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20 février 2021 6 20 /02 /février /2021 11:39

sujet 07/2021 - clic

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« I'm your man », dit Dog à Cat.

« Es-tu allé au bout de la chanson, ne sais-tu pas qu'on est toujours déçus en amour ? 

De toute façon, on est trop différents tous les deux, on n'appartient pas à la même espèce », rétorque Cat.

« La couleur de notre chatoyante fourrure, c'est un point commun, non ?

Et puis, la différence ne rend-elle pas l'aventure de l'existence plus palpitante ? Mes semblables ne m'attirent pas du tout. Regarde cet énergumène de la même espèce que moi, quelle galère de cohabiter avec lui chaque jour !», insiste Dog.

« Et puis, je te le promets 'I'll howl at your beauty like a dog in heat' » surenchérit Dog.

« Ok, ok, basta, t'emballe pas. Mon ami le canari, il peut se joindre à nous ? »

« Ben oui, plus on est de fous, plus on rit ! »

 

 

Lily Marley

 

18 février 2021 4 18 /02 /février /2021 18:40

sujet 07/2021 - clic

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Chez Marion, vétérinaire de renom,  deux jumeaux Scottish terrier, tous deux mâles et noirs comme du jais naquirent en même temps que Réglisse,  la chatte de Marion accouchait de trois petits chats, deux mâles et une femelle. Les jumeaux Scottish avaient perdu  leur maman dans un ridicule accident et la chatte perdit, elle aussi, deux de ses rejetons.. La seule qui survécut fut une petite minette que Marion nomma spontanément « Valentine, car c’était le jour de la St Valentin . Comme elle était jolie, la petite Valentine avec sa belle couleur noire et son pelage brillant lustré comme celui de sa mère.

Marion, absolument séduite par ces deux petites boules de poils noir les baptisa « Castor et Pollux », fils de Zeus. Elle se questionnait pour trouver une solution pour qu’ils survivent quand  ses yeux tombèrent sur Réglisse qui allaitait Valentine. Elle s’approcha, la caressa en lui parlant de son problème, car il en était ainsi de Marion et de sa chatte. Elle lui parlait de sa journée et la chatte l’écoutait. Elle avait remarqué que cela lui portait chance. Il parait que dans la religion musulmane, les chats noirs  ont  des pouvoirs magiques et  qu’il sont doués de baraka  et Marion y croyait fortement car  lorsqu’elle se posait des questions en parlant à sa chatte et en la caressant, elle trouvait le plus souvent la solution.

Elle lui expliqua la triste histoire qui laissait Castor et Pollux orphelins, puis elle tenta l’aventure de les mettre dans le panier de Réglisse. Celle-ci commença à les sentir, à les lécher et les laissa téter . Ce jour, la chatte Réglisse adopta les Scottish et les trois petites boules noires réunies scellèrent  à vie, un pacte de fratrie.

Cette chatte au grand cœur avait sans aucun doute un don surprenant  de clairvoyance et des antennes dont les humains n’ont aucune idée

Valentine, Castor et Pollux  nourris  à la même source devinrent un trio exceptionnel de triplés,  tant par l’ intelligence que par le mimétisme qu’ils dégageaient sans le savoir les uns sur les autres.  C’est ainsi que « Valentine » apprit à être chien et « Castor et Pollux » apprirent à être chat et étant tous les trois très noirs, ils se mirent même à se ressembler étrangement. Marion acheta à chacun un collier jaune canari et prit l’habitude de les promener  tous les trois en laisse, Valentine marchant souple et féline entre les deux frères.

Castor et Pollux tombèrent tous les deux amoureux de Valentine, et Valentine ne put s’empêcher d’aimer les deux à la fois…. Mais pour aucun des trois ce ne fut un dilemme.

Quand à Marion, heureuse avec ses quatre amis, n’oubliait jamais pour fêter cet heureux jour, de leur offrir le bouquet de la St Valentin. Et  jouant avec les mots elle prenait le contrepied  de l’expression populaire, et répondait en riant aux curieux qui l’interrogeaient.

« Ces trois là, croyez moi, ils ont la baraka et ils s’entendent comme chiens et chat. »

 

Le blog de Lecrilibriste

16 février 2021 2 16 /02 /février /2021 09:42

sujet 07/2021 - clic

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Non mais, chat alors, qu’est-ce qu’il a à me relécher celui-là ! C’est pas parce qu’on est à la St Valentin qu’il doit tout se permettre, est-ce que je me permets, moi, de faire de grosses léchouilles à des inconnus ? Et qui plus est d’une autre espèce que la mienne ? Bien sûr que non, alors, qu’il la rentre, sa menteuse, ou je lui flanque un de ces coups de dent qu’il s’en souviendra encore dans 10 ans.
 
