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19 janvier 2020 7 19 /01 /janvier /2020 14:53

sujet 3/2020 - clic

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Voilà. C’est Dimanche matin. Sur le chemin des Panetiers, chaque matin, lorsque je fais ma petite marche au milieu des vignes, je ne rencontre presque jamais personne.

Mais chaque matin, lorsque j’approche de sa maison, j’entends les aboiements de mon copain le chien. Il a entendu de loin le bruit de mon bâton sur la route, et lorsque j’arrive devant la grille du portail, il se met  japper, sauter, frétiller de plus belle avec l’air de me dire : « alors ! Quand est ce que tu m’amènes avec toi…je suis disponible tu sais, mon patron n’est pas là, il est rarement là…»

Et il me fait sa grande démonstration d’impatience.

J’essaie de le calmer, chaque matin, en lui disant : « pardon mon vieux, sois cool,  moi je voudrais bien, mais je n’ai pas le droit… on se revoit demain ? »

C’est rare qu’il se calme, il a l’air de comprendre, mais il continue à japper et à sauter sur les barreaux comme un fada.

Alors, je continue ma route vers les Panetiers avec regret et je repense à cette photo qu’ils m’ont envoyée et du devoir que je dois rendre.

Une peinture un peu bizarre.

Mon vieux, tu n’y comprendrais rien. Un peu brouillon, « caca bouya » comme je disais à mes enfants, mais pleine de jolies couleurs avec de grands rochers au fond.

Mais il y surtout trois portraits de tes frères canins, qui m’ont fait penser à toi. Surtout à cause de leur regard.

Ça fait longtemps que je n’ai plus de chien et je ne suis pas spécialiste en marques de canidés, mais après avoir consulté Wikadrupedia, je crois que ce sont des braques, d’origine allemande, ou des whippets ? Je suis certain qu’on me corrigera.

Mais moi, ce qui m’a frappé,  ce qui me touche, c’est qu’ils regardent ces braves chiens. Il y en a un qui n’a pas d’oreilles, ou c’est le peintre qui a oublié de les dessiner, un autre de profil, au fond, qui regarde au loin, l’air un peu triste lui aussi, mais c’est surtout celui qui est devant, au premier plan qui vous interpelle.

Il a l’air étonné, la truffe interrogative, les oreilles aux aguets et il vous regarde, oui, il vous regarde avec ses yeux et il vous parle. Comme toi, mon copain, oui, je suis sûr qu’il nous parle.

« Alors ? C’est tout ce que vous avez à faire, me reluquer comme ça, sans dire un mot, sans faire un geste, juste me prendre en photo ? »

Pardon, les chiens ! Je dois vous laisser. Je vais continuer mon petit bout de route, un peu triste quand même, malgré ce beau soleil.

Il faut que je finisse mon devoir du Dimanche matin.

Vite fait bien fait, en forme d’inventaire.

 

Un grand tableau plein de couleurs

Trois chiens

Peut être un autre plus petit

Et tout noir, comme caché

Une casquette de baseball

Un ciel orange et vert

Et le regard des chiens qui vous regardent

Des aplats de couleur

De toutes les couleurs

Du roux du terre de sienne et parfois du bleu ciel

Et des nuages blancs qui s’effilochent

Des griffures des traits

Le visage d’un homme

Ou d’une femme

Qui vous sourit

Et le regard des chiens qui vous regardent

Surtout celui  à qui il manque des oreilles

Et dont les pattes démesurées

Sont étalées sur une sorte de tapis

De grands rochers au loin

En bleu foncé du côté gauche

Et en beige au milieu

Un drôle de boule en bas au premier plan

Qui pourrait être une sucette en chocolat

Toujours plein de couleurs

Et le regard des chiens qui vous regardent

 

 

JC Scant Ilonat

19 janvier 2020 7 19 /01 /janvier /2020 08:49

sujet 3/2020 - clic

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L'autre nuit, j'ai fait un rêve étrange.

Alors que je flottais inondé de cet or vaporeux émanant de l'étoile solaire, une rafale de vent chantant les nuances lapis-lazuli évadées de l'indigo, me fit valdinguer à travers des cieux clairement azur.

