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14 octobre 2021 4 14 /10 /octobre /2021 17:30

sujet 30/2021 - clic

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« Et nous voilà dans la très célèbre galerie des glaces édifiée par Charles Le Brun pour Louis XIV. »

« J’en ai marre de ces hordes de Chinois qui arpentent cette sublime œuvre au pas de course, en regardant leur montre et, si on les écoutait, en avalant des pop-corn avec du coca. »

Camille est guide à Versailles depuis des lustres, presque deux décennies. Il en a vu des touristes de tout poil et de tous horizons s’extasier devant ce merveilleux décor, devant cette avalanche d’ors et de miroirs, de peintures et de sculptures, de cristaux et de lumière. Cette prouesse de légèreté ne pouvait être conçue que par le roi des artistes pour le roi des rois….

« Oh ! Mais qu’est-ce que c’est ?

Il vit les statues repeintes en couleurs psychédéliques comme si un Andy Warhol était passé par là. Les marbres étaient devenus gris tel du béton dans un atelier. Christo avait emballé les lustres en cristal. Bansky s’était oublié sur les fresques du plafond et Majorelle avait entièrement repeint les dorures qui courent tout autour de la grande galerie.

Camille s’étouffa d’indignation, d’horreur, d’incompréhension. Le choc fût trop grand pour lui.

On retrouva Camille, secoué des derniers spasmes de vie, accroché à une statue. L’aura de son âme s’envola quelques millièmes de seconde plus tard et s’accrocha à un cristal tout près du plafond. 

Ainsi pour l’éternité, il sera là où il a toujours été chez lui, avec des Chinois et même des Japonais.

Requiescat in pace Camille.

 

 

L'Entille

13 octobre 2021 3 13 /10 /octobre /2021 16:08

sujet 30/2021 - clic

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Ô l’étrange silence que ce lieu me renvoie

Lui qui hier encore mais déjà autrefois

Bruissait de mille rires en tourbillons de soie.

 

Seize ans ! L’âge des sottes ! Que ne m’a t-on vanté

Pour mon consentement... Reine de France !!!

Acquiescement funeste pour un destin funèbre…

 

Versailles, tombeau de ma pudeur…

Ils m’ont déshabillée pour me recouvrir d’or …

Versailles, maison close où le lit de l’Etat roulait de chambres en chambres,

Versailles, aura de gloire et de lumière

Versailles je te méprise

Versailles je te hais !

Même si dans tes salons dorés

J’ai marché, marché.. à chaque porte devancée par un cri :

« La Reine! »

 

Ô ce parquet luisant où même un fils de roi

Ne peux jamais courir…

Versailles fut ma demeure...

Et j’ai perdu mon âme

 

J’aurais tant voulu une simple bergerie…

 

-Trianon Madame !

Oui je crus respirer…

- Plafonds, dorures ! Votre rang Madame

Ne peut souffrir quelques médiocrités !

- Un plus petit alors ?

- Soit Madame… pour vous plaire davantage…

 

Et que fais-je ici dans ce désert de glace ?

Le comte de Fersen m’accompagne l’air inquiet.

- Et bien Comte que se passe-t-il ?

- Votre Majesté je vous en conjure, pressons…

Le peuple de Paris est arrivé aux grilles…

 

J’aurais tant voulu une simple bergerie...

 

 

Le blog de Christiane Blanc

 

13 octobre 2021 3 13 /10 /octobre /2021 09:00

sujet 30/2021 - clic

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1683 – Deux ouvriers discutent à l'entrée de la Grande Galerie

 

« T'as vu Antoine qu'y en a encore cinq de plus ? »

« Cinq miroirs ? C'est pas de trop... tu sais qu'il en faut 357 pour samedi prochain, pas un de moins sinon y aura un trou ! »

« Non ! J'te parle pas des miroirs mais des miroitiers »

« Ah ? Ça c'est moins drôle. C'est encore à cause de ces foutues vapeurs de mercure ? »

« Tout juste, c'est pas faute de leur dire de mettre un masque »

« Ouais mais si y avait pas ces complotistes pour leur dire que le masque ça sert à rien ...»