Foi de Ramina, si Grobis mon amoureux savait ça, je crois qu’il ne s’en remettrait pas, lui qui est  jaloux comme un tigre. C'est normal, il est tigré, qui a dit ça ? Ah c’est toi Igor, ça ne m’étonne pas, tu te crois toujours drôle avec tes blagues à deux balles. Mais l’humour n’excuse pas tout, surtout quand il est aussi nul que le tien. Pour rappel, cher Moka, une seule fois dans sa vie, ce gros crétin de Bouboule, le voisin du dessous, a voulu me faire  des avances, vous auriez vu le désastre, grâce à l’intervention musclée de mon cher Grobis, il en a perdu d’un seul coup un œil et 200 grammes de poils, le pauvre, la dégaine qu’il avait après ça, mais ça lui a passé  au moins l’envie de recommencer…
 
Bon, les jumeaux, la comédie a assez duré, Igor, retourne à tes recherches et toi Moka, essaie de te débarrasser de ta sensiblerie déplacée et arrête de me confondre avec un bâton de glace à la vanille, mes joues n’en ont ni la saveur, ni l’onctuosité  subtile et parfumée !!
 
Dieu merci, la St-Valentin n’a pas été inventée pour les chiens, ni pour les chats, mais pour les humains et les humaines qui, comme chacun sait, sont toujours en manque d’amour, en attente d’amour, en attente de promesses d’amour, de confirmation d’amour, de pérennité d’amour, et patati et patata, j’en passe et des meilleures …  Et pourquoi donc ? C’est que l’amour (et surtout sa fin) fait peur aux humains, et à nous pas du tout… et pour cause. Nous, nous n’appartenons pas à cette espèce bizarre qui inlassablement doute et n’avons besoin ni de preuves, ni de fleurs, ni de parfums, ni de bijoux, ni de gueuletons ni autres présents pour savoir si on nous aime ou non. Au moins, ça nous fait faire des économies !
 
Allez, débarrassons nous de tous ces rubans et autres colifichets qui nous donnent des allures de faux chiens, faux chats savants et montrons leur notre détermination et notre désir de rester nous-mêmes en toutes occasions.
 
Vous pouvez garder les fleurs, chers amis, quant au sachet, si vous pouvez me l’échanger contre un autre rempli  de bonnes croquettes bien goûteuses, ça me ferait grand plaisir.
 
Allez, adieu la compagnie. Et saluez bien votre maître de ma part. Surtout ne lui dites-pas, pour le poulet sur la fenêtre de l’autre jour, que c’est moi qui ai fait le coup !
 
Ramina.
 
 
Le blog de Cloclo
15 février 2021 1 15 /02 /février /2021 19:17

sujet 07/2021 - clic

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(C’est la Saint Valentin. Deux chiens de rue, Bonnie et le Clodo se sont arrêtés devant une vitrine de luxe.)

- Attends Bonie, attends un peu, t’as vu ce que je vois ?

- Quoi encore mon Cloclo ?

- non mais tu as vu ça ! Je rêve ! Ho les bouffons, vous en vrai ou en celluloïd. (Il chante pour les narguer)

 « Combien ces deux clebs dans la vitrii- neu » wouarf wouarf

    Combien coûtent ces deux bouffons noirs

    Et le p’tit minou qui fait des mii-neus    wouarf wouarf

    Parce qu’on lui pourlèche le minois »…

- allez viens le Clodo, restons pas là, on va se faire remarquer…

- non, mais tu as vu ça Bobonne, deux frères de race, des canidés comme nous, déguisés en bouffons, en muscadins des beaux quartiers. En plus, il y en a un qui fait des mignardises à un minet. Moi, j’l’aurais eu entre les pattes !

- c’est pas de leur faute. On les a peut être obligés à être là, pour la photo…

- non mais c’est insultant, honteux, ignominable ! Deux frères de race, des renois en plus, qui font les supérieurs parce qu’ils sont né chez les rupins. T’as vu comme ils nous ont regardés ! Des p’tits chéris propres sur eux, nourris à la pâtée de luxe, bien peignés, parfumés, avec le poil luisant. C’est plus des canidés, c’est des poupées Barbie.

- je crois que tu deviens jaloux Cloclo, toujours tes passions tristes…

- jaloux, moi, jaloux ! De leurs p’tits rubans roses ? Et pourquoi pas du jaune canari, comme pour les œufs de Pâques.

- allez viens le Clodo, tu vas encore te mettre en rogne et nous attirer des ennuis…

- non ! Mais tu t’rends pas compte le pognon qu’ils affichent ! T’as entendu à la Télé, le fossé qui se creuse entre les pauvres et les Nantis, les gros boursicoteurs. Pendant que nous les chiens de rue, les paumés, les bâtards, tout en bas de l’échelle…

- commence pas avec la politique, c’est la fourrière tout de suite… après tout, t’as eu ta chance toi aussi…

- qu’est ce que tu veux dire ?

- ben, cette femme à Passy, qui voulait t’adopter…

- et me mettre un collier, et une chaine ! Allez hop à la niche et t’auras ton nonos… non, mais ça va pas ! Tu te rappelles à l’école, la Fable de Lafontaine,  le chien et le loup ! Il refuse d’être attaché pour un peu de pitance…

- on est pas des loups !