Je me retrouvais alors soudain immergé d'un lumineux vert vif et rafraîchissant me chatouillant le bout du nez de ses brins chlorophylliens.

(De l'herbe dans les cieux ?)

Pensant que tout allait bien avec cette enveloppe, pourtant pas vraiment conçue pour ce type de voyage, je m'aperçus peu après...que quelque chose d'inquiétant m'arrivait.

Je percevais une sensation humide et poisseuse s'évader de moi et s'étaler effrontément en un mélange de nuances perroquet sous mes yeux ébahis.

J'observais se répandre cette lumière vermeille coagulée qui s'extirpait de mon pauvre corps malmené, à une vitesse incroyable. Comment allais-je pouvoir encore respirer dans ce monde sans mes globules de vie ?

Je me sentais partir, noyé dans les hautes herbes qui devenaient de plus en plus floues, vaporeuses, lumineuses, parsemées de magnifiques bulles cuivrées.

 

Alors que je réussis enfin, après d'incalculables efforts, à ouvrir une demi paupière. Un éblouissant rayon de lumière criarde s'écrasa sur mon mal de crâne.

Je grimaçais encore de ce trouble presque irréel, une main levée en protection vers mon visage, lorsque filtra un doux et chaud flux de vie aux teintes saumon résolu à voleter avec délicatesse sur ma peau encore prisonnière de ce sommeil ultra dimensionnel.

Mais où étais-je ? Toutes ces couleurs...j'y devine des formes, des visages...des grandes oreilles de gremlins aussi.

 

Puis soudain, terrible, quelque chose de gluant me passant sur tous les orifices de la face non sans délectation. Je m’éveillais peu à peu dans un monde inconnu peuplé de créatures étranges semblant prêtes à me dévorer sur place !

De la lumière, des couleurs, des flashs, des rayons d'arc-en-ciel s'extirpant de leur écliptique pour se fondre dans mon paysage.

Je reconnus soudain un faciès familier, ma grand-mère au loin préparant le petit déjeuner sous un ciel radieux. Puis tout se brouilla, des objets insolites apparurent qui ne devaient, qui ne pouvaient pas être là ! La casquette de grand-père qui m'était promise, la sucette de ma sœur que je lui avais mangé en douce il y a quelques mois...

 

Je n'aurais pas dû dire que je voulais être agent secret plus tard ! Le monde subliminal me met à l'épreuve avec tous ces codes secrets cachés dans mon cerveau par la lumière, complice infiltrée.

Et je n'arrive pas à comprendre quelles sont ces trois créatures qui me regardent et ce qu'elles me veulent...

 

Puis soudain retentit :

''Rémi, le petit déjeuner est prêt !''

Sortant soudain de ma torpeur, les yeux à moitié collés, je respirais enfin face à cet espace de normalité...ma chambre.

Me redressant sur mon séant, une soudaine panique intense me serra l'estomac tandis qu'un cri d'effroi s'évada de ma gorge malgré moi. Avachi sur la couette recouvrant mes jambes et me faisant front, un énorme dessin aux multiples lignes anarchiques multicolores venait m'agresser...ouf...ce n'était que ma petite sœur qui était passée par là.

Je tournais les regards et ''Aaaaahhhh'' second cri d'effroi...elles étaient là...les trois créatures qui me fixaient de leurs regards ambrés...les terribles whippets de Mémé !

Me voyant réveillé, ils bondirent alors tour à tour me dire bonjour, et de leurs grandes langues baveuses m'engluer.

Tout joyeux de leur arrivée, je descendis en hâte pour jouer avec eux au jardin.

 

Puis dans mon élan, au lieu d'un bonjour, de lancer :

''C'est fini je ne veux plus être agent secret ! Trop d'émotions. Finis les messages cachés, et je veux garder tout mon sang !''

Maman et Mémé se jetèrent un regard médusé ^^

 

 

Katrina Franklyn

 

18 janvier 2020 6 18 /01 /janvier /2020 16:42

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Chahut des couleurs, chutent les mots

Châtelaine cherche son château.