« Et quel âge y z'avaient ces cinq là ? »

« Dans les 35 balais »

« Ouais, y z'avaient quand même dépassé les 30 ans d'âge légal»

« Age légal ou pas, tu verras Antoine qu'on est encore bons pour un défilé de syndicalistes sous les fenêtres du Quatorzième »

« Et qu'est-ce qu'y foutent ceux de Murano ? On devait recevoir des travailleurs détachés expérimentés»

« Tu sais, les spaghettis, faut pas trop les secouer et puis y z'ont moyennement apprécié que Colbert leur envoie ses espions pour leur piquer la recette du miroir aux alouettes»

« Au mercure, Antoine pas aux alouettes »

« N'empêche que faire tout ce cirque pour que le Quatorzième reluque le cul des courtisanes en kaléidoscope ! Tu m'avoueras qu'y pousse le bouchon un peu loin »

« C'est pour l'aura qu'il fait tout ça, pour l'aura »

«Sa dernière conquête s'appelle Laura ? »

« Mais non, comment dire... c'est pour l'atmosphère »

«Atmosphère ? Atmosphère ? Est-ce qu'on a des gueules d'atmosphère ? »

«Crie moins fort Antoine ! Regarde, t'as décollé un miroir ! »

« Où ça, Rigobert ? »

« Ben tu vois pas, là ? Le 8ème en partant du bas dans la 17ème fenêtre ! »

« Bon sang, faut qu'on arrange ça avant la visite de H&M »

« H&M ? »

« Hardouin-Mansart »

« Ah... l'architecte en chef... je l'aime pas lui »

« Pourquoi ça ? »

« Je sais pas, je trouve que ce classicisme à la française c'est has been »

« Comment tu parles toi ? Tu ferais mieux de m'aider à monter ce pan de mur»

« Montespan ! T'es un comique toi ... »

 

 

Le blog de Vegas sur sarthe

11 octobre 2021 1 11 /10 /octobre /2021 18:42

sujet 30/2021 - clic

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Palais des glaces,
Toute l’aura du roi-soleil,
Monarque qui n’avait pas son pareil
Pour construire ce palace.
Œuvre de Charles le Brun,
Du parc, le parrain.
Style baroque
Propre à cette époque.

Versailles, château du roi-soleil,
Avec ses treilles.
Marcher au milieu d’une telle salle,
Il ne faut pas avoir les chaussures salles.
Que d’artistes à l’œuvre
Pour réussir un tel chef-d’œuvre.
La gloire d’un seul homme,
Dans un tel atrium.

Galerie du 17ème siècle
Sans aucun obstacle,
Décorée avec des miroirs arqués
Pour le démarquer.
Peintures à l’huile
Lieu de nombreuses idylles.
Heure de gloire pour la royauté
Avec ces glaces biseautées.

Ce palais a gardé toute sa splendeur ;
De la république sa grandeur.
Mondialement connu
Le parc et son avenue,
Attirent de nombreux touristes
Même des athéistes.
Qui visitent la chapelle.
Et toutes les ailes.

 

 

Le blog de Chatondaniel

11 octobre 2021 1 11 /10 /octobre /2021 16:07

sujet 30/2021 - clic

 

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Le blog d'Emma

11 octobre 2021 1 11 /10 /octobre /2021 12:49

sujet 30/2021 - clic

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Faut pas être de glace
pour entrer dans tes murs
émue par tes palaces
et tes fioritures…
Jamais vu aussi riches
que tes royaux miroirs
tes statues et tes niches
tes trésors en ivoire
et l’éclat de tes lustres
éclairant autrefois
la beauté et le luxe
de tes reines, tes rois…

 

Dans ce décor où flotte
sempiternellement
les effluves falotes
de tes chers courtisans
maîtresses de passage
qui très discrètement
regagnent les étages
où dort un roi charmant…

 

Dans ce décor de pâte
que l’on dit galerie
et où chacun épate
le plus petit marquis
tu règnes en souverain
toi le plus grand des rois
et chevauches sans frein
les usages et les lois…

 

Rien de trop beau pour toi
toi que l’on nomme Louis
tes parcs et tes jardins
tu nous en éblouis
le monde entier t’encense
chacun te rend visite
te promettant céans
de revenir bien vite

 

 

Le blog de Cloclo

9 octobre 2021 6 09 /10 /octobre /2021 11:59

sujet 30/2021 - clic

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Le palais des glaces... !?

Avec plaisir tante Marie-Louise,

J'en salive à l'avance...