- non, je sais bien ! Ce sont les hommes qui sont des loups pour les humains… Mais nous on a notre fierté de canidés ! On veut bien devenir des compagnons des andropodes, ces bipèdes, mais pas leurs esclaves, leurs chiens de garde et leurs poules de luxe.

- oh, toujours tes grands mots ! Moi en tout cas, ça me ferait plutôt pleurer de voir ces pauvres bêtes enrubannées. Elles ont l’air triste…

- tu veux que je te dise ma Bonie ? Tout ça, c’est un Complot International de ceux qui tiennent les manettes. Ils veulent nous châtrer, nous stériliser, avec leurs vaccins, leurs nutriments biologiques, tout leur bazar de molécules… ils veulent nous obliger à devenir des zombies qu’on expose en vitrine.

- ça y est la Grande Conspiration ! Arrête un peu Cloclo, tu vas nous déprimer. Et je commence à avoir faim…on change de quartier ?

- tu as raison Bobonne, ma Bonie adorée, la Lady du Bitume, c’est la Saint Valentin ! On va s’aimer un peu plus loin…

(On les voit s’éloigner, lui qui claudique un peu, elle qui se serre contre lui.)

- dis, mon Cloclo,  mon clochard adoré, tu m’aimes encore un peu ! Même si j’ai un peu perdu de mon pelage ?

- bien sûr ma chérie ! On est ensemble ! On fait la route ensemble !

- tout à l’heure je t’ai vu qui regardait une petite chienne. Tu es parti la renifler…

- c’est elle qui me faisait du gringue… elle remuait du popotin.

 Allez, on oublie ça ! Je t’emmène au Mac Do. Parait qu’ils ont tout plein de restes, à la sortie du Drive.

 

 

Ilonat

14 février 2021 7 14 /02 /février /2021 17:23

sujet 07/2021 - clic

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Hé, le chat,C’est la St-Valentin !Un p’tit bécot par-ci,Un p’tit bécot par-là, Un p’tit bécot tout chaud,De ces deux gros museaux. .Hé, le chat,C’est la St-Valentin !Un p’tit bécot par-ci,Un p’tit bécot par-là,L’amour, c’est si beau,De ces deux gros museaux..Hé, le chat,P’tit CANARI en cage,Pour toi, cet avantage ;Ne fais pas le sauvage !C’est la St-Valentin,Mon doux petit malin !

 

Le blog de Colette

14 février 2021 7 14 /02 /février /2021 13:17

sujet 07/2021 - clic

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Pas de chichi

les chienchiens

cha cha cha

bisous bisous

chaud chaud chaud

avec chats

pas de lolo

Pas de chichi

les chienchiens

Kiki le toutou

à son pépère

à sa mémère

-Nono mon bébé

a bobo ?

Des zozos gagas 

Tata tonton

tintin pour Titi le Canari

mon coco

le chouchou  

des Neuneus

c’est bibi   

na na na !

 

Le blog de K

14 février 2021 7 14 /02 /février /2021 11:44

sujet 07/2021 - clic

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Quel supplice ! Mais quel supplice !
Foi de Zébulon, je ne pensais pas tomber aussi bas !
Moi, chat de concours aux nombreuses médailles, me voir dans une situation aussi ridicule cela me donne la nausée. Mais quel infâme mou ont-ils pu manger ces vieux barbus pour puer autant de la gueule ?
Et que je te lèche et que je te relèche. Sont payés au coup de langue râpeuse ou quoi ?
Mais pourquoi Annabelle, ma douce, m’a-t-elle embarqué dans cette mascarade ?
Et cette odeur de rose qui se mêle aux relents de mes compagnons canins… beurk, beurk, beurk !
Demain, nous irons faire un shooting photo, m’a dit Annabelle hier soir.
Shotting ? Peut pas parler en chat comme tout le monde ?
Je ne me suis pas méfié de ce mot et je le regrette à présent.
Qu’avait-elle encore ajouté alors que je m’endormais bien lové dans mon panier ?
Les médailles c’est bien beau mais cela ne rapporte pas grand-chose dans notre escarcelle (voilà encore un mot inconnu du langage chat) J’aimerai quitter ce vingt-huitième étage et trouver une petite maison, nous y serions bien.
Alors à ses yeux, qu’elle a aussi bleus que les miens, je ne suis qu’un tiroir-caisse, une planche à billets, un chèque en blanc ?
Beurk ! Pitié ! Et dire qu’il en faudra une quantité des séances pareilles avant d’avoir amassé un petit magot…
Du rouge on va passer aux cotillons bigarrés puis au jaune canari, Pâques oblige, et ensuite aux senteurs de muguet et puis, et puis…
Malgré tout j’étais bien moi, au vingt-huitième étage !
Mais voilà quand Annabelle plonge ses yeux dans les miens comment lui résister ? Comment ne pas lui faire honneur une fois de plus ?
 
Serait-ce ça le grand amour ?
Foi de Zébulon, je pense bien que oui.
 