Chasseur aboyeur, sorti sans sa meute.

Chiens sans casquette, une girouette,

Chuinte le vent chou-fleur, en habits du dimanche

Chimère esseulée, chacune et chacun se cachent

Chatoyants nuages orange lumière verte.

Cheminement incertain d'idées de chute.

Choisir d'y voir tout et rien, choses et chairs

Choc des idées, va t' faire lanlaire,

Chut, passez votre route, chaisières à trombine,,

Charmes désuets, rejoignez vos habitudes chagrines

Chaussez vos  pantoufles, châles miteux, vieilles édentées

Chaudrons, chats et grenouilles enchantées

Chinoiseries et autres combines dépassées.

 

 

Le blog de JaklynO'Léum

18 janvier 2020 6 18 /01 /janvier /2020 16:36

sujet 3/2020 - clic

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-‌Ha... Des chiens sur l'image...
Dommage.
Bien sûr je pourrais parler de tous et de chacun des chiens de ma vie. De la bravoure de l'un, de la fidélité de l'autre, de leur beauté et de leurs aventures.
Je ne vais donc pas participer à la semaine de Mil parce que j'avais envie de parler de la petite crevette qui m'est arrivée dans une grande cage en métal, toute fraîche repêchée de la fange, extirpée des affres de la rue par une âme sensible aux félins en péril.
Trois mois, pas toutes ses dents, pas vaccinée mais couverte de puces, l'oreille sale. "J'ai regardé sur les poils blancs: elle n'a pas de puces" m'avait dit la dame sauveuse de chats. C'est que les puces sont malines, voyez-vous, elles étaient cachées dans les poils noirs.
Les puces sont parties après traitement drastique, les poils sont restés.
Une tricolore me dit-on doctement. Fort heureusement pas bleu, blanc rouge.
Les couleurs sont réparties de façon tout à fait aléatoire, principalement blanche sur le bas de caisse, de grosses tâches noires et orange de formes et de taille fantaisistes se partagent le reste du corps, avec une étonnante culotte noire à gauche, rousse à droite. Un peu le même principe que le tee-shirt rouge de ma jeunesse avec une manche verte et l'autre violette qui passerait aujourd'hui inaperçu mais qui à l'époque relevait de la pure provocation. La minette, si jeune soit-elle serait-elle une révoltée, une révolutionnaire prête à semer la zizanie dans ma vie? Du tout, la petite chose est une perle de douceur, curieuse de tout, elle observe la nouveauté avec pondération puis me regarde interrogative. Elle déclenche le moteur à ronron dès que je rentre, le tout étant très flatteur pour mon égo.
La tête n'a pas échappé au reste: un oeil jaune noyé dans une flaque de noir, l'autre dans un lac blanc juste souligné d'un trait noir. Un coquard et un cerne qui lui donnent la mine de la fille qui a passé la nuit à faire la fête.
La queue, elle, fait bande à part du fait qu'elle est de façon fort inattendue tigrée. La minette elle-même s'en étonne, court après ce maudit appendice qui ne saurait faire partie de son anatomie et qui s'obstine à la suivre partout.
Ajoutez à cela un point noir posé sur le rose de chaque coussinet et sur le bout du nez, rose lui aussi, comme une façon de dire point final, ici s'arrête le chat.

 

 

Le blog d'Almanito

18 janvier 2020 6 18 /01 /janvier /2020 15:11

sujet 3/2020 - clic

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Pierrot réclamait un chien

Prêt à la combine pour se faire,

Nom d'un chien

Quitte à jouer les faux airs !

 

Devoirs faits, leçons apprises

Bon, à moitié...

Salut ôtant casquette

A la voisine, cette rosse...

B.A. petites hein

Façon scout... parfois !

Même s'il lui en coûterait ma foi

Se mérite un chien

Lui le mauvais en tout, le sale gosse

La cancre de la famille Baite

Toujours décrié

En rien apprécié, point une surprise !

 

Tu en auras un, dit un jour le père,

Un comme toi, avec défaut

Un lévrier sans oreilles à bas prix dont nul ne veut,

Vous ferez une belle paire

De nilgauts

A faire rire pape le plus sérieux !!