 

Détrompe-toi ma nièce chérie,

Je t'emmène à Versailles !!

(Ca fait des lustres que je n'y suis allée...)

Là, qui dit glace dit miroir et son aura...

357 au total !

 

Tant que j'aurai tante Marie-Lou

Je te suivrai au bout du monde !

 

Bon, soit, allez, habille-toi en grandes pompes...

 

Mais, je ne chausse que du 35... !!

 

Ceci veut dire avec élégance, comme à la Cour...

 

A la cour de récré... !?

 

Non, Cour du Roi... !!

Mets cette jolie robe à boutons dorés ;

Quitte donc ce jean's à trous !

 

Ce palais des glaces ne la laissa de marbre

Anne eut droit à la fin de sa visite

A une crème glacée comme elle l'espérait...

 

 

Le blog de jill bill

8 octobre 2021 5 08 /10 /octobre /2021 17:49


sujet 29/2021 - clic

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Mathilde

 

Mais qu’est-ce qu’il me veut cet homme ? Tous les jours à cette heure il est posté à sa fenêtre et scrute pendant des heures chez nous. C’est vraiment extrêmement désagréable d’être l’objet de son attention ; si encore il était venu se présenter ! Quel goujat ! Mais je n’ose en parler à Alphonse, il est tellement jaloux, il pourrait mal le prendre. Et puis, il a belle tournure de ce que je vois à travers les carreaux. Il n’est plus tout jeune mais tout de même plus que mon mari. Je me demande bien pourquoi il tient absolument que nous nous tenions dans ce salon tous les après-midi ? je préférais mon boudoir ou même le jardin d’hiver si agréable en cette saison. Qu’est-ce que ça changerait d’ailleurs, il se pose chaque après-midi dans le coin du salon et semble absorbé par la lecture de son journal. Il ne voit même pas le bellâtre qui m’épie honteusement et sans vergogne de sa fenêtre. C’est très dérangeant à la fin.

 

-          Mon ami, vous connaissez notre voisin ?

 

Alphonse

 

Oui ma chère, c’est Antoine. Mais je ne vous le dirai pas. Nous avons fait connaissance il y a quelques mois sur un champ de course. C’est un homme charmant et plein de ressource. Il est drôle et subtil. Pas comme vous ! Vous porteriez de gros sabots que ça ne changerait rien à votre démarche, ni à votre esprit ! Hélas que ne l’ai-je connu plus tôt ! Il aurait été un ami sincère, je me serais appuyé sur ces conseil pour choisir mon épouse… ou pas. Oui, tous les jours il vous regarde avec insistance derrière sa fenêtre. Il vous énerve, il vous fascine, il vous agace, il vous intéresse. Tout cela certainement et bien d’autres sentiments plus inavouables aussi vous inspire-t-il. J’aime vous sentir fébrile et anxieuse j’analyse toutes les phases que vous traversez caché derrière mon journal. C’est le moment de ma journée où je me sens joyeux. Pour rien au monde je voudrais être ailleurs.

 

-          Non ma chère, je ne l’ai jamais rencontré.

 

Antoine

 

Si ce n’était pour Alphonse je serais bien mieux à Vincennes que devant ma fenêtre à fixer cette gourde de Mathilde des heures durant et cela tous les après-midi ! Pourquoi me demande-t-il cela ? Qu’attend-il de cette torture pour moi. Il est inconvenant d’espionner une dame ainsi. Enfin, je sais, il me l’a dit en m’expliquant le projet. La prendre en flagrant délit d’intérêt pour un autre homme pour pouvoir la répudier. C’est une bonne idée, je n’en doute pas. Mais moi je n’en ai pas envie ! Et parfois, lorsqu’elle tourne la tête vers moi, on dirait qu’elle minaude. Je n’en peux plus. Je devrais lui dire. Il le sait pourtant Alphonse que je n’en ai pas envie, que c’est lui que j’aime. Et lui aussi, il m’aime, il me l’a dit. Depuis que nous nous sommes rencontrés, je pense à lui sans cesse. J’aimerais que cette gourde disparaisse et si c’est le prix à payer, et bien je m’y soumettrai jour après jour jusqu’au dénouement. Pourvu qu’il arrive vite !!!!!