 
Le blog de Mony
13 février 2021 6 13 /02 /février /2021 19:59

sujet 07/2021 - clic

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« Titi, Titi ! »

 

Titi c’est le canari de mamie

Il est vraiment tout petit

C’est son chéri

Moi je suis sage ; je n’ouvre jamais la cage même si j’aimerais bien caresser son plumage pour voir si c’est doux comme les poils du chat

Je lis sur le canapé et j’apprends plein de choses sur les félins et les canidés

Regardez-les ces trois-là comme ils sont mignons !

Minet est le gros chaminouchou.

Il n’est pas si gros que ça à côté des deux balourds qui aboient toute la journée.

Médor et Tudor n’aiment pas les chats ; c’est pour ça qu’ils aboient.

Surtout après le gros matou du voisin

Toujours sur le tas de bois celui-là !

 

Madeline leur a expliqué que Minet n’est pas un chat mais un félin

Et qu’il était très câlin, qu’il chassait les souris pour ne pas qu’on ait des ennuis.

Médor et Tudor ne peuvent rien rétorquer à ça.

Na !

Ce sont des grands bêtas !

Alors ils le léchouillent, le papouillent, le troussent dans le jardin ce pauvre chat.

Minet est bien malin. 

Quand il en a marre, il saute sur le rebord de la fenêtre, comme le font tous les chats.

Jusque-là tout va bien…

 

« Titi, Titi ! »

On dirait que grand-mère s’égosille quand même !

Médor et Tudor découvrent les jolies gâteries de mamie, pense Madeline la coquine en regardant les nœuds de soie qu’elle aimerait bien avoir dans ses cheveux.

Elle les trouve un peu ridicules ces trois là mais bon, si ça fait plaisir à mamie…

 

Aujourd’hui grand-mère a nettoyé ses carreaux.

La fenêtre du salon est restée entrouverte.

« Misère ! », pense grand-mère

« Titi, Titi ! »

Elle nous casse les oreilles mamie à la longue avec son Titi ! Elle est dans tous ses états ou quoi ?

Minet, le chat et les deux balourds Médor et Tudor écoutent Madeline qui lit à haute voix, puis vont dans leur panier pour se coucher pendant que mamie crie toujours à gorge déployée…

Sur le canapé, Madeline la coquine lit ce joli ouvrage sur la vie des animaux que lui a offert mamie tantôt

Tout à coup, Madeline pose le livre, descend du banc, et tout doucement, referme la cage vide de Titi…

 

Toute ressemblance avec les dessins animés de notre enfance, permet de raviver de bons souvenirs !

 

Le blog d'Annick SB     

13 février 2021 6 13 /02 /février /2021 19:00

sujet 07/2021 - clic

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Chiens et chats se détestent,

Pour beaucoup, c’est manifeste.

Un chat passe dans la rue,

Le concert des aboiements résonnent

Crie après son chien, cet homme bourru,

Les chiens les espionnent.

Cette photo détruit cette vision,

Qui serait de l’autodérision.

Demain c’est la Saint Valentin,

Une publicité pour les fleuristes voisins.

 

Chaque année le jour de la Saint Valentin,

Un concours est organisé, par la municipalité.

Silence, il ne faut rien ébruiter.

L’année dernière c’était les poulains,

Qui devaient être habillés.

Ainsi que leurs écuyers.

Cette année, les animaux de compagnie,

Chiens et chats en bons amis.

Les gagnants recevront une coupe

En forme de soucoupe.

 

On se croirait à un carnaval,

Ou dans un festival,

D’animaux déguisés,

Bien apprivoisés.

La couleur rouge est mise en avant,

Les mamies ont travaillé tout l’hiver,

Pour confectionner des vêtements divers,

Assises sur leur divan.

Petits chouchous à leur maman,

Vous serez les gagnants !

 

Les roses traditionnelles de ce jour de fête ;

La présentation est parfaite.

Des biscuits pour ces animaux bien gentils,

Tout est subtil.

Les mamies ont mis leurs beaux habits,

Ce n’est pas une phobie.

Devant le jury il faut savoir se présenter,

Et ne pas se montrer désenchanter.

C’est le grand concours annuel du village,

Ne sera admis aucun dérapage.

 

 

Le blog de Chatondaniel

13 février 2021 6 13 /02 /février /2021 18:56

sujet 07/2021 - clic

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Il était une fois deux schnauzers et un chat, tous noir, qui formaient un trio formidable.

Ils jouaient souvent ensemble, inséparables, les chiens ayant adoptés le chat,

Et celui-ci avait trouvé des amis, il était content, il ne se sentait pas seul,

Et tous attendaient la Saint Valentin avec impatience.