 

Pierrot la nomma Sibel

Car à la ronde

Point de plus belle

De plus maligne aussi, à chaque seconde


Le blog de jill bill

 

17 janvier 2020 5 17 /01 /janvier /2020 12:02

sujet 2/2020 - clic 

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Petite, j’entendais la voisine dire à qui se plaignait de sa maladresse : « Que voulez-vous, j’ai deux mains gauches ! » Je n’avais jamais constaté par moi-même, mais je trouvais ça très logique, moi qui ai deux mains droites… Et je compatissais.

Qui n’est pas comme nous ne peut pas comprendre. Personnellement, ce n’est pas drôle : mes mains « basiques » m’obéissent la plupart du temps, avec plus ou moins de bonheur, je dois le reconnaître, pour la gauche. Mais mon autre main non seulement me complique la vie pour m’habiller (allez trouver une chemise ou un pull à trois bras !), pour vivre en société (je ne sors que revêtu d’une cape), mais surtout parce qu’elle semble régie par mon autre moi, cette part plus sombre que chacun porte en lui, en refusant bien souvent de l’admettre.

Petite, c’était de peu d’importance même si ce n’était pas facile, mais en grandissant ça a pris des proportions : cette deuxième droite réduit plus qu’à son tour sa jumelle au silence pour faire les choses à sa place et à sa façon, qui me convient rarement. C’est une usurpation d’identité sans violence, la plus faible n’ayant pas une amplitude de mouvements suffisante pour faire opposition. Mais ma pauvre main gauche ! Rien de ce qu’elle peut faire ne trouve grâce auprès de la dextre, qui va parfois jusqu’à essayer de l’étrangler ! La première fois que je l’ai vue faire, j’ai été attendrie en pensant qu’elle se souciait de la santé de sa compagne en prenant son pouls, mais quand j’ai vu mes doigts devenir blancs et glacés, j’ai du faire appel à toute ma volonté pour faire lâcher prise à cette enragée. Et la pauvre autre droite qui tremblait d’impuissance devant ce coup de force… Malheureusement, cette épreuve se répète, même si j’essaie d’éviter les conflits en ne donnant pas trop de tâches à senestre, mais je ne peux pas non plus tout faire avec deux seules mains droites ! Et mon horizon n’est pas près de s’éclaircir. Cette mauvaise main, « Il faudrait sur le champ que je me l’amputasse » aurait écrit Monsieur Rostand.

Ah, vraiment, tournez cent fois votre langue dans votre bouche quand vous aurez envie de dire : « Je n’ai pas quatre bras » ou « Je voudrais être Vishnou », ou n’importe laquelle des divinités poly-brachiales ! Ce n’est pas la panacée.

                                                                

 

Le blog de Galet

14 janvier 2020 2 14 /01 /janvier /2020 21:10

sujet 2/2020 - clic 

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Il n’y avait plus une seule goutte d’alcool chez lui, il venait de laper la dernière à même le goulot, et pour cela il se méprisait encore un peu plus. C’était bien la seule chose dont il se sentait capable d’ailleurs. Après avoir perdu son talent, sa réputation, il piétinait sa dignité. Il avait été assez stupide pour croire que tout lui serait donné après le succès de son premier roman, il s’était laissé griser par l’encens des critiques flatteuses, l’argent de ventes époustouflantes, les invitations et les interviews. Il se disait que sa vie ne serait plus jamais pareille désormais. Et c’était vrai.

Passé l’ivresse d’une gloire éphémère, on avait vite attendu de lui qu’il concrétise ses débuts prometteurs en écrivant un second roman. Il s’était accordé le temps de trouver un sujet qui en vaille la peine, en gardant un carnet et un stylo à portée de main, tout en jouissant de l’aisance de la réussite. Mais le temps durait et son éditeur devenait pressant, les revues ne parlaient plus de lui que pour s’interroger sur son silence, puis, dernièrement pour douter de son réel talent d’écrivain. Certains avaient même suggéré qu’il n’avait pas écrit seul son premier livre. Son horizon devenait sombre.