 

 

L'Entille

8 octobre 2021 5 08 /10 /octobre /2021 08:52

sujet 29/2021 - clic

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Mam’zelle Hortense a posé sa broderie

Mam’zelle Hortense s’ennuie

Monsieur son père a l’nez dans son journal

Le journal édité au parti clérical

Depuis que feue sa mère est partie

Monsieur son père s’est converti

Mam’zelle Hortense est couvée à dessein

Comme une mère poule couve ses poussins

Mam’zelle Hortense est la fille à son père

Mam’zelle Hortense doit rester chez son père

Mam’zelle Hortense doit veiller sur son père

« Hortense, mon thé s’il te plait »

« Ce soir Hortense, fais-moi donc des beignets »

Mais Mam’zelle Hortense est une fine mouche

Mam’zelle Hortense a un côté farouche

Hérité de ce père plutôt autoritaire

Elle ne s’en laisse pas compter

Elle ne se laisse pas abuser

Les chiens ne font pas des chats, n’est-ce pas

Son cœur est pris par le beau militaire

Qui guette à la fenêtre que s’éteigne la lumière

Pour dans sa chambrette aller la retrouver

Et devinez un peu ce qui va arriver !

 

Le blog de Lecrilibriste

2 octobre 2021 6 02 /10 /octobre /2021 20:03

sujet 29/2021 - clic

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Anoucka, mon amour,

Il est temps que ce petit manège cesse. Rends-toi compte que si tous les soirs je persiste à te guetter à travers tes rideaux de dentelle, il va arriver un moment ou la Moskova va geler et moi avec elle. Vraiment, tu es sans pitié pour ton petit soldat chéri qui attend tous les soirs dans la rue que ton vieux mari termine sa lecture de la Bravda et se retire dans ses appartements pour se plonger dans un long et profond sommeil !
Tu brodes, tu brodes, Bayouchka, ou tu t’occupes à je ne sais quels travaux futiles, tandis que moi, je fais le pied de grue dans la rue en attendant un seul petit regard de toi. J’ai des engelures aux pieds, aux mains, mes cils eux-mêmes gèlent, j’ai attrapé trois pneumonies par ta faute, si bien que le Dr Pouchkine se pose à présent des questions sur mon compte. Viendra un temps où il me suivra dans la rue pour poser enfin un diagnostic sur ce mal récurrent et m’accusera sans doute de complotisme ou d’espionnage ! Si ce n’est de bandit et de voleur !

L’amour n’a pas de prix, je sais, et vaut plus que celui d‘une ordonnance, mais ne te culpabiliseras-tu pas un peu, lorsque tu apprendras ma mort ?

Anouchka, je t’en prie, ouvre-moi une fois au moins ta porte, avant que je ne me transforme en glaçon, ou glisse un mot derrière les volets droits quand le vieux sera couché pour me donner ta réponse et les raisons de ton apparente indifférence.

Avec tout mon amour mêlé d’espoir et d’impatience.

Volodia

 

 

Le blog de Cloclo

2 octobre 2021 6 02 /10 /octobre /2021 16:08

sujet 29/2021 - clic

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Je n'ai plus besoin de votre permission

Pour mettre le minuteur dans le salon

Où j'étais occupée pendant que mijotait

Notre repas.

Lire le journal

Pendant qu'il cuisinait;

Ce qui vous choquait.

Lire des prières à un dieu

Auquel j'aimerais croire.

Ne pas vous pardonner

Parce que je n'en suis pas capable.

Aller à la piscine, à la médiathèque

Et au cinéma, au musée de Sète.

Avoir chaud, écrire, chercher le journal

Comme on le faisait ensemble.

Ecouter tes muets commentaires

Tes colères, serais-je la seule?

 

Je n'ai plus besoin de votre permission

 

 

Le blog de Laura Vanel-Coytte

2 octobre 2021 6 02 /10 /octobre /2021 12:42

sujet 29/2021 - clic

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Dans ce mariage de raison je m'ennuie,

Avec lui,

Bien plus âgé,

Seul son journal est digne d'intérêt...

 

Notre voisin le militaire à la belle prestance

Est devenu mon amant...

Ô dès lors comment

M'échapper ce soir, sous quel prétexte, avec élégance...

 

J'y songe...

 

« Mère est souffrante

J'ai bien envie de faire un saut chez elle... »

 

J'ai sa permission...

 

« Mais oui ma chère, bonne idée,

Et couvrez-vous, en ce temps automnal...