Le jour J, ils se préparèrent une belle table,

Mirent une belle nappe, et s’offrirent des roses et des os,

Et pour le chat, les chiens avaient attrapé un canari qu’ils lui avaient offert plus tôt,

Mais il n’avait pas pu attendre le dîner, il l’avait mangé de suite,

Gourmand qu’il était,

Puis ce fut le tour des léchouilles, pour se prouver son amour ou son amitié,

Scène incroyable que de voir ces trois animaux s’aimer autant,

Pour l’occasion, ils avaient sorti des rubans rouges,

Et un collier très seyant,

Le chat placé entre les deux chiens,

Etait aux anges, il se laissait lécher avec délectation,

Ils passèrent une bonne soirée,

Et partirent se coucher quand il commença à faire tard,

Des mirettes plein les yeux,

Prêts à recommencer l’année prochaine.

 

TARVAL

13 février 2021 6 13 /02 /février /2021 15:36

sujet 07/2021 - clic

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Autant j'aime bêtement et j'assume d'aimer les soaps mièvres américains et autres.J'aimais et j'aime écrire sur l'amourMais je ne pourrais plus lire comme d'autres des Harlequins et autres histoires d'amour à l'eau de rose alors que j'ai vécu une vie amoureuse intense, diverse et parfois douloureuse comme je l'espère pour les autres qui ne devraient plus pouvoir avaler de tels couleuvres. Les soap, je les regarde d'un demi-œil en lisant la presse et des essais d'art. C'est mon alibi.Autant, j'aimais et j'aime écrire sur l'amour; nous fêtions la Saint-Valentin, avec des poèmes, des fleurs, un bon repas, une bonne bouteille; nous l'épicions comme il faut...

 

 Mais je déteste les déguisements rouge et/ou en forme de coeur pour chiens, chats  et autres canaris. D'ailleurs, je n'aime pas voir les animaux déguisés, personnifiés sur internet ou ailleurs. Enfin, je n'aime pas spécialement les photos et vidéos d'animaux sur le net, mis en scène. Je préfère penser à la petite boule de poil(elle n'était pas câline, plutôt sauvage, elle faisait sa vie et elle faisait la sienne mais elle était là) pour laquelle j'avais craqué, qu'on m'a perdu et dont l'absence m'a déprimé pendant un moment. Depuis, j'ai du mal avec la représentation des animaux, surtout comme celles de cette semaine.

 

 

Le blog de Laura Vanel-Coytte

13 février 2021 6 13 /02 /février /2021 11:59

Image Paul Morse - clic et clic 

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Le mot à insérer facultativement est : CANARI
 

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Les textes, avec titre et signature, sont à envoyer à notre adresse 

les40voleurs(at)laposte.net 

Mode de fonctionnement de l'atelier : clic

 

.

 

Bonne semaine,

 

Mil et une

 

 

13 février 2021 6 13 /02 /février /2021 11:44

sujet 06/2021 - clic

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« Attention à tous ces souvenirs, il ne faut pas les abîmer ! »,

lance-t-elle aux déménageurs un peu trop empressés.

Mais cohabiter à nouveau avec toute cette matière passée

Est-ce vraiment déménager ? Songe-t-elle.

N'aurait-elle pas dû tout abandonner aux encombrants

Pour mieux aller de l'avant ?

Toute cette vaisselle qu'elle tient de sa grand-mère,

Est-ce vraiment ce qu'elle préfère ?

Et cette collection de sous-verres de bière

N'est-elle pas trop associée à une autre ère

Révolue et mise en terre ?

« Move on », lui répétait son ami irlandais.

Ni « in » ni « out », mais « on ».

Rester à la surface et ne pas se laisser engloutir

S'autoriser à s'épanouir.

 

 

Lily Marley

12 février 2021 5 12 /02 /février /2021 19:14

sujet 06/2021 - clic

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Ce matin, un camion s’est arrêté dans la rue, au niveau du n° 12. Longtemps il a laissé le moteur tourner histoire de bien réveiller les quidams du quartier. Et puis des hommes sont descendus, ont ouvert en grand les portes arrières. D’autres voitures sont arrivées peu après. Claquement de portières, cris d’un véhicule à l’autre, un peu de musique aussi ; tout ça pour les derniers dormeurs de la rue.

Enfin, après ce moment de mise en jambe bruyant, tous les voisins sont à leur fenêtre pour admirer le départ de ceux qui ont, depuis deux ans au moins, dégradé la tranquillité des riverains.

Des gitans, rendez-vous compte ! Des voleurs de poules. Bon, il n’y a plus de poule par ici, juste des appartements posés les uns sur les autres avec une acoustique exceptionnelle. Mais bon, à part les chasses d’eau et les interrupteurs, même pas d’ascenseur, les bruits étaient plutôt rares dans cette population plus proche du quatrième âge. Donc l’arrivée des manouches, de leurs nombreuses voitures, des va et vient continu à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit, les appels par la fenêtre, les conversations téléphoniques à l’entrée des cages d’escaliers, ça faisaient désordre. L’immobilier perdait de sa valeur pour ces gens qui ne déménageaient que pour le cimetière, avec pour seule ivresse une mise en bière de luxe.

Ils sont tous là, à leur fenêtre à regarder le mobilier hétéroclite se prélassant sur le trottoir comme pour leur faire la nique une dernière fois. Tout se mélange, les meubles et la vaisselle, les bibelots et les valises, les caisses d’on ne sait quoi et des sacs de clodos.