C’est maintenant qu’il a besoin d’un coup de main, là, devant cette feuille blanche qui l’angoisse et finit par l’hypnotiser ! Il est vide comme elle. Pourtant la vie est là, qui palpite autour de lui : cette portière qui claque, est-ce sur un au revoir ou un adieu ? ces pas dans l’appartement du dessus, sont-ce ceux d’une femme qui s’apprête pour retrouver son amant ? cette musique qui s’infiltre par la fenêtre entr’ouverte vient-elle d’un poste de radio, est-ce un concertiste qui s’entraîne ou un mendiant qui quête quelques pièces au coin de la rue ? Autant de possibilités pour débuter une histoire, mais sa plume est sèche et l’encre de son imagination s’est figée. Il a tous les éléments, comme des diamants dans leur gangue, il lui manque les mots-outils pour les dégager et l’émotion pour les polir.

Tout l’alcool qu’il a avalé, tout le café qu’il a bu l’ont lesté d’écœurement et d’une sensation bizarre de flotter à côté de lui. Pour meubler le vide il s’est mis à griffer le papier de zébrures noires, noires comme le désespoir qu’il sent monter en lui. Il gribouille sans autre but que de remplir la page. Et lorsqu’il voit les traits s’agencer et le dessin d’une main tendue apparaître, il se dit que son délire vient d’enfanter du secours qu’il appelait tout à l’heure.

Avec un rire nerveux, il décide d’aller se passer un peu d’eau sur le visage, mais lorsqu’il veut se lever, la main agrippe son poignet si fort qu’il lâche son stylo avec un cri. Il se débat en vain, c’est une poigne de fer qui le retient et le tire tout à la fois vers la table, comme si elle voulait le faire entrer dans le rectangle blanc, comme si… Il hurle en réalisant qu’il s’engloutit vraiment dans le papier, qu’il va disparaître, qu’il est absorbé.

La seconde suivante, un courant d’air soulève doucement la feuille qui atterrit dans la corbeille à papier, nue, presque pure, sauf un petit quelque chose, comme une poussière sans importance, un point, c’est tout.

 

 

Le blog de Galet

12 janvier 2020 7 12 /01 /janvier /2020 21:03

sujet 2/2020 - clic 

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Il en était à griffonner,

À griffonner sur ce papier ;

Tout bonnement sans penser,

Sans pensées préméditées.

.

Il avait l’impression de flotter,

De flotter autant que de rêver ;

De sa main, le crayon a glissé

Et, est tombé sur le papier.

.

Alors, une main s’est présentée,

S’est présentée ; l’a empoigné.

Puis soudain désorienté,

S’est souvenu de son ami décédé.

.

De lui en avoir voulu sans raison,

Sans raison, d’être le champion.

Sur le champ à ce compagnon,

Il accorda sincèrement son pardon.

 

 

Le blog de Colette

12 janvier 2020 7 12 /01 /janvier /2020 20:04

sujet 2/2020 - clic 

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Mes mains ont envie de ton corps et plus encore

Mais elles devront dessiner un horizon sans toi

 

Terminer les projets que nous avions ensemble

Ne pas détruire tes passions devenues les miennes en toi

 

Etre forte malgré ton absence, à cause de ton absence

Vivre pour deux, marcher pour deux mais être seule

Sans ceux qui ne t'aimaient pas et ne t'aimeront jamais

Te quitter aujourd'hui pour t'aimer à jamais

 

Transformer ton sexe en mots car le monde n'est pas près

A ce qu'une veuve parle de ça mais je te garde en moi

Comme le plaisir que je te donnais et que je prenais

Le plaisir des sens comme un équilibre avec la soif de savoir

 

Mes mains ont envie de ton corps et plus encore

Mais elles devront dessiner un horizon sans toi

 

 

Le blog de Laura Vanel-Coytte

12 janvier 2020 7 12 /01 /janvier /2020 16:39

sujet 2/2020 - clic 

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Arrière, tu me paralyses.

 

Renoncer à toi, ça jamais.

 

Tu m'agaces. Disparais de mon horizon.

 

Honnêtement, même si je le voulais, je ne pourrais pas.