Prenez votre temps, je termine mon journal

Nous souperons après... ! »

 

Ah s'il savait Charles Antoine

Même pas un soupçon...

Malgré quelques suçons,

Ah s'il savait, j'en deviendrais rouge pivoine...

 

Je délaisse mon jeu d'aiguilles

Me glisse dans ma capeline...

 

Remettez mon bonsoir à Marceline !

 

Je n'y manquerai pas, soyez tranquille...

 

 

Le blog de jill bill

1 octobre 2021 5 01 /10 /octobre /2021 19:33

sujet 28/2021 - clic

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Je suis là depuis un demi-siècle, cinquante ans passés à écouter le bruit des vagues qui lèchent mes pieds, cinquante ans à écouter la chanson du vent dans mes branches. Voix petite, comme elles se tendent vers toi, comme des mains suppliantes qui accrocheraient le ciel.

Parfois, je m’ennuie seul son mon île. Alors je guette les bateaux, espérant que l’in d’eux accostera tout près. Mais les jours s’écoulent, monotones, bercés par la brise mon vent favori qui vient car caresser mon écorce. Le plus souvent, c’est le tumulte du blizzard ou du simoun oui du suroît qui m’assourdit. Leur souffle me tord et je résiste de toutes mes forces pour rester debout même si je suis découpé en plusieurs têtes. Mes racines s’enfoncent dans la terre écorchent le sable pour m’empêcher de ployer. Ils ont emporté presque toutes mes feuilles, il reste qu’un plumeau au bout d’une branche comme une coiffe solide. Mais et je ne parviens plus à faire naître les bourgeons.

Tel est mon sort ; la solitude mais non le désespoir, la vie plus forte que les tempêtes.

 

Le blog de Lilousoleil

1 octobre 2021 5 01 /10 /octobre /2021 19:26

sujet 28/2021 - clic

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Il suffisait de presque rien.

Quelques années de plus ou moins.

Quelques rides creusées en coin.

Quelques traits un peu moins fins.

Nous avions tout l’amour devant nous,

Nous avions l’espérance avec nous.

Nos mains unies sans tabou.

Nos cœurs à l’unisson jusqu’au bout.

Le temps de croire en tout cela.

Le temps de se retourner et voilà.

Le cœur qu’on croyait à jamais là.

Le cœur s’est perdu dans les entrelacs.

Il s’est égaré dans les méandres de la vie.

Il a appelé, un dernier cri.

Il ne s’est pas enfuit, il est parti.

Il m’a laissé, il s’est tari, mon favori.

 

 

L'Entille

26 septembre 2021 7 26 /09 /septembre /2021 15:36

sujet 28/2021 - clic

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Ecoute moi, écoute je te dis ! je suis pas d'accord, pas du tout !

Dans ton discours de pot de retraite, après que Monsieur Duschmoll t'ait eu remis la canne à pêche, quand t'as dit que tu voulais retrouver tes racines, j'ai cru que c'était une image !

Je veux partir, réponds-moi, Philémon !

Et d'abord, qui c'est celle-là ?

 

 

Le blog d'Emma

26 septembre 2021 7 26 /09 /septembre /2021 11:44

sujet 28/2021 - clic

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j'ai perdu mon texte alors je recommence.

Aimer, ce n'est pas se regarder l'un l'autre, c'est regarder ensemble dans la même direction." a dit Antoine de Saint Exupéry', si madame Internet a raison).

Notre paysage favori c'est celui que je regarde avec toi  et les paysages vus avec toi, dans mon ombre, aujourd'hui . Trois profils pour une même vie.

Un instant présent, favori, à vivre d'autant plus d'intensité que je dois vivre pour toi.

La première mouture était meilleure mais ma côte fracturée me perturbe

 

 

Le blog de Laura Vanel-Coytte

26 septembre 2021 7 26 /09 /septembre /2021 11:41

sujet 28/2021 - clic

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Arbre planté sur la falaise,

Tu n’es plus très balaise

Modelé par le vent du large,

Par les feuilles tu n’es plus surchargé

Tu regardes les gros bateaux

De l’eau, les châteaux.

Vont-ils perdre un conteneur,

Non ! C’est un démineur.

 

 Planté par une main inconnu,

À ses pieds, aucune avenue.