Et puis à 10h, c’est la pause. Un transistor hurle les Gipsy Kings, les guitares apparaissent comme par enchantement sous les doigts agiles des musiciens, une table est mise avec la nappe, et le café, les gâteaux, jaillissent de partout.

Pour un peu les badauds auraient bien envie de descendre avec eux partager ce moment. Mais, ce n’est plus possible, vu le nombre de plaintes qu’ils ont déposées en deux ans !

Et puis, une fois le buffet dégusté, les allers et venues recommencent. Des sacs, des cartons, des meubles, des tableaux, des fauteuils, tout ça git sur le trottoir.

C’est étrange le nombre de passants aujourd’hui dans cette rue si calme d’habitude. A croire que tout le monde a choisi ce jour pour faire ses courses, à pied !!

Midi sonne au loin, le chargement commence. Ah ! se disent les voisins, ils vont enfin débarrasser le plancher ! Mais pas si vite ! 13h, on remet les tables on les nappe, on les dresse, les chaises. D’autres voiture arrivent ; un vrai camp de romano !! les plats sont posés sur les tables, les bouteilles, la musique encore. Un tourbillon gipsy entraine tout le quartier. Les portes claquent, les fenêtres se ferment, même les volets. En bas, la fête bat son plein, les hommes jouent de la musique et chantent, les femmes dansent, les enfants courent partout, un vrai cirque !

Les habitants prennent leur mal en patience, ils partent aujourd’hui ! Ils vont retrouver leur tranquillité chérie d’ici ce soir. C’est juste un mauvais moment à passer !!

Et puis, vers 17h, le calme revient, les gitans rangent le trottoir. Les tables, les chaises, les cartons, les sacs, les meubles, l’électroménager. Tout disparaît, le camion, les voitures, les gens… Silence, calme plat ! Les voisins osent un œil par les fenêtres rouvertes, rien, même pas un papier gras. Comme si cette journée n’avait pas existé. Ils vont bien dormir. Chassés les intrus, les gens pas comme eux. Ils vont se retrouver entre eux….. Peut-être même qu’ils vont un peu s’ennuyer à mourir tranquillement !

 

Le lendemain matin, un camion s’est arrêté dans la rue, au niveau du n° 12. Longtemps il a laissé le moteur tourner histoire de bien réveiller les quidams du quartier. Et puis des hommes sont descendus, ont ouvert en grand les portes arrières. D’autres voitures sont arrivées peu après. Claquement de portières, cris d’un véhicule à l’autre, un peu de musique aussi ; tout ça pour les derniers dormeurs de la rue.

Mais alors ? Ils sont partis ? Pas partis ? Ils reviennent ?

Sur la bâche du camion s’étale une grande banderole visible des fenêtres les plus éloignées :

« Nous avons, nous aussi, les moyens de vous emm…… Gadjos»

 

 

L'Entille

12 février 2021 5 12 /02 /février /2021 17:05

sujet 06/2021 - clic

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« Ne m'dites pas, M'dame Ramirez qu'elle s'en va encore ? »

« Parfaitement. C'est officiel, elle s'en va pour la troisième fois et vu c'qu'y se sont dit hier soir, on la reverra pas»

« Ah vous savez pourquoi elle repart ? »
«Forcément, ma cage d'escalier c'est une vraie caisse de raisonnement »

« Vous voulez dire une caisse de résonance ? »

« C'est ça »

« Et puis vous avez de bonnes oreilles, M'dame Ramirez »
« Des portugaises comme on dit dans l'quartier mais ce racisme de bas étage ne m'atteint pas »

« Vous avez raison... et donc y z'ont dit quoi ? »

« Je ne répéterai pas, secret professionnel oblige … mais comme d'habitude y'a eu des bruits de literie et puis des bruits de vaisselle et puis des reproches sur sa virilité à lui et sur sa fidélité à elle »

« En tout cas elle emporte moins de vaisselle cette fois-ci »

« Elle aura pas voulu s'encombrer alors y z'en ont cassé pas mal »

« Comment elle s'appelait déjà ? »

« C'est Revien … Nabila Revien »

« Elle s'appelle Reviens ? Ça c'est plutôt drôle »

« Ah bon ? Vous avez vu qu'elle a repris le même déménageur ? Je m'demande si y'aurait pas un truc entre eux »

« Y a un contrat, c'est sûr après trois fois y doivent faire des prix »

 « Et puis elle paie facilement à c'qu'on dit... en tout cas elle part avec le secrétaire Louis Philippe»

« Louis Philippe … le nouveau secrétaire de mairie ? »

« Non, Louis Philippe comme le roi »

« Ah ? Y s'appelle Leroi ? Connais pas celui-là »

« Laissez tomber. C'est ce pauvre jeune homme qui va être bien triste maintenant … va encore falloir que je joue les consoles »

«Comme les consoles Louis Philippe ? »

« Comprends pas »