 

Relâche mon poignet. J'ai le bras qui s'ankylose.

 

Ingrate ! Je suis très attaché à toi, moi !

 

Tu me lâches, oui !

 

Essaie de t'habituer. Je te quitte un instant.

 

 

 

Le blog de JacklynO'léum

12 janvier 2020 7 12 /01 /janvier /2020 16:39

sujet 2/2020 - clic 

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Après ces nuits de cauchemar

Et ces aubes grisâtres

Il s’apprêtait enfin

A tracer sur la page

Un espoir d’horizon

Au loin

La silhouette d’une voile

Ténue

Un signe du destin

 

Mais une main contraire

Dessinée au fusain

Ou bien gravée à l’encre de chine

Saisit son autre main

Pour l’enserrer comme une griffe

Fermant le poing

 

Qui gagnera dans ce combat

Entre ces mains contraires

Pour qu’il puisse nous dire la fin de cette histoire

Ce rêve d’évasion…

Nulle trace d’azur

Pas un soupçon de ciel

Qu’il pourrait dessiner

Et garder dans le cœur.

Oh ! Quand reviendra t il le temps des amours bleues

Et des printemps si lumineux !

 

Mais tout est dans sa tête

N’est ce pas ?

Il suffira sans doute

De l’appel d’un enfant

Et de son rire

Pour qu’il desserre cette étreinte

Et vous dessine à l’horizon

Un grand soleil étincelant

Et une voile sur la mer.

 

 

JC Scant Ilonat

12 janvier 2020 7 12 /01 /janvier /2020 11:27

sujet 2/2020 - clic 

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Ils sont là , autour de moi et en moi, mes frères de souffrance, mes tortionnaires ; comme un dessin de ma main, comme un dessin de mon âme, comme un dessein du Mal. Ils m'accrochent et me broient, entre leurs mains je suis souffrance, je suis jouet, ils résonnent dans mon crâne.

 

Qui m'en délivrera ?

 

 

Le blog d'AniLouve

11 janvier 2020 6 11 /01 /janvier /2020 21:05

sujet 2/2020 - clic 

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Sa main droite que je venais de dessiner

est soudain sortie du papier

d'un seul coup, comme ça

pour venir entourer mon poignet

Me voilà maintenant menottée

le poignet gauche ficelé

sans que je puisse riposter

Croyez-moi, j'en suis restée baba

J'en ai lâché mon crayon gras

Ma main droite toute émotionnée m'a soufflé

qu'elle n'avait plus de raison d'exister

je l'ai suppliée de ne pas s'en aller …

 

J'allais comprendre le stratagème

Etait-ce des 3D un phénomène

que l'Intelligence artificielle

experimentait sur mon papier ?

Je dessinais une BD de science fiction, c'est vrai

où tout le monde était paralysé

par un robot humanoïde complètement taré

animé par un savant fou connecté

qui réduisait l'humanité

à du vide partout, à trois fois rien

Jeux de mains, jeux de vilains, disait toujours Mémé

 

Ma main droite restée scotchée

a soudain compris qu'elle devait m'aider

Elle a repris le crayon pour dessiner

une main gauche séduisante et fort bien adaptée

à la main droite qui serrait mon poignet

les doigts, les phalanges, les ongles tout y était

je m'appliquais car je ne pouvais pas gommer

Pendant ce temps la main droite regardait

la main gauche qui peu à peu évoluait

Tout d'un coup, pour applaudir, elle m'a lâchée

 

Et je me suis réveillée avec un vrai sujet pour ma BD.

 

 

Le blog de Lecrilibriste

11 janvier 2020 6 11 /01 /janvier /2020 17:03

sujet 2/2020 - clic 

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Maintes et maintes fois

Je me remis à faire des mains

J'étais un peu gauche avec elles

Maintes et maintes fois

Jusqu'au jour où un matin

Une main m'empoigna, rebelle...

 

Sans un mot, sans pourquoi

J'eus peur qu'elle me sauta à la gorge

Ne m'égorge

Tel un p'tit oiseau, une faible proie...

 

 J'en lâchais la mine

Mauvaise la mienne, toute pâle...