Il est devenu du sommet le favori,

Malgré ses pales colories,

Des photographes,

Il deviendra un épigraphe,

De la couverture d‘un livre,

Il vas revivre.

 

Une seule branche a gardé un petit havre de verdure,

Une vraie soudure.

Un petit air de vie pour le tronc,

Un simple plastron.

Éternel arbre de vie

Qui appelle la survie.

L’arbre n’est pas mort

Il accepte son sort.

 

 Le vent du large,

A façonné ce mirage,

Sans donner le nom des trois figures,

Qui regarde une mer trop dure.

Les caprices des vents du large

Qui laissent leurs empruntes en surcharge.

Éternel maîtrise sur l’homme

Un vrai médium.

L’auteur a planté son décor dans un arbustre

Bien vert au milieu de la nature.

Transformation de l’original

Pas tout à fait légal !

Aux poètes d’assumer la transformation,

Par une autre création.

Mon esprit a fait sa part,

Il n’a versé que des arrhe.

 

 

Le blog de Chatondaniel

26 septembre 2021 7 26 /09 /septembre /2021 07:37

sujet 28/2021 - clic

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Au bord de la falaise face au levant
l'Arbre avait planté ses racines
je me souviens 
jeune rameau cheveux au vent
je savais bon an mal an
pouvoir résister au temps
mon père déjà dans son grand âge
portait l'inquiétude au bord des lèvres
son regard plissé de rides
sa chevelure encore fournie
luttait contre vents et marées
quant à l'ancêtre
Vieille Branche
aux sourcils touffus
méphistophéliques
il savait tout sur les démons du futur
il savait que la falaise
lentement se ferait grignoter
par des tempêtes de plus en plus mordantes
ils savait déjà que la fin de son Arbre de vie était proche
moi jeune rameau 
je pensais que cet ancêtre démoniaque se trompait
je pensais vivre de longues années 
ébouriffé par le vent d'automne
caressé par la douceur du printemps
prodiguant mon ombre aux jeunes filles en fleurs en été
surprenant les passants quand mes branches noires
cachées sous un manteau blanc
viendraient raconter aux enfants
des histoires du temps passé
lorsque l'hiver était encore une saison.

Le jour de l'automne 2021
un pluie diluvienne s'est abattue sur nos têtes
la mer était déchainée
elle a emporté la falaise et moi avec
Montée des océans érosion du littoral
Vielle Branche nous avait tout annoncé !
Je me suis retrouvé flottant dans un chaos incroyable
j'ai perdu de vu les deux branches de ma lignée
me voici bois flotté
dépecé blanchi par le malheur
Hier un artiste m'a trouvé
je l'ai entendu dire
cette laisse de mer est ma favorite
elle sera "Oeuvre du Temps"
pièce maîtresse de ma prochaine exposition ...

 

 

Le blog de Jamadrou

25 septembre 2021 6 25 /09 /septembre /2021 13:57

sujet 28/2021 - clic

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Notre vie fut bien agitée, c’est sûr,
Beaucoup de tempête et peu de face à face
Mais l’important n’est-il pas
De trouver à deux la bonne place
Même si nos regards jamais ne se croisent ?
Suivre toujours la même trace
Et prendre ensemble la direction
Des âmes qui définitivement se rejoignent
A l’angle des lointains concomitants…
Aimer la vie, prendre le temps,
Prendre racine en voyageant, statiques,
Sans pourtant être la réplique
De ceux qui ne se trouvent jamais.
Choisir le destin qui nous plait
Hors de tous les sentiers battus,
Thésauriser force et vertu,
Contre les vents ne lâcher prise 
Rêver à la terre promise 
Viser au loin le vrai bonheur 
Au périgée de nos deux cœurs!

 

 

Le blog de Cloclo

25 septembre 2021 6 25 /09 /septembre /2021 12:39

sujet 28/2021 - clic

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Le temps fait son oeuvre

Et quelle oeuvre,

De saison en saison, d'année en année

De la jeunesse, temps favori, temps préféré,

A l'hiver de l'âge,

Ses maux, son sarcophage...

 

Aller de l'avant, contre vents et marées

Aller de l'avant, bon gré mal gré...

 

Regarder vers l'avenir

Ne pas se retourner

Et au jour de l'ultime voyage, soupir,

Partir le coeur content d'avoir été...

 

 

Le blog de jill bill

 

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