«Je plaisantais M'dame Ramirez. Vous vouliez dire jouer les consolatrices ? »

« C'est ça … mais ne vous imaginez pas des trucs ! J'ai p't'être de grandes oreilles mais j'ai ma confiance professionnelle pour moi »

« Votre conscience M'dame Ramirez »

« C'est ça. Allez, j'm'en vais voir le chantier qu'y m'ont foutu dans l'escalier ! »

 

 

« Au revoir Mam'zelle... euh ... Revien … vous allez nous manquer encore une fois»

 

 

Le blog de Vegas sur sarthe

12 février 2021 5 12 /02 /février /2021 13:33

sujet 06/2021 - clic

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Je ne sais pas si je vais vous parler de mes déménagements… j’en ai tant fait au cours de ma vie aventureuse que j’en ai mal au dos…

Ah si ! quand même, pour l’exotisme et la couleur locale. L’un des derniers qu’il m’a fallu entreprendre à l’Ile aux Nattes, quand j’habitais encore Madagascar.

L’ile aux Nattes, c’est très petit, et comme son nom l’indique, c’est entouré par la mer, par l’Océan Indien. Avec une petite passe qui la sépare de l’Ile mère, Sainte Marie.

Bref, ce jour là, c’est le grand jour ! Je vais habiter ce grand bungalow couvert de feuilles de ravenala, juste au bord du lagon, face au soleil couchant.

Tous mes bagages sont déjà là, sur la plage, au débarcadère des taxis-brousse. Quelques meubles, plutôt légers, de la literie, trois ou quatre cantines en fer, plusieurs cartons et surtout le générateur qui fera marcher mon frigo car il n’y a pas d’électricité sur cette petite île.

Une demi-douzaine de piroguiers se sont déjà précipités pour me proposer leurs services. Bon ! Il faut marchander, leur expliquer qu’il faudra faire bien attention à ne pas tout mouiller. Ils n’ont que des pirogues sans balancier, très longues, taillées dans un seul arbre. Je choisis trois d’entre eux qui ont des embarcations un peu plus larges et dont j’ai remarqué l’habileté quand ils traversaient la passe en poussant sur leur perche.

Ils commencent à charger. Je reste là pendant toute l’opération, les exhortant à prendre plus de soin lorsqu’ils installent chaque bagage, et de les mieux  caler en les serrant davantage… J’avais heureusement prévu d’acheter des bâches en plastique pour tout recouvrir, au cas où il pleuvrait ou si un mouvement trop brusque faisait jaillir de l’eau sur les côtés.

Et c’est la traversée. Cela ne durera qu’une petite demi-heure.

Je me suis installé, avec Nini, ma fille adoptive, sur une autre pirogue. Nous avons de la chance, il fait très beau sur le lagon.

Je suis soulagé d’en avoir fini avec ce chargement et, le temps de la traversé, je peux contempler à loisir les plantations de manguiers, de badamiers et de palmiers qui bordent le lagon. Au loin, la ligne bleue de montagnes de la Grande Ile…j’aurai dû prendre une photo.

J’aperçois déjà la silhouette du grand bungalow où nous habiterons, « la Casamitch ».

Nous arrivons. Encore quelques jurons, lorsque je vois les piroguiers descendre leur chargement sans précaution pour le transporter jusqu’à  la varangue.

Après avoir été payés, ils repartent en rigolant, pressés d’aller boire une THB, la bière locale, à la gargote du village.

Deux d’entre eux reviendront, dans l’après midi pour nous aider à installer le mobilier.

Mais nous voici chez nous, dans notre nouvelle maison, près du lagon de l’Ile aux Nattes…

 

Ah ! Un petit détail. En additif à la consigne.

Pour la mise en bière, si j’avais dû finir mes jours à Madagascar, pas besoin de cercueil ! On vous enveloppe de quatre ou cinq pièces de tissus colorés, des lamba,  et vous pouvez aller papoter avec vos ancêtres, dans cette tenue d’apparat

 

 

Ilonat

11 février 2021 4 11 /02 /février /2021 18:53

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"Il était une fois" c’est ainsi que commencent les histoires. Celle-ci, bien que banale, ne déroge pas à la règle.

 

Il était une fois une dame devant entreprendre un long périple pour rejoindre une ville située dans une contrée lointaine. Hélas, son bagage fait de quelques coffres lourds et volumineux ainsi que de babioles délicates et précieuses à ses yeux était bien difficile à acheminer pour elle, aussi se résolut-elle à faire appel aux services d’Al Adhin.

 

Au jour et à l’heure convenus, une ombre gigantesque assombrit le seuil de porte où, fébrile, la dame attendait. Elle leva les yeux et put admirer la dextérité avec laquelle Al Adhin surgi des cieux posa, sans un pli, son grand tapis persan sur le sol.

 

L’homme, de belle prestance, la salua d’une inclinaison brève du torse et sans un mot, pénétra dans la maison pour saisir tour à tour tous les bagages. Quand tout fut disposé à son goût sur le tapis, qu’il eut vérifié le bon équilibrage de la cargaison, il s’inclina à nouveau invitant ainsi la dame à s’installer auprès de la lanterne trônant au centre de l’équipage.