Que me veux-tu la main

Parle à la fin

Il n'est déjà si banal

Un dessin qui s'anime... !

 

Mais la main me tenait la mienne à son collet

Ferme comme une menotte qui ose,

La main de ma conscience, je le sentis en mon âme...

J'eus le culot de pendre un homme

 Une fois, par plaisir, sur papier !

Une main sentimentale j'avais dessiné

 En somme

La mienne criminelle lui déplut, ô l'infâme

Que j'en revins au dessin à l'eau de rose

  M'en tenant à cet horizon, gentillet...

 

 

Le blog de jill bill      

8 janvier 2020 3 08 /01 /janvier /2020 14:43

sujet 1/2020 - clic

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Et hop ! C’est la nouvelle année

On va se faire mousser

À jouer l’électron, libre et super doué

Vibrionnant vers de nouveaux succès

                Peuchère voyez le : fini le fier à bras

                Il marche à petits pas

                En comptant ses abats

                Le profil bas

Il a mis son bonnet

Tout gris, comme sur la photo

Et revêtu son grand paletot

Puis il a mis le nez dehors, tâté le vent

Pour sa petite marche, clopin clopan

                Il s’était dit pourtant

                Il n’y a guère

                J’vais pas finir comme un crouton

                Atrabilaire

                Ni devenir un vieux neutron

                Qui crie misère 

Lui qui avait passé sa vie

A marcher hors des clous

Hors des sentiers bantous

C’est pour la rime

Au gré de ses envies

Frôlant l’abîme.

                Lui qui avait quasiment réussi

                Et sans jamais se faire prendre

                À graviter presque impuni

                Voila qu’il était prêt désormais à se rendre

                A rentrer dans le rang

                Gros Jean comme devant

Alors il s’était dit

Comme la môme sur la plage :

« Qu’est ce que j’peux faire ?»

« J’sais pas quoi faire… »

Si j’essayais la Pohésie

Ecrire quelques pages…

                Mais là aussi le souffle lui manquait

                La fantaisie

                Et ses rimes boitaient

                Brillant par leur absence

                Ou par leur pauvreté

                Comme s’il s’en fichait

Electron vacillant

Défiant le ridicule

Osant la pesanteur

En attendant son heure

 

 

J.C. Scant

6 janvier 2020 1 06 /01 /janvier /2020 19:28

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Quand il avait son bonnet de marin

L' « Electron libre »

que son père, lui-même avait acheté

et qu'il portait même en été

Il était fier et il était heureux.

D'abord que son père lui ait choisi , lui...Ce bonnet

Et puis ces deux mots joints le ravissaient

Il se sentait soudain devenir quelqu'un d'autre

quelqu'un de vrai

quelqu'un qui lui ressemblait

quelqu'un qui lui parlait de liberté

qui lui disait d'aller où il voulait

de faire ce que bon lui semblait

qui lui permettait de ne pas ressembler aux autres

de s'habiller « en sale »

de suivre les pompiers quand ils partaient

de faire du hip-hop et de la musique ...

Quand il avait son bonnet

A tout ça, il rêvait

Mais il y avait la vie

avec ses lois, ses exigences

et pour se conformer il rentrait dans le rang

bon gré, mal gré

mais n'en pensait pas moins et attendait l'instant

qui le libererait de toutes ces contingences

et le laisserait s'envoler …

Enfin ….electron libre … Pour de vrai !

 

 

Le blog de Lecrilibriste

 

6 janvier 2020 1 06 /01 /janvier /2020 14:12

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Jusqu’ici, j’étais opprimée par une famille étouffante, soudée au point de ne jamais rien faire seule : fêtes, anniversaires, dent de la petite, premier sourire, examens, fiançailles, tout était bon pour se retrouver, faire la fête, se tenir les coudes, se souder au point de n’avoir plus jamais un moment d’intimité. Un maillon si serré qu’il ne laissait passer aucun intrus, aucun étranger à ce qu’ils appelaient chez moi une belle et grande famille. Moi je me considérais comme l’électron périphérique, celui qui, à  la première occasion, se séparera de l’atome initial  pour aller batifoler un peu plus loin et rejoindre d’autres groupes et champs électromagnétiques plus attrayants. Je savais que j’allais m’attirer les foudres de la part ce beau noyau familial toujours prêt à interagir, à resserrer les mailles de ce que moi j’appelais la contrainte, l’étouffement, l’enfermement. Mais je savais surtout que plus je m’en éloignerais, plus ma force physique et morale deviendrait grande, se décuplerait, s’épanouirait et me permettrait de vivre enfin ma vraie vie.
 
Ils m’en ont beaucoup voulu le jour où je décidai de partir . Ils m’accusèrent de rompre la belle harmonie de la « bande », de trahir et de casser des liens tissés dans la famille depuis la nuit des temps, mais ma décision était prise. L’heure était venue pour moi de quitter cette pesante gravitation autour des mêmes étoiles, je devais me construire mon propre monde,  quitte à rompre le lien infernal que d’autres avaient établi avant moi et sans mon accord. Me libérer de l’atome initial, de toute cette force négative accumulée depuis si longtemps, tel était mon seul moyen de survivre.
 
A présent, j’ai trouvé ma vraie place dans la vie, mon réseau ionique a remplacé le pesant réseau familial, et va à présent très bien. Mes électrons libres et mon champ de gravitation se sont, pour mon plus grand bonheur, déplacés « vers le bas ». J’habite maintenant un charmant village du Sud de la France,  j’y ai retrouvé enfin toute ma belle énergie et fait de nouvelles connaissances. Mon potentiel électro-sentimental se porte très bien et mon mariage est prévu dans quelques semaines. Evidemment, la famille ne sera pas prévenue. Ils ont d’autres ressources et des occasions bien plus intéressantes pour se retrouver at home et tous ensemble comme d’habitude.
 
 
Le blog de Cloclo
6 janvier 2020 1 06 /01 /janvier /2020 10:15

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La-la-la-la-la
 
De p’tits enfants sans PRESSE
 
La-la-la-la-la
 
Électrons libres va
 
La-la-la-la-la
 
Au bruit de leurs p’tits pas
 
La-la-la-la-la-la-la-la-la-la-la-la
 
Les petits enfants,
 
La-la-la-la-la
 
Où allez-vous ?
 
.
 
À l’école
 
La-la-la-la-la
 
Nous serons de retour
 
La-la-la-la-la
 
Nous ont dit les enfants
 
La-la-la-la-la
 
Le maître est de retour
 
La-la-la-la-la-la-la-la-la-la-la-la
 
Les enfants sourient
 
La-la-la-la-la
 
À ce retour
 
À ce retour
 
À ce retour
 
À ce retour …
 
 
Le blog de Colette
5 janvier 2020 7 05 /01 /janvier /2020 20:54

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Dans ma nouvelle vie je vivrai sans modèle
on aura peur de moi, toujours hors de contrôle
adieu normalité , assez joué de rôles
à bas les convention et vive le bordel
 
J'assumerai mes choix, n'en ferai qu'à ma tête
je me façonnerai un rigoureux désordre
à railler, gondoler, rire jusqu'à m'en tordre
en voyant ce troupeau qu'on presse aux casses-têtes
 
Je jetterai au loin les pots céleri-rave
les couches premier âge et toutes mes tétines
la nounou moustachue et ses airs de crétine
 
ma poussette trio et mon lit de voyage
la crème pour le cul, le kit débarbouillage
je serai électron, libre de toute entrave
 
 
Le blog de Vegas sur sarthe
5 janvier 2020 7 05 /01 /janvier /2020 07:53

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Nous étions deux électrons libres

Qui descendaient volontairement à pied en ville
Alors que les autres se plaignaient de devoir garer leur voiture

Nous lisions la presse de tous bords ou presque
Parce que nous voulions comprendre le monde

Nous étions deux électrons libres
A tel point que parfois ils s'annulaient avec violence

Aujourd'hui je reste un électron libre
Qui marche en ville en voyant ton ombre

Je lis la presse en me tournant pour entendre tes commentaires

 

 

Le blog de Laura Vanel-Coytte

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