

Il tournait le Teppaz, il tournait

magnifique l'électrophone

de la bande il faisait partie

encore, encore il diffusait

« Rock around the clock »

C'était tendance, c'était folie

Et l'on dansait, et l'on tournait

on inventait, improvisait

on piétinait, on voltigeait

tous en rythme et en frénésie

acrobatique, cardiotonique

On y allait ! C'était folie

Valses et tangos désenchantés

restaient sur la touche oubliés

Pour entrer dans l'indépendance

avec ce bond d'extravagance

qui signait nos adolescences

fallait marquer sa performance…

C'est hip hop, aujourd'hui le top

mais il reste toujours le rock

Au médaillon des cheveux gris

il compte encore une foule d' amis

 

 

Le blog de Lecrilibriste

30 mai 2020 6 30 /05 /mai /2020 14:59

 

 

 

sujet 22/2020 - clic

Un deux, un deux trois, avec qui va -t-on danser ?

Je danse le cha-cha-cha avec monsieur Sacha

Je danse la polka avec monsieur Mika

Un deux, un deux trois, avec qui va-t-on danser ?

Je danse le tango avec Victor Hugo

Je danse la rumba avec Ali baba…

 

Je vous parle d'un temps où les petites filles jouaient à la corde, c'était en des temps reculés bien avant les écrans.

 

- Sais-tu, Lola que j'ai été jeune ? eh, Lola, le sais-tu ?

 

- Kestudismamie ?

 

C'était au temps d'avant, d'avant les chorégraphies solitaires dans des fumées bleues, au temps où on dansait à deux. Eh oui, même pas besoin de parler pour se comprendre. Avec la bénédiction des parents en plus.

Hypocrites !

 

Dance me to the end of love     

Dance me to your beauty with a burning violin1

 

Waouh, c'est beau, je comprends pas, j'ai fait latin-grec-hébreu ancien et mandarin, mais c'est beau…

 

(Qu'est-ce qu'il est collant, ce type!
J'dis rien parce que j'veux pas faire
De scandale, mais alors, quel pot d'colle!
Il s'fait des idées ou quoi?)

 

Let me feel you moving like they do in Babylon2


( Et puis, alors il m'donne chaud à m'coller comme ça
Et vas-y que j'te colle! Et vas-y que j'te colle!)

 

- Les slows, Lola, tu sais pas ce que tu perds. La danse des timides, puisqu'il n'y a pas besoin de savoir danser : il suffit de se déplacer mollement dans une bulle de rêve. Ah, ma chérie ! si tu savais comme cette musique nous a fait frissonner ! moments enchantés où l'on se prenait à croire que tout était possible, même si on ne savait pas ce que signifiait "tout", simplement qu'on était jeune, sans doute…

les Platters, Presley ... only you, una lacrima sul viso...

 

Petite fleur, le plus beau slow de tous les temps, composé sur un trône de toilettes…                          

 (absolument CLIC )

 

et Warum, ce tube germanique bouleversant, d'autant plus bouleversant qu' on ne comprend pas les paroles ineptes...

 

 Nachts geh ich dahin, ich bin allein, und frag : Warum ??
Die Tage gehen mir nicht aus dem Sinn
Und ich frag mich : Warum ?3

 

(Mais, il est givré, ce mec!
Il vient d'me labourer la peau du dos avec son ongle
Tu parles d'un plaisir!)

 

Ah Lola, c'est pas tes youtubeurs qui te donneront ces frissons là….

 

[1] Danse moi jusqu'à la fin de l'amour
Fais-moi danser à ta beauté sur un air de violon se consumant
[2] Laisse-moi te sentir bouger comme ils le font à Babylone
[3] La nuit je m'en vais, seul, et me demande : Pourquoi ? Les jours défilent à contresens. Et je me demande : Pourquoi ?

 

 

Le blog d'Emma

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