 

Un instant décontenancée par le départ imminent, la dame referma la porte à clef et inséra celle-ci dans la boîte aux lettres puis d’un pas résolu foula la laine douce et délicatement colorée du tapis qui doucement vibrait. D’un dernier regard elle dit adieu au lieu où elle avait vécu heureuse mais déjà, happée par l’air frais du matin brumeux, elle oublia toute mélancolie.

 

Que le monde était beau vu du ciel ! Ici, les méandres de la rivière étincelaient, là, l’immense forêt s’étendait à perte de vue. Des champs, des monts, des lacs, un désert, tout l’émerveillait. Parfois, d’une pression de main sur son épaule et d’un signe de bras, Al Adhin lui indiquait une ville, un monument ou simplement un nuage irisé. Nul mot ne s’échappait de ses lèvres. Seule une douce mélopée semblait à certains moments remercier les trois oiseaux volant à leur côté pour leur aide précieuse à la navigation.

 

Au loin le soleil déclina et un premier quartier de lune apparut dans le ciel. Le voyage touchait à sa fin, les oiseaux plongeaient par palier en direction d’une bourgade.

 

Quand le camion freina et que cessa le ronronnement monotone du moteur, le déménageur s’étira longuement et dit : nous voilà rendus, Madame !

 

Alors, alors seulement, la dame prit pleinement conscience que sa vie venait de muer et qu’il lui faudrait désormais la reconstruire dans ce nouvel environnement. 

Sur la bâche de toile du poids lourd, trois oiseaux stylisés sous la dénomination Al Adhin – déménageur tout pays semblèrent l’y encourager d’un battement d’aile…

 

D’un sourire reconnaissant mais retenu la dame remercia monsieur Al Adhin pour sa discrétion dans ces moments émouvants pendant lesquels les vieux contes de son enfance avaient ressurgi pour adoucir la douleur qui malgré tout étreignait son coeur…

 

 

Le blog de Mony

10 février 2021 3 10 /02 /février /2021 18:34

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Le blog de

9 février 2021 2 09 /02 /février /2021 17:16

sujet 06/2021 - clic

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Demain les déménageurs

Seront déjà là à 7 heures

Pour emballer toute une vie

Et déballer manu-militari

un autre chapitre de vie

En gardant le plus de bazar

Pour bien occuper la retraite …

de Russie ….

Fallait bien l’emballer cette vie

Dans du papier pour rien casser

Dans des cartons pour tout loger

Des valises et puis des paniers

et tout balluchon qui traînait

qu’on a remplis jusqu’à ras bord

pour n’oublier aucun trésor

On a vidé tous les placards

empilé toutes les assiettes

et plié dans un vieux journal

les verres en cristal pour la fête

On a rempli tous les cartons

Des livres, la vraie cargaison

Des robes et des pantalons

Des coupons, des fils, des boutons

Des outils et tout le fourbi

Requis pour bien s’occuper

On a ratissé le grenier

On a vidé tout le sellier

Gardant pour se réconforter

Une bonne bouteille de clairette

Le chien qui avait reniflé

dans la maison un air bizarre

Restait tapi dans son panier

Sans plus bouger, ni pied ni patte

La maison sans tout son décor

était devenue très sonore

ensemble, on en a fait le tour

Conscients que c’était bien fini

Ça déménage,  la retraite !

 

Pour des émotions se remettre

On a sifflé toute la clairette

 

Le blog de Lecrilibriste

8 février 2021 1 08 /02 /février /2021 19:42

sujet 06/2021 - clic

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C’est ainsi.

Il dirait même, « Je suis ainsi ». Tous les printemps, il déménage. Tel un oiseau, à refaire son nid.

À la différence qu’à chaque fois la charge à transporter est plus importante.

Jeune étudiant, un sac à dos bien rempli et quelques sacs portés à bout de bras suffisaient. Au fil du temps, les objets se sont amassés, malgré tout le soin pris à ne pas s’encombrer de choses non nécessaires.

Puis, d’une chambre meublé à un studio à équiper quelques biens matériels deviennent indispensables.

Après les bras et la voiture des copains, il est, aujourd’hui, dans la nécessité de louer un camion de déménagement pour le confort de tous. Les bras, il les sollicite toujours, et l’ambiance reste.

Le voilà en train de prendre possession d’une maison, petite certes, mais avec un étage et derrière un petit carré vert. Pas grand du tout, mais suffisant pour vivre un peu dehors, prendre une bière avec les copains ou les voisins en week-end, ou durant les longues soirées d’été. Faire pousser quelques plantes, qui sait !...

 

Qu’il est loin le temps où il ne voulait s’attacher à aucun bien matériel. Là était sa liberté.

 

Il sent, qu’avec ce nouveau nid, un désir plus fort que n’importe quel autre, l’amènera à se poser.

 

Qui sait.

 

 

IdabOU